C. Réflexion de la transition
vers un régime de change plus flexible
En 2017, le Maroc dispose pour l'heure d'un régime de
parité fixe, veut opérer une transition vers un système de
change plus flexible. Si l'on en croit le gouverneur de Bank Al-Maghreb,
Abdellatif Jouahri, les autorités monétaires semblent opter pour
un système plus flexible, avec le souci majeur de maintenir la
compétitivité afin de soutenir la balance des paiements. Pour
Abdelaziz Ansari, la transition vers un système de change flexible du
dirham n'est pas une mesure isolée mais plutôt la dernière
pierre des réformes financières et bancaires. Compte tenu de la
modification de la structure des risques financiers et de la volatilité
des dernières années, ces produits ne seront utiles dans la
couverture des risques que si le système de change évolue vers
plus de flexibilité. Jouahri a donné plus de précisions. A
Washington, tout récemment, lors des pourparlers avec les
autorités du FMI, il a expliqué qu'il envisagerait, dans un
premier temps, d'élargir les bandes de fluctuations du dirham et
évaluer les réactions du marché, avant de laisser au
marché, dans un deuxième temps, le soin de déterminer la
parité du dirham.
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