III.1.3. Arrestation arbitraires
des certaines personnes
Il nous revient de comprendre si les habitants de la Province
ont été victimes des arrestations arbitraires de certaines
personnes en Province de la Tshopo. Ceci étant, les réponses des
enquêtés sont identifiées au tableau qui suit.
Tableau 9. Réponses des enquêtés sur les
arrestations arbitraires des certaines personnes
Arrestation arbitraires des certaines personnes
pendant les patrouilles à Kisangani
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f
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%
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Arrestation arbitraires des certaines personnes
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28
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56
|
Pas d'arrestation arbitraires des certaines personnes
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17
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34
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Aucune réponse
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5
|
10
|
Total
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50
|
100
|
La lecture du tableau n°9 nous relève que sur 50
personnes que nous avons enquêtes, 28 sujets, soit 56 % ont
signalé l'arrestation arbitraires des certaines personnes ; contre
17 sujets, soit 34 % qui ont indiqué qu'il n'y eu aucune arrestation
arbitraire des personnes tandis que 5 sujets, soit 10 % ont refusé de
donner leurs points de vue par rapport à cette question.
Dans la Ville de Kisangani, chef-lieu de la Province de la
Tshopo, signalons que l'on a assisté aux arrestations arbitraires des
certaines personnes parmi lesquelles, il y a lieu de citer les cas des taximen,
des conducteurs des motos, les buveurs dans les bistrots ou ganda des boissons.
Certains enquêtés ont ajouté que quelques
cas des arrestations ont été faits avant les heures de couvre-feu
décrété par le Chef de l'Etat.
III.1.4. Bagarres entre les
agents de l'ordre et les jeunes
Dans ce point, nous cherchons vérifier si les cas de
bagarres entre les agents de l'ordre et les jeunes ont été
enregistrés pendant les patrouilles de l'état d'urgence à
Kisangani. Leurs points de vue sont classés au tableau qui suit.
Tableau 10. Réponses des enquêtés sur les
bagarres entre les agents de l'ordre et les jeunes
Bagarres entre les agents de l'ordre et les
jeunes
|
f
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%
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Enregistrement de quelques bagarres entre les jeunes et les
agents de l'ordre
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27
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54
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Pas de bagarre entre les jeunes et les agents de l'ordre
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18
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36
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Sans réponse
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5
|
10
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Total
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50
|
100
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Nos enquêtés ont enregistré cas de
bagarres entre les agents de l'ordre et les jeunes ont été
enregistrés pendant les patrouilles de l'état d'urgence à
Kisangani, il sied de signaler que 27 sujets, soit 54 % ont signalé
l'enregistrement de quelques bagarres entre les jeunes avec les agents de
l'ordre ; contre 18 sujets, soit 36 % ont déclaré qu'ils
n'ont pas vu les bagarres entre les jeunesavec les agents de l'ordre tandis que
5 sujets, soit 10 % n'ont pas donné leurs points de par rapport à
cette question.
Les enquêtés qui ont signalé
l'enregistrement des bagarres entre les jeunes et les agents de l'ordre dans la
Ville de Kisangani a déclaré que dans la Commune Mangobo aux
blocs Balese et au Quartier Segame, les agents de l'ordre et la Police
Nationale Congolaise se sont bagarrés pendant la nuit car ces derniers
ont arrêtés de manière arbitraire les jeunes.
En effet, ajoutons aussi un cas de bagarre, dans la Commune
Makiso où le Chef de l'unité spéciale Police était
à la recherche des policiers en état
d'irrégularité, avait appréhendé un tolekiste pour
"mauvais stationnement" aux alentours du marché central de Kisangani
pendant la nuit. Les jeunes motards et tolekistes constant cet acte comme une
arrestation arbitraire, ont réagi défavorablement avec les jets
de pierres. C'est le début d'un bagarre pendant la nuit.
Dans la Ville de Kisangani, certains policiers ont fait
recourt de manière endémique à des méthodes
brutales lors de leurs patrouilles, ce qui sape et menace la liberté des
citoyens d'exercer leurs droits humains avant, pendant et après la
campagne et la période électorale.
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