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La part de l'humain dans les problemes ecologiques selon Michel Serres


par Faustin MBUYU
Université de Lubumbashi - Licence 2023
  

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0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET

La question de la part de l'humain dans les problèmes écologiques de Michel Serres est reconstituée et critiquée en fonction de sa perspective épistémologique qui implique une transdisciplinarité, une transnationalité et une universalité des sciences physicobiologiques, humaines et sociales pour pouvoir penser l'humain dans les problèmes écologiques.

De ce fait, notre choix et intérêt sont orientés dans le domaine de l'écologie. Pour ainsi dire, le monde dans lequel nous vivons, traverse une période critique de son histoire. Cette période créée et fissurée par des clivages entre les humains et leurs relations aux objetsdu monde. En choisissant ce sujet au regard de Michel Serres, notre intérêt est de montrer, que l'humain n'est pas le seul être de la nature. Il n'est qu'un élément parmi tant d'autres, et c'est pourquoi il doit être conscient du danger naturel et prendre conscience. Il a une part de responsabilité qui le concerne.

De plus, la planète terre enregistre beaucoup de phénomènes inhabituels. Ceci par le fait que les humains la considèrent comme un objet de sans valeur. En tant qu'objet, la terre est devenue un jouet des humains. C'est pourquoi, notre mission sur ce sujet, s'inscrit dans la logique selon laquelle, tous les êtres vivants sur terre sont de sujets à part entière. L'intérêt est celui d'aider l'humain à prendre conscience de tous ces enjeux afin qu'il ne soit pas la première victime de ses désastres. En plus de cela, le choix et l'intérêt portés à ce sujet s'articulent à trois niveaux :

Primo, sur le plan individuel : nous voulons faire comprendre au public ; pourquoi l'action humaine dans les problèmes écologiques s'avère un enjeu important. Même si celle-ci (action) d'une certaine manière posée consciencieusement et éthiquement est de nos jours une question personnelle, chaque individu a une part pour sauver cette humanité. L'intérêt est animé par les inquiétudes qui sont questionnées de part et d'autres dans les grands débats qui cadrent avec l'avenir de l'humanité. La question de la vie sur terre est une urgence collective.

Secundo, sur le plan scientifique : sachant que notre travail s'inscrit dans un monde universitaire, notre intérêt et choix portés sur ce sujet sont ceux de présenter la face écologique de Michel Serres aux dépens de sa casquetted'épistémologue. Notre intérêt est celui de voir le lieu privilégié où l'humain intervient dans le débat écologique. Car, l'entreprise écologique à laquelle nous nous intéressons présente une autre manière de concevoir la relation Humain-nature.

Tertio, sur le plan social : le choix et intérêt sur ce sujet tiennent place dans la société où nous vivons. Aujourd'hui, notre société fait face à de nombreuses crises. Notamment la crise financière, économique, politique, écologique. L'intérêt vise à aider l'humain à prendre conscience des actes qu'il ne cesse de poser à l'égard de ses semblables dans la nature. Aider notre société à être responsable vis-à-vis de son environnement, sa biodiversité : sa nature.

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