La part de l'humain dans les problemes ecologiques selon Michel Serrespar Faustin MBUYU Université de Lubumbashi - Licence 2023 |
0. INTRODUCTION GÉNÉRALE0.1. OBJET D'ETUDENotre mémoire s'intitule « La part de l'humain dans les problèmes écologiques selon Michel Serres ».Nous voudrions dans cette investigation, qui s'inscrit dans le domaine philosophique, nous assigner comme tâche, d'étudier philosophiquement la question de la part de l'humain dans les problèmes écologiques dans la multidisciplinarité épistémologique de la pensée serrésienne, afin de critiquer, c'est-à-dire d'argumenter à propos de la légitimité, l'originalité, l'apport de la pensée encyclopédique de notre maître à penser du point de vue actuel d'une théorie du sujet. La question de la connaissance est un présupposé anthropologique. Il est de notre part de pouvoir évoquer cette quintessence réflexive avec notre réflecteur : Michel Serres. Il est de prime à bord que l'humain dans son humanité s'humanise en tant que question de connaissance. Il est toujours à la recherche de son bonheur, de sondevenir, de son épanouissement, etc. Autrement dit, nous cherchons à expliquer dans ce travail ; quelle est la part et la responsabilité de l'humain face aux problèmes écologiques. Certes, nous connaissons d'emblée, que les problèmes écologiques sont liés à la fois à la notion de la survivance des espèces sur terre et leurs relations au monde. Il n'est pas étonnant de constater actuellement, que cette survivance et relation se dégradent à petit feu. Tout le monde en parle aujourd'hui sur la crise écologique. Cette crise qui prend un visage assez complexe sur multiples phénomènes. Dans le même ordre d'idées, Henry David Thoreau souline que, « bientôt, ça ne fait aucun doute, nous assisterons à une époque où la volonté de l'homme sera la loi pour le monde physique... »3(*). La question écologique est plus vaste, que ce que nous prévoyons étudier et mener comme des recherches. Voilà pourquoi, l'objectif de notre étude n'est pas d'envisager épingler toutes les facettes du domaine de l'écologie, notamment : l'écologie politique, économique, environnementale, etc. Par ailleurs, il sera question de statuer sur ce qui lie et engage l'humain face à la préoccupation écologique de manière philosophique. Lui permettre d'être consciencieux, responsable et concerné. Les conséquences pratiques du non-respect de la nature sont plus dramatiques qu'on le croit. À cet effet, il est de la responsabilité de tout humain d'essayer à consolider le lien qui l'unit aux autres êtres sur terre. En tant que question majeure, la nature fait l'objet de la nouvelle réflexion en philosophie. Cette réflexion se veut une piste de solution que l'humanité veut avoir. * 3 Henry David THOREAU, « Le Paradis à (re)conquérir », in La pensée écologique. Une anthologie, Paris, Éd. P.U.F, 2014, p. 31. |
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