WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etude des facteurs favorisant la mauvaise adherence aux ARV à  l'hopital de district de kiziguro


par Emmanuel TUYISINGIZE
Université des hautes technologies des grands lacs - Licence en santé publique. Option: Gestion des institutions de santé 2019
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.1.1. Définition du VIH/SIDA

Le VIH : signifie: le virus d'immunodéficience humaine (VIH) est un rétrovirus qui cause le syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA). Il a été découvert en 1983 à l'Institut Pasteur de Paris. Le HIV fait partie du groupe des virus ARN appelés aussi rétrovirus. Ils sont ainsi nommés parce que leur code génétique comprend un enzyme variable qui rend l'ARN apte à se transformer en ADN.

Le VIH ne peut exister tout seul, il lui faut pour hôte un corps humain. Le VIH peut se répliquer avec son propre matériel génétique comme ADN dans ses cellules hôtes. Ce VIH de même statut qu'un ADN, devient incorporé dans le matériel génétique des cellules hôtes, où il constitue la base d'une infection chronique à VIH.

Le SIDA signifie: Syndrome d'Immunodéficience Acquise

Syndrome: ensembles de signes et symptômes

Immunité: défense de l'organisme

Déficience: affaiblissement du système immunitaire ou de défense.

Acquise: pas héréditaire (transmise/acquise) Le SIDA est donc un ensemble d'infections et maladies qui arrivent à quelqu'un lorsque le VIH a sérieusement endommagé son système immunitaire. Le SIDA est le dernier stade des infections du VIH.

9

I.1.2. Modes de transmission du VIH/SIDA

Danscette section, il s'agit de voir les principales voies de sa transmission les pluscourantes. Les principales voies de transmission du VITT/SIDA sont:

V' La transmission sexuelle

V' La transmission sanguine

V' La transmission de la mère-enfant

I.1.2.1. Transmission sexuelle a) Introduction

La voie sexuelle est la principale voie de transmission du VITT. Cette dernière est possible à travers des rapports sexuels non protégés avec une personne infectée. En Afrique subsaharienne, la transmission sexuelle du VITT

via les rapports hétérosexuels est la plus dominante, alors qu'en Europe et dans quelques pays Latino Américains, en Amérique du Nord et en Asie d'autres sortes de rapports sexuels tel que l'homosexualité sont significatifs.

Les femmes sont biologiquement plus vulnérables à l'infection au VITT que les hommes. Les recherches ont montré que le risque d'être infecté au VITT au moment des rapports sexuels non protégés est double chez la femme que l'homme. En effet, les spermes ont une plus forte concentration du virus plus que les sécrétions vaginales de la femme et, ils disposent d'une large étendue de surface exposée de muqueuse durant les rapports sexuels.

b) Prévention de la transmission par voie sexuelle

L'adoption de l'un de ces quatre approches peut prévenir la transmission du VITT, soit:

1) Education;

2) Abstinence;

Sont contaminants:

10

3) Fidélité;

4) Usage de préservatifs (masculins et féminins) : utilisation correct du condom chaque fois qu'il y a des rapports sexuels occasionnels.

I.1.2.2 Transmission sanguine b) Introduction

En ce qui concerne la transmission par le sang, le risque lié à la transfusion est variable d'un pays à l'autre. Aujourd'hui, ce risque est devenu pratiquement nul. La transmission du VITT/SIDA par la voie sanguine est due:

? Aux accidents d'exposition au sang (AES) : le risque est variable selon la nature de l'accident, mais il est évalué en moyenne à 0.3 %.

? A la toxicomanie IV : en Europe 20% des toxicomanes IV sont infectés par le VITT et 60% par l'hépatite C.

? Aux autres accidents d'exposition au sang: pratiques rituelles: circoncision, excision, tatouages, scarifications, injections avec du matériel mal stérilisé.

I.1.2.3 Transmission d'une mère infectée à l'enfant

La transmission du VITT d'une mère infectée à l'enfant peut se faire pendant la grossesse, lors de l'accouchement et pendant l'allaitement. On estime qu'un tiers de la transmission du VITT de la mère à l'enfant est dû à l'allaitement maternel, ce qui pose un problème crucial de la prise en charge des enfants infectés par le VITT en Afrique. Le risque de transmission du VITT de la mère à l'enfant varie d'un pays à un autre, et il est estimé entre 20 et 40%.

En général, la transmission du VITT nécessite sa présence dans le liquide en concentration suffisante. Nous présentons ci-après les liquides biologiques contaminants et non-contaminants pour le VITT/SIDA.

11

V' Sang

V' Liquides sanguins

V' Pus

V' Sperme

V' Sécrétions vaginales

V' Liquide amniotique (liquide dans lequel baigne le bébé dans l'utérus)

V' Liquide céphalo-rachidien (LCR)

V' Le lait maternel

Ne sont pas contaminants (peuvent contenir le VIH mais ne sont pas contaminants):

V' Salive

V' Sueur

V' Sécrétions nasals

V' Larmes

V' Urines

V' Liquide broncho-alvéolaire

I.1.3. Prise en charge des PVVIH

La base de toute prise en charge est le counseling qui seul permet un dépistage volontaire et éclairé. La prise en charge correcte des PVVIH est une prise en charge globale qui comprend:

I.1.3.1. La prise en charge médicale

Depuis la découverte du VIH/SIDA, des progrès remarquable ont été réalisés dans le cadre des recherches de son vaccin et des thérapies empêchant la réplication virale. Tel est le but à moyen ou à long terme visé par la communauté scientifique. En ce qui concerne la thérapie, il est à souligner que depuis ces dix dernières années, les antirétroviraux (ARV) sont devenus de puissantes armes de lutte contre le VIH en inhibant la réplication. Malheureusement ces médicaments sont incapables d'éliminer le virus de l'organisme. Ainsi, la thérapie actuelle recourt aux soins palliatifs et traitement des infections opportunistes, et au traitement antirétroviral.

12

I.1.3.2. Traitement des infections opportunistes

a) Introduction

La prévention et le traitement des infections opportunistes représentent un niveau intermédiaire de soins du SIDA. La plupart des infections opportunistes (IO) peuvent être traitées sans difficultés et à moindre coût.

b) Définition

Infection Opportuniste : Il s'agit d'une infection provoquée par des organismes qui ne provoqueraient pas la maladie chez une personne dont le système immunitaire fonctionne bien. Les PVVIH sont particulièrement sensibles aux IO et cela résulte de:

V' L'immunosuppression

V' Le stress psychologique, qui peut influer sur le système immunitaire V' L'appauvrissement de l'état nutritionnel

Les coïnfections à des pathogènes tels que la TB et la malaria augmentent la charge virale du VIH et accélèrent donc la progression de la maladie. Par conséquent, la prévention d'autres infections comme les IST, la malaria et la TBC peut présenter un avantage clinique pour le VIH.

I.1.3.2 Traitement antirétroviraux (ARV)

Définition des ARV: Les ARV ou Antirétroviraux sont des médicaments qui fonctionnent en inhibant l'action de l'un ou l'autre ou encore des deux enzymes virales essentielles à la réplication du VIH, la TRANSCRIPTASE INVERSE et la PROTEASE. Ils sont donc à la fois des inhibiteurs de la transcriptase inverse (ITI) ou Antitranscriptase, et des inhibiteurs de la protease (IP) ou antiprotease.

Les soins palliatifs et le traitement des infections opportunistes ne stabilisent pas la progression de la pandémie du VIH et ne diminuent pas la déchéance du système immunitaire. Seuls les antirétroviraux actuellement attaquent directement le VIH. Cependant, la combinaison d'au moins trois sortes d'antirétroviraux est requise.

13

I.1.3.2 Traitements antirétroviraux de première intention recommandés

Les pays sont invités à adopter une démarche de type santé publique pour faciliter l'utilisation des antirétroviraux quand les ressources sont limitées. Une telle approche à une double implication:

? D'une part, des programmes adaptés de traitement antirétroviral, doit être mis au point ? D'autre part, le traitement antirétroviral doit être standardisé

Il est suggéré en particulier que les pays sélectionnent pour l'usage à grande échelle un seul traitement de première intention et un nombre limité de traitements de deuxième intention sachant que les personnes intolérantes ou en échec thérapeutique avec les protocoles de première et de deuxième intention devront être adressées à des médecins spécialisés qui définiront un traitement individualisé.

Certains éléments devront être pris en compte dans le choix des schémas thérapeutiques antirétroviraux, tant au niveau des programmes que chacun des patients : activité du traitement, profit des effets secondaires, maintien des possibilités futures de traitement, observance présumée d'un schéma thérapeutique donné par la population de patient considérée, état de santé (coïnfections, anomalies métaboliques médicamenteuses par exemple), grossesse ou risque de grossesse, traitements contaminants (en raison des risques d'interactions virales résistantes, coût et accessibilité. D'autres facteurs peuvent devoir être considérés quand les ressources sont limitées :

Accès à un petit nombre d'antirétroviraux seulement insuffisance des infrastructures sanitaires, nécessité de faire parvenir les médicaments dans les zones rurales, incidence élevée de la tuberculose et de l'hépatite B et / ou C, présence enfin de plusieurs groupes et sous-types de VIH.

I.1.3.3 Quand débuter le traitement?

14

Dans le cadre des programmes de traitement antirétroviral en situation de ressources limitées, l'OMS recommande de débuter le traitement des adolescents et des adultes infectés par le VIH dans les cas suivants:

V' Maladie à VIH de stade IV (Stade OMS) (SIDA clinique quelque soit le nombre de CD4 ; V' Maladie à VIH de stade I, II ou III (stade OMS), avec un nombre de CD4 inférieur à 200/mm3 ;

V' Maladie à VIH de stade II ou III (stade OMS) avec un nombre total de lymphocytes inférieur à 1200/mm3 ;

Les pays sont invités, chaque fois que possible, à utiliser la numération des CD4 dans leurs programmes de traitement antirétroviral, et à envisager l'emploi des méthodes simples et peu coûteuses qui existent maintenant pour pouvoir généraliser la pratique de la numération.

A la place du nombre total de CD4 (numération de CD4), on peut utiliser le pourcentage de CD4. Un pourcentage de CD4 inférieur à 15% correspond à une numération des CD4 inférieur de 200/mm 3. Si la numération exacte des CD4 est impossible, on peut aussi utiliser un nombre de lymphocytes totaux égal ou inférieur à 1200/mm3 comme indicateur de la décision thérapeutique en présence d'une maladie à VIH symptomatique (c'est-à-dire) stade II ou III de l'OMS

Si le nombre total de lymphocytes est mal corrélé au nombre de CD4, associé au stade clinique, c'est un marqueur utile de pronostic et de survie. La mesure de la charge virale (par dosage).

I.1.4. Accessibilités aux Antirétroviraux (ARV)

Il y a moins de dix ans, une personne vivant avec le VIH/SIDA n'avait guère d'espoir. L'infection par le VIH conduisait à une dégradation inexorable, pour aboutir à la destruction complète du système immunitaire et à la mort. L'introduction des antirétroviraux en 1996 a constitué un tournant pour des centaines de milliers de personnes ayant accès à des systèmes de soins de santé perfectionnés. Incapable de guérir le VIH/SIDA, les ARV ont cependant permis une réduction spectaculaire de mortalité et de la vie de nombreuses personnes vivant avec le VIH/SIDA.

15

Aujourd'hui, nous sommes à nouveau à un tournant et cette fois c'est des pays en développement qu'il s'agit. Grâce aux efforts de centaines de particuliers et de militants, d'ONG, de gouvernements, d'organismes du système des nations unies et du secteur privé, le prix des ARV a diminué et nous sommes maintenant en mesure d'envisager une amélioration de l'accès à ces produits dan les pays à ressources limitées.

L'amélioration de l'accès ne sera pas possible en l'absence d'une approche claire de santé publique propre à promouvoir l'usage rationnel et sûr de ces précieux médicaments particulièrement actifs. Ces recommandations techniques, élaborées avec l'appui des National Institutes of Health des Etats-Unis, constituent une telle approche et visent à promouvoir l'utilisation des schémas thérapeutiques standardisés et une surveillance simplifiée. Elles recommandent les normes à respecter pour l'introduction à grande échelle des ARV en évitant leur mésusage, condition

Indispensable pour assurer, un bon respect du traitement par les patients et une prescription approchée.

L'OMS estime qu'en 2002, environ 6millions des personnes dans les pays, en développement ont un besoin immédiat d'un traitement antirétroviral indispensable à la survie. Or seules 230000 d'entre elles y ont aujourd'hui accès, dont la moitié dans seul pays, le Brésil.

Il est important de décupler ainsi le chiffre actuel pour des nombreuses raisons. Trois millions de personnes se verront ainsi offrir une espérance de vie plus longue, un meilleur accès au traitement stimulera la prévention et l'on enregistrera aussi des répercussions positives sur le développement socio-économique à mesure que les personnes touchées vivront plus longtemps et mèneront une vie plus productive22.

I.1.5. Avantages thérapeutiques

a) Avantages

Sanitaire:

? Amélioration de l'état général de santé

L'analyse des caractéristiques sociodémographiques de l'échantillon montre que les hommes enquêtés sont un peu plus souvent en union (68%) à l'inverse des femmes (25%). Chez les

16

V' Réduction de sejour hospitalier

V' Réduction des infections opportunists

V' Réduction de la charge virale

V' Augmentation de CD4

V' Augmentation de la survie

Les avantages des schémas thérapeutiques basés sur une association de deux inhibiteurs nucléosidiques et un inhibiteur non nucléosidiques sont les suivants: Les médicaments sont largement disponibles, leur coût est abordable, le nombre de comprimés à prendre est raisonnable, et ces schémas thérapeutiques ont une bonne activité.

b) Inconvénients

Leurs inconvénients principaux sont les risques d'apparition d'une résistance de virus et les risques d'hepatoxicité de la névirapine (NVP); à cela s'ajoute la nécessité d'avoir deux schémas thérapeutiques distincts pour les hommes et les femmes, en raison du risque tératogène de l'éfavirenz (EFZ) qui interdit son utilisation chez la femme enceinte ou en âge de procréer ayant un risque de grossesse non désirée. A cela nous pouvons ajouter la survenue des effets secondaires mal supportés par les PVVIH et la rupture de stock

I.2. ETUDES DEJA FAITES EN RAPPORT AVEC CE SUJET DE RECHERCHE I.2.1. Etudes faites sur les caractéristiques sociodémographiques des PVV sous ARV

Une étude intitulée « impact du soutien nutritionnel intégré pour les patients sous traitement antirétroviral » menée au Burundi en 2000, en rapport avec les caractéristiques sociodémographiques des enquêtés a constaté que la majorité (77%) était composée de femmes. Nous distinguerons les caractéristiques de l'échantillon par sexe pour pouvoir observer d'éventuelles différences de genre. La même étude a trouvé que la population urbaine était la plus représentée avec une proportion de 81%.

17

femmes, ces différences s'expliquent par une très forte proportion de veuves (54% soit un rapport de 1 à 4). On note que l'échantillon enquêté est plus âgé (âge médian de 41 ans). En bref, chez les enquêtés, les hommes sont plus souvent mariés ou veufs, et les femmes plus souvent veuves que dans la population générale. Cette disparité entre les taux de la population étudiée et la population générale montre un lien entre VIH, le statut dans le ménage et le statut matrimonial. Au vu de la proportion des veufs et veuves et de la proportion très importante de femme chefs des ménages, il semble bien que le VIH ait bouleversé les structures familiales.

Les premiers' à décéder dans la première vague de l'épidémie ont été les hommes, et les femmes sont maintenant les plus infectées, ce qui correspond à la deuxième vague de l'épidémie au Burundi.

En 2010, une étude intitulée « les facteurs influençant les comportements sains chez les PVVIH du district de Nyaruguru cas précis des centres de santé Nyantanga et Muganza » menée par DUSABE Josée et MANIRAKIZA Jean Bosco dirigés par Athanase KAREMERA (MPH) pour l'obtention du diplôme de graduat en Sciences infirmières. En rapport avec les caractéristiques sociodémographiques des enquêtés, cette étude a constaté que plus des 50% des PVVIH enquêtées se trouvent dans la tranche d'âge de moins de 35 ans et 48% sont de plus de 35 ans. En rapport avec le sexe, 39,4% sont du sexe masculin contre 60.6% du sexe féminin ; 55% des PVVIH vivent en union avec leurs partenaires au moment où 11% sont séparées ou divorcées. L'étude a remarqué que presque la totalité des enquêtées sont des agriculteurs qui représentent une proportion de 81% ; 35% est analphabète alors que 65% ont fait au moins l'école primaire et 73,5% des enquêtées sont des membres des associations des personnes vivant avec le VIH/SIDA.

I.2.2. Etude faite sur les facteurs socio-économiques

Une étude menée au Mali sur les caractéristiques socio-économiques des PVVIH sous ARV en 2003 a trouvé que ces personnes sont globalement moins instruites que la population de référence (non affectée par le VIH) car 16% des enquêtés n'ont bénéficié d'aucun enseignement, 46% a suivi un enseignement élémentaire seulement et moins de 1% a fait des études supérieures contre 13% dans la population de référence.

18

En rapport avec leurs occupations professionnelles, il y a relativement peu de différences d'activité entre les femmes et les hommes car l'étude a constaté que les femmes sont à peu près aussi actives que les hommes représentant 71% contre 81% des hommes. Les totaux pour les deux sexes ne sont pas les mêmes mais cela s'explique par la différence de pondération par sexe.

(l'échantillon étant à 77% constitué de femmes). Les femmes actives de l'échantillon sont un peu plus souvent à leur compte (38%, essentiellement des emplois indépendants du secteur informel).

Le taux de salarisation masculin et féminin chez les enquêtés qui en résultent ne sont cependant pas très différents. On a remarqué également un chômage plus élevé chez les hommes de l'échantillon (12%) mais semblable chez les femmes (10%). Le sous-emploi (proportion d'actifs occupés qui travaillent un nombre inférieur à 35 heures par semaine), qui est de 25% en général et est plus élevé chez les hommes (36%) que chez les femmes (21%). Ces chiffres sont nettement inférieurs à ceux des autres enquêtes qui ont trouvé par exemple : au Sénégal (47% contre 24% à Dakar), au Mali (58% contre 23% à Bamako), et surtout au Bénin (85% contre 19% à Cotonou). Ces comparaisons internationales nous laissent à penser que le sous-emploi des PVVIH enquêtées doit être à peine supérieur à celui de la population en général. Parmi les personnes de notre échantillon en sous-emploi, 55% ne travaillent pas plus pour des raisons économiques et 41% pour des raisons de santé et généralement, le manque de moyens pour s'installer à son compte, la stigmatisation, les raisons de santé etc.. sont ceux qui font que les PVV ne travaillent pas. En bref, les personnes sous traitement ARV présentent du point de vue de l'activité remarquablement peu de différences avec la population non affectée mais restent économiquement auto-insuffisants suite aux opportunités d'emploi limitées par leur niveau d'étude bas.

20

2.1.2.2. Echantillon

19

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo