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La part de l'humain dans les problemes ecologiques selon Michel Serres


par Faustin MBUYU
Université de Lubumbashi - Licence 2023
  

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II.5. CONCLUSION

Pour conclure, tout au long de ce chapitre, nous avons évoqué la problématique du progrès technique et ses conséquences. En effet, la problématique du progrès technique est l'aspect central de la pensée serrésienne de l'écologie. Le progrès technique vient de ce que produisent la culture et la politique. Culture héritée de l'histoire dualiste qui sépare l'humain et la nature : sujet et objet. Cette culture se réalise dans la technique, pour transformer cet objet qui est le monde (nature). Et la politique, cet art de gouverner. L'humain gouverne le monde de la manière l'assujettir puisque son intérêt est de le maîtriser et le posséder.

L'être humain départ ses techniques crée une rupture avec la nature. Cette rupture a coupé la communication avec les choses du monde. Ce dernier n'aque de termes techniques et scientifiques. La science et la technique modifient le système et fonctionnement de la nature sans s'en rendre compte. Pourtant, l'humain producteur de la science et technique est lié à ce système et en tant que tel, il se met en danger. La nature se rappelle à lui, c'est-à-dire le communique des blessures qu'elle a dû subir des actions technoscientifiques. Ces actions viennent du fait que, la modernité est négligente au langage de la nature. Cette modernité ne sait ni ne pense, n'agit en faveur de la nature. Elle est cependant une modernité qui nie la valeur de l'autre. Par esprit et croyance anthropocentrique venu déjà avec le contrat social, nous avons carrément abandonné et coupé le lien qui nous lie au monde.

Face ces obligations qu'imposent les conséquences écologiques, celle-ci ont impliqué dans la pensée serresienne un contrat naturel avec lequel nous pouvons espérer vivre à long terme. Tout a commencé par le résultat du premier chapitre où nous avons découvert en fait comment est constituée la culture narcissique sur la nature. Cette culture ne tient compte que de l'être humain. Nous sommons parti de l'idée selon laquelle, la culture a horreur du monde dans cette situation, elle ne voit la nature à travers une grille de lecture qui n'a aucune chance de nous sauver. Ainsi cette culture s'est matérialisée dans la technique comme finalité. De cette finalité, le monde devient une transformation à la guise de l'être humain. Ces techniques, par association à la science deviennent la technologie qui se progresse à une vitesse, mais sans tenir compte du monde dans lequel elle produit. Et aujourd'hui toutes les sciences deviennent techniques de pointe qu'on appelle nouvelles technologies ; puisqu'elles sont manipulatrices. Tout ceci sans tenir compte des choses qui nous portent et donnent vie. Et maintenant aujourd'hui, elles se mettent à nous rappeler qui nous sommes et parfois de manière dangereuse car nos vies en dépendent. Les conséquences écologiques sont un message que la nature nous envoi, à nous de prendre conscience à cela. Dans cette peur de mourir, Michel Serres nous propose de passer un contrat. Ceci fait l'objet du chapitre qui suit.

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