II.5. CONCLUSION
Pour conclure, tout au long de ce chapitre, nous avons
évoqué la problématique du progrès technique et ses
conséquences. En effet, la problématique du progrès
technique est l'aspect central de la pensée serrésienne de
l'écologie. Le progrès technique vient de ce que produisent la
culture et la politique. Culture héritée de l'histoire dualiste
qui sépare l'humain et la nature : sujet et objet. Cette culture se
réalise dans la technique, pour transformer cet objet qui est le monde
(nature). Et la politique, cet art de gouverner. L'humain gouverne le monde de
la manière l'assujettir puisque son intérêt est de le
maîtriser et le posséder.
L'être humain départ ses techniques crée
une rupture avec la nature. Cette rupture a coupé la communication avec
les choses du monde. Ce dernier n'aque de termes techniques et scientifiques.
La science et la technique modifient le système et fonctionnement de la
nature sans s'en rendre compte. Pourtant, l'humain producteur de la science et
technique est lié à ce système et en tant que tel, il se
met en danger. La nature se rappelle à lui, c'est-à-dire le
communique des blessures qu'elle a dû subir des actions
technoscientifiques. Ces actions viennent du fait que, la modernité est
négligente au langage de la nature. Cette modernité ne sait ni ne
pense, n'agit en faveur de la nature. Elle est cependant une modernité
qui nie la valeur de l'autre. Par esprit et croyance anthropocentrique venu
déjà avec le contrat social, nous avons carrément
abandonné et coupé le lien qui nous lie au monde.
Face ces obligations qu'imposent les conséquences
écologiques, celle-ci ont impliqué dans la pensée
serresienne un contrat naturel avec lequel nous pouvons espérer vivre
à long terme. Tout a commencé par le résultat du premier
chapitre où nous avons découvert en fait comment est
constituée la culture narcissique sur la nature. Cette culture ne tient
compte que de l'être humain. Nous sommons parti de l'idée selon
laquelle, la culture a horreur du monde dans cette situation, elle ne voit la
nature à travers une grille de lecture qui n'a aucune chance de nous
sauver. Ainsi cette culture s'est matérialisée dans la technique
comme finalité. De cette finalité, le monde devient une
transformation à la guise de l'être humain. Ces techniques, par
association à la science deviennent la technologie qui se progresse
à une vitesse, mais sans tenir compte du monde dans lequel elle produit.
Et aujourd'hui toutes les sciences deviennent techniques de pointe qu'on
appelle nouvelles technologies ; puisqu'elles sont manipulatrices. Tout
ceci sans tenir compte des choses qui nous portent et donnent vie. Et
maintenant aujourd'hui, elles se mettent à nous rappeler qui nous sommes
et parfois de manière dangereuse car nos vies en dépendent. Les
conséquences écologiques sont un message que la nature nous
envoi, à nous de prendre conscience à cela. Dans cette peur de
mourir, Michel Serres nous propose de passer un contrat. Ceci fait l'objet du
chapitre qui suit.
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