II-2-2- Les infrastructures scolaires :
Des efforts considérables ont été consentis
par les communes de l'Entente dans le secteur
éducatif. On note la présence de plusieurs
structures scolaires dans ces collectivités.
Tableau 5 : Infrastructures scolaires
existantes au sein du territoire intercommunal
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Collectivités Préscolaires
Elémentaires Moyens Secondaires Centres de
formation
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Daaras
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MALICOUNDA
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21
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38
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5
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3
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1
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37
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NGUENIENE
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22
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41
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7
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1
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0
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20
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SANDIARA
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15
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27
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5
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2
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2
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non spécifié
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Ensemble
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58
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106
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17
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6
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3
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57
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Source : les PDC des trois
communes, Enquête de terrain Anne Marie Guèye 2022
La priorité est accordée à
l'éducation des jeunes enfants dans les communes du territoire
intercommunal. On note une prédominance de structures
dédiées à la petite enfance dont 58
établissements préscolaires et 106
élémentaires. L'éducation islamique emboite le
pas avec l'existence de 57 daaras (ne comptabilisant pas ceux
existants dans la commune de Sandiara). Le cycle moyen secondaire comptabilise
un total de 17 CEM et 6 lycées. La
présence de centres trois (3) centres de formations sur le territoire de
l'Agropole montre l'attention particulière des autorités à
l'endroit des jeunes pour leurs qualifications professionnelles.
II-3- Analyse de la pauvreté :
Situées en zone de terroir, les populations des communes
de l'Entente intercommunale
Malicounda-Nguéniène-Sandiara s'activent
essentiellement dans le secteur de l'agriculture et l'élevage. Ayant
été sur les lieux en saison sèche, nous n'avons cependant
pas eu la chance
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d'assister aux pratiques culturales. Néanmoins, les
réponses obtenues nous ont permis de confirmer que le secteur agricole
est un domaine privilégié dans la zone intercommunale.
Les chefs de familles assurent, pour l'essentiel, se trouver
sans emploie après la période hivernale, ce qui conduit les plus
jeunes à une migration vers les centres urbains à la recherche
d'emploi. La pénurie d'emplois conduit certains chefs de familles
à entamer des activités commerciales pour assurer le pain
quotidien de la famille. Outre ces activités, les populations trouvent
parfois d'autres sources de revenus en travaillant dans des projets maraichers
moyennant une redevance comprise entre 2000 et 3000fr par jour. Cependant, ces
revenus sont jugés infimes par rapport aux besoins de ces
populations.
Par ailleurs la présence de certaines entreprises dans
la zone intercommunale tend aussi à atténuer le manque de
ressources financières, car certains guides familiaux y sont
employés en tant qu'ouvriers permanents ou journaliers.
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