CONCLUSION
Nous sommes au terme de notre travail qui a porté sur
l'état d'urgence sanitaire et situation des droits humains dans la
Province de la Tshopo. Nous sommes parti d'un constat selon lequel la
protection de droits humains pendant cet état d'urgence, s'est
déroulé plutôt dans une ambiance teintée
particulièrement de mauvais traitement. Pour preuve, signalons que
certains agents de l'ordre ont été arrêtés à
cause de mauvais traitement des droits de l'homme.
Outre l'introduction et la conclusion, le présent
travail s'est articulé autour de trois chapitres. Le premier a
porté sur les considérations générales où
nous définissons les concepts de base et présentons le milieu
d'étude. Le deuxième a décrit les causes de traitements
inhumains pendant l'état d'urgence sanitaire en Province de la Tshopo.
Le troisième a expliqué les problèmes et
conséquences de non-respect des droits humains en Province de la Tshopo
pendant l'état d'urgence sanitaire.
La vérification de nos hypothèses nous conduit
à utiliser la méthode fonctionnelle de Robert King MERTON. Dans
ce courant l'analyse fonctionnelle ou fonctionnalisme a abouti à un
schéma. Elle repose sur l'idée que tous les
éléments sont interdépendants comme dans un organisme
vivant et que chacun exerce une fonction qui concourt à partir des
fonctions au lieu de commencer par l'étude des structures. Pour
collecter les données et les interpréter, nous avons fait recours
à un certain nombre des techniques. La collecte des
données a été facilitée par la technique
documentaire, l'observation directe et l'entretien directif.Le traitement de
ces données a été facilité par l'analyse de contenu
et l'analyse statistiques.
Après la vérification méthodologique,
nous avons abouti aux résultats suivants :
· Par rapport aux causes qui ont fait que l'état
d'urgence sanitaire ne tient pas compte des impératifs des droits
humains en Province de la Tshopo, 37 sujets, soit 74 % ont confirmé
que les agents de l'ordre ignorent les droits humains des personnes dans la
Ville de Kisangani, chef-lieu de la Province de la Tshopo, 34 sujets, soit 68 %
ont confirmé que mauvaises conditions des policiers et des militaires
comme cause de traitement inhumain pendant l'état d'urgence à
Tshopo, 29 sujets, soit 58 % ont confirmé que les agents de l'ordre en
Province de la Tshopo recherchent en premier lieu les intérêts
mesquins, 26 sujets, soit 52 % de nos enquêtes, ont confirmé que
les agents de l'ordre avaient mal interprété les mesures de
l'état d'urgence sanitaire par les agents de l'ordre en Province de la
Tshopo et 39 sujets, soit 78 % ont confirmé l'ignorance des droits
humains par les Boyomais eux-mêmes en Province de la Tshopo.
· S'agissant les problèmes rencontrés
pendant l'état d'urgence sanitaire en Province de la Tshopo;41 sujets,
soit 92 % ont reconnu le pillage des biens de certains opérateurs
économiques dans la Ville de Kisangani, chef-lieu de la Province de la
Tshopo, 31 sujets, soit 62 % n'ont observé aucune blessure pendant les
patrouilles organisées par les agents de l'ordre sur les artères
de la Ville de Kisangani, chef-lieu de la Province de la Tshopo, 28 sujets,
soit 56 % ont signalé l'arrestation arbitraires des certaines
personnes et 27 sujets, soit 54 % ont signalé l'enregistrement de
quelques bagarres entre les jeunes avec les agents de l'ordre
· Concernant les conséquences de non-respect des
droits humains en Province de la Tshopo pendant l'état d'urgence
sanitaire, 41 sujets, soit 92 % ont confirmé que certaines
autorités policières ont été arrêtées
dans la Ville de Kisangani et 31 sujets, soit 62 % ont déclaré
que les textes juridiques prônant l'état d'urgence ont
été violés
Avec ces résultats, nous osons croire que nos
hypothèses sont confirmées et nos objectifs atteints.
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