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Etat d'urgence sanitaire et situation des droits humains dans la province de la Tshopo


par Kevin Bahito Mayani
Université de Kisangani - Graduat 2020
  

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CONCLUSION

Nous sommes au terme de notre travail qui a porté sur l'état d'urgence sanitaire et situation des droits humains dans la Province de la Tshopo. Nous sommes parti d'un constat selon lequel la protection de droits humains pendant cet état d'urgence, s'est déroulé plutôt dans une ambiance teintée particulièrement de mauvais traitement. Pour preuve, signalons que certains agents de l'ordre ont été arrêtés à cause de mauvais traitement des droits de l'homme.

Outre l'introduction et la conclusion, le présent travail s'est articulé autour de trois chapitres. Le premier a porté sur les considérations générales où nous définissons les concepts de base et présentons le milieu d'étude. Le deuxième a décrit les causes de traitements inhumains pendant l'état d'urgence sanitaire en Province de la Tshopo. Le troisième a expliqué les problèmes et conséquences de non-respect des droits humains en Province de la Tshopo pendant l'état d'urgence sanitaire.

La vérification de nos hypothèses nous conduit à utiliser la méthode fonctionnelle de Robert King MERTON. Dans ce courant l'analyse fonctionnelle ou fonctionnalisme a abouti à un schéma. Elle repose sur l'idée que tous les éléments sont interdépendants comme dans un organisme vivant et que chacun exerce une fonction qui concourt à partir des fonctions au lieu de commencer par l'étude des structures. Pour collecter les données et les interpréter, nous avons fait recours à un certain nombre des techniques. La collecte des données a été facilitée par la technique documentaire, l'observation directe et l'entretien directif.Le traitement de ces données a été facilité par l'analyse de contenu et l'analyse statistiques.

Après la vérification méthodologique, nous avons abouti aux résultats suivants :

· Par rapport aux causes qui ont fait que l'état d'urgence sanitaire ne tient pas compte des impératifs des droits humains en Province de la Tshopo, 37 sujets, soit 74 % ont confirmé que les agents de l'ordre ignorent les droits humains des personnes dans la Ville de Kisangani, chef-lieu de la Province de la Tshopo, 34 sujets, soit 68 % ont confirmé que mauvaises conditions des policiers et des militaires comme cause de traitement inhumain pendant l'état d'urgence à Tshopo, 29 sujets, soit 58 % ont confirmé que les agents de l'ordre en Province de la Tshopo recherchent en premier lieu les intérêts mesquins, 26 sujets, soit 52 % de nos enquêtes, ont confirmé que les agents de l'ordre avaient mal interprété les mesures de l'état d'urgence sanitaire par les agents de l'ordre en Province de la Tshopo et 39 sujets, soit 78 % ont confirmé l'ignorance des droits humains par les Boyomais eux-mêmes en Province de la Tshopo.

· S'agissant les problèmes rencontrés pendant l'état d'urgence sanitaire en Province de la Tshopo;41 sujets, soit 92 % ont reconnu le pillage des biens de certains opérateurs économiques dans la Ville de Kisangani, chef-lieu de la Province de la Tshopo, 31 sujets, soit 62 % n'ont observé aucune blessure pendant les patrouilles organisées par les agents de l'ordre sur les artères de la Ville de Kisangani, chef-lieu de la Province de la Tshopo, 28 sujets, soit 56 % ont signalé l'arrestation arbitraires des certaines personnes  et 27 sujets, soit 54 % ont signalé l'enregistrement de quelques bagarres entre les jeunes avec les agents de l'ordre 

· Concernant les conséquences de non-respect des droits humains en Province de la Tshopo pendant l'état d'urgence sanitaire, 41 sujets, soit 92 % ont confirmé que certaines autorités policières ont été arrêtées dans la Ville de Kisangani et 31 sujets, soit 62 % ont déclaré que les textes juridiques prônant l'état d'urgence ont été violés

Avec ces résultats, nous osons croire que nos hypothèses sont confirmées et nos objectifs atteints.

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