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La part de l'humain dans les problemes ecologiques selon Michel Serres


par Faustin MBUYU
Université de Lubumbashi - Licence 2023
  

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0.4. PROBLEMATIQUE

Quelle est la part de l'humain dans les problèmes écologiques selon Michel Serres ?Cette question en apparence simple ne peut recevoir une réponse claire et rapide. D'entrée de jeu, dans sa randonnée existentielle, l'humain est une entité consciente ; un être conscient qui se rapporte à l'espèce comme à sa propre nature comme un être sociable et social. L'animal produit aussi, entre autres, la construction de son habitation, mais la production animale est seulement immédiate. Tandis que l'humain, bien qu'animal, son produit est universel. Libéré du produit physique, il ne produit que lorsqu'il est en liberté, il produit toute la nature. L'humain se dresse librement face à son produit, il ne crée qu'à la mesure de toutes les espèces et non pas selon les besoins de son espèce comme c'est le cas de l'animal privé de liberté.

Ce faisant, la crise écologique globale qui frappe la planète Terre depuis le XXe siècle jusqu'aujourd'hui s'est rapidement accompagnée de deux discours : d'une part l'injonction à protéger notre environnement. Et d'autre part, des constats apocalyptiques ou triomphants sur, au contraire, la dégradation de la nature. Cette crise fait en sorte que, le réchauffement climatique mondial modifie la manière de vivre dans la société actuelle.

Cependant, c'est vers la deuxième moitiéXXe siècle qu'on peut à proprement évoquerd'une conscience écologique générale dans le monde. Et celle-là suite aux effets inattendus enregistrés dans le monde (l'accélération de la désertification, les pluies acidiques, le réchauffement climatique, etc.). Le fait d'agir de l'humain sur la nature a en retour modifié les écosystèmes. Selon ce que pense Georges Perkins : « l'action humaine a été ou pourrait être le plus préjudiciable ou le plus profitable dans son influence sur les conditions physiques de la terre que nous habitons5(*) ».

La question élucidée ci-haut en apparence simple ne peut recevoir une réponse claire et rapide. En effet, de nos jours, sur les réseaux sociaux, dans les chaînes de télévision ou dans les débats mondiaux, il ne se passe pas une journée sans qu'on évoque la question de la crise écologique, de la crise environnementale, du réchauffement climatique, des érosions, de l'extinction des espèces, l'effet de serre, de l'acidification des océans, etc., Ces phénomènes inquiètent l'humanité en général et l'humain en particulier. Ces situations d'inquiétudesobligent à repenser la question écologique autrement. Repenser le lien qui unit l'humain au reste de la nature, ses actions et activités, sa relation et son avenir. Sans doute, l'humain est produit de la terre, sans elle sa vie est en danger. C'est pourquoi, il ne peut que bien gérer la nature. Sa mauvaise gestion est l'élément accélérateur de toutes les crises qu'il subit aujourd'hui. D'où la responsabilité lui est imputée d'être le prédateur. Il doit pouvoir arriver à comprendre et briser son opposition avec les restes du monde. Le conserver, le protéger et entrainer de bonne relation, parce que sans ceux-ci, il est condamné à disparaitre.

Par ailleurs, depuis, le progrès de la science et technique, l'humanité est en péril. Ceci suscite plusieurs inquiétudes et place l'humain devant une problématique incessante. Cette problématiqueest liée à sa survie. Par soif d'être maitre etpossesseur, d'être le centre du monde, par la croissance de son économie, il se crée de problèmes très aigus. Ainsi, la question pendante et dominante reste celle de savoir : que doit-il faire pour atténuer tous ces problèmes ?

De plus, nous vivons une période critique et incertaine. Période fissurée par les idéologies capitalistes, technophiles et politiques. Cet ensemble provoque de nombreux problèmes, des crises au point où il est difficile de voir les perspectives et alternatives qu'elles présentent. Cependant, tous ceux-ci constituent ce qu'on appelle : problèmes écologiques. Ces problèmes s'articulent entre l'humain et la nature, la relation qu'ils entretiennent n'est plus celle d'avant où l'humain se sentait fils de la terre. Autrement dit, l'humain et son rapport au monde. Delà se pose une question : comment l'humain entretient-il sa relation avec la nature ?

La soif d'être puissant dans la nature engendre en l'humain le désir de tout saisir au point où il veut créer sa propre tombe parce qu'une fois détruire la nature, les êtres vivants dépendent d'elle disparaitront avec elle. Chose que l'humain doit pouvoir éviter. Michel Serres propose dans le contrat naturel que l'humain pour survivre doit pouvoir passer un accord, un contrat. Sur ce, nous nous posons de questions suivantes : Quelles sont les causes des problèmes écologiques ? Quelles sont les conséquences qui en découlent et comment les éviter ? Telles sont les questions qui nous serviront de balise et étayeront le reste de notre investigation.

* 5 George Perkins MARSH, « l'homme et la nature, ou la géographie physique telle modifiée par l'action de l'homme 1864 », in La pensée écologique. Une anthologie, Paris, Éd. P.U.F, 2014, p. 67.

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