WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Braconnage et dynamique de la faune sauvage dans l'arrondissement de Pette extrême nord Cameroun


par Yaya Haman
Université de Maroua - Master recherche Géographie de l'environnement et aménagement  2021
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III.3. Dynamique de la faune sauvage

Mbraougue K. (1989), dans son mémoire sur « Contribution à l'étude du parc national de Waza (Cameroun) évolution récente et perspectives d'avenir » ou il répertorie la dynamique de la faune dans cette zone de parc de Waza : Rhinoceros noir Diceros bicornis 06. ELéphant Loxodonta africana 2500. Girafe Giraffa eamelopardalls 15 000. Hippotrague Hippotragus equinus 800. Damalisque Damaliseus korrigum 1 000. Cobe de Buffon Kobus kob 5 000. Redunca Redunea redunea 150. Gazelle à front roux Gazella rufifrons 450. Phacochère Phaeoehaerus aethiopieus 1 500. Lion Panthera leo 250. Panthère Panthera pardus 390. Serval Leptal1urus indéterminé. Civette Civeta civeta non compté. Viverra civetta. Genette Genetta genetta non compté ; Chat sauvage Felis libyca non compté ; Hyène tachetée Crocuta crocuta non compté. Hyène rayée Hyaena hyaena non compté. Chacal commun. Canis aureus 100 Oryctérope Orycteropus afer. Babouin Papio anubis. Singe patas Patas Erythrocebus patas 300. Grivet ou singe vert Cercopithecus aethiops non compté. Ecureuil terrestre Xerus erythropus non compté. Rat de Gambie Crieetomys gambianus non compté. Les oiseaux représentent un nombre important (plus 159 espèces différentes) en passant par les reptiliens de toute race qui se résume en plus de 50 races plus ou moins.

Ngog-Nje J. (1981), par son travail sur « structure et dynamique de la population de girafes du parc national de Waza, Cameroun » a étudié l'écologie de la Girafe du Parc national de Waza de 1974 à 1980. La densité de l'espèce dans la savane arborée à Acacia seyal est de 2,22 girafes par km2
· Cette population compte 69 % d'adultes, 11 % de subadultes, 8 % de juvéniles et 12 % de jeunes. Ces classes d'âge comptent respectivement 26, 34, 39 et 47 % des mâles. La taille moyenne des troupeaux est de 5,8 girafes. Les solitaires sont les plus communs (17,3 %), suivis des groupes binaires (14,5 %), puis des groupes ternaires (11,7 %). Environ 89 % des animaux solitaires sont des adultes et 11 % des subadultes. La taille des troupeaux est liée à la disponibilité de la nourriture et elle est plus importante quand celle-ci est abondante. La Girafe se reproduit toute l'année à Waza. Cependant la « pointe » des naissances a lieu entre novembre et janvier, lorsque la nourriture est abondante et de haute qualité. Le taux de natalité est estimé à 23,3 % (par rapport aux femelles adultes) et à 12 %

11

(par rapport à la population totale). Le taux de mortalité pour l'ensemble de la population est estimé à environ 8,5 %. Le braconnage reste la principale cause de mortalité (57 %). C'est la disponibilité de la nourriture (donc la phénologie de l'Acacia seyal, l'espèce préférée) qui détermine essentiellement, ainsi que les besoins en eau, les mouvements locaux des girafes de Waza.

Maillard et al., (2015), par ses recherches sur la « Dynamique des ongulés sauvages dans la région méditerranéenne française » asserte que la dynamique des ongulés sauvages dans la région méditerranéenne française La politique de restauration des populations d'ongulés, entreprise à partir des années 70, a montré son efficacité aussi bien au niveau national qu'en région méditerranéenne, où tous les ongulés sont en expansion : le sanglier, le chevreuil, le cerf, le mouflon et même le chamois qui descend des montagnes pour coloniser les forêts de chêne vert. Toutefois, les méthodes de comptage appliquées depuis plusieurs décennies ne permettent plus une gestion efficace des ongulés sauvages car elles sous-estiment systématiquement les effectifs et ne font qu'aggraver le phénomène d'explosion des populations. Le résultat en est une dégradation de la qualité des animaux et l'apparition de dégâts sur la végétation. Ainsi, depuis quelques années, une nouvelle approche de gestion durable commence à être appliquée par certains gestionnaires. Cette gestion, basée sur les indicateurs de changement écologique (ICE), cherche à évaluer l'interaction entre les ongulés sauvages et le milieu pour maintenir un équilibre entre les niveaux de populations et les ressources alimentaires.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984