0.2. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
La question de la part de l'humain dans les problèmes
écologiques de Michel Serres est reconstituée et critiquée
en fonction de sa perspective épistémologique qui implique
une transdisciplinarité, une transnationalité et une
universalité des sciences physicobiologiques, humaines
et sociales pour pouvoir penser l'humain dans les problèmes
écologiques.
De ce fait, notre choix et intérêt sont
orientés dans le domaine de l'écologie. Pour ainsi dire, le monde
dans lequel nous vivons, traverse une période critique de son histoire.
Cette période créée et fissurée par des clivages
entre les humains et leurs relations aux objetsdu monde. En choisissant ce
sujet au regard de Michel Serres, notre intérêt est de montrer,
que l'humain n'est pas le seul être de la nature. Il n'est qu'un
élément parmi tant d'autres, et c'est pourquoi il doit être
conscient du danger naturel et prendre conscience. Il a une part de
responsabilité qui le concerne.
De plus, la planète terre enregistre beaucoup de
phénomènes inhabituels. Ceci par le fait que les humains la
considèrent comme un objet de sans valeur. En tant qu'objet, la terre
est devenue un jouet des humains. C'est pourquoi, notre mission sur ce sujet,
s'inscrit dans la logique selon laquelle, tous les êtres vivants sur
terre sont de sujets à part entière. L'intérêt est
celui d'aider l'humain à prendre conscience de tous ces enjeux afin
qu'il ne soit pas la première victime de ses désastres. En plus
de cela, le choix et l'intérêt portés à ce sujet
s'articulent à trois niveaux :
Primo, sur le plan individuel :
nous voulons faire comprendre au public ; pourquoi l'action humaine dans
les problèmes écologiques s'avère un enjeu important.
Même si celle-ci (action) d'une certaine manière posée
consciencieusement et éthiquement est de nos jours une question
personnelle, chaque individu a une part pour sauver cette humanité.
L'intérêt est animé par les inquiétudes qui sont
questionnées de part et d'autres dans les grands débats qui
cadrent avec l'avenir de l'humanité. La question de la vie sur terre est
une urgence collective.
Secundo, sur le plan
scientifique : sachant que notre travail s'inscrit dans un monde
universitaire, notre intérêt et choix portés sur ce sujet
sont ceux de présenter la face écologique de Michel Serres aux
dépens de sa casquetted'épistémologue. Notre
intérêt est celui de voir le lieu privilégié
où l'humain intervient dans le débat écologique. Car,
l'entreprise écologique à laquelle nous nous intéressons
présente une autre manière de concevoir la relation
Humain-nature.
Tertio, sur le plan social : le
choix et intérêt sur ce sujet tiennent place dans la
société où nous vivons. Aujourd'hui, notre
société fait face à de nombreuses crises. Notamment la
crise financière, économique, politique, écologique.
L'intérêt vise à aider l'humain à prendre conscience
des actes qu'il ne cesse de poser à l'égard de ses semblables
dans la nature. Aider notre société à être
responsable vis-à-vis de son environnement, sa
biodiversité : sa nature.
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