2.1.3. L'étudiant
Le Robert (2005) définit l'étudiant comme
étant une personne qui fait des études supérieures et suit
les cours d'une université ou d'une grande école.
Dans le contexte de ce mémoire, il s'agit de
l'étudiant de première année de graduat à l'ISTM
Kikwit.
2.1.4. Le rendement
C'est le produit proportionnel que donne quelque chose.
(Dictionnaire universel, 1995). Ici, nous parlons du rendement scolaire qui est
le résultat annuel des étudiants inscrits en première
année de graduat à l'ISTM Kikwit.
Le rendement scolaire désigne l'évaluation des
connaissances acquises dans le cadre scolaire ou universitaire.
(lesdefinitions.fr/rendementsscolaires).
Un étudiant ayant un bon rendement scolaire est celui
qui a des notes positives aux examens (ou contrôle) qu'il fait tout au
long de l'année scolaire.
Autrement dit, le rendement scolaire sert à mesurer les
capacités de l'élève, tout en révélant ce
qu'il a appris au cours du processus formatif. La capacité de
l'élève à répondre aux attentes éducatives
est également mise en cause. En ce sens que le rendement scolaire est
associé à l'aptitude.
D'autre part, le rendement scolaire est un
phénomène complexe où entrent en jeu plusieurs autres
facteurs qui débordent le plan des capacités intellectuelles. Les
facteurs de personnalité, les causes d'ordre physiologique, d'ordre
social, économique et culturel, l'influencent profondément.
(Bastin, 1966).
A ces facteurs, s'ajoute la difficulté propre à
certaines matières, la grande quantité d'examens pouvant tomber
sur la même date ou encore certains programmes éducatifs assez
étendus et complexes, il y a beaucoup de motifs qui amènent
l'élève à obtenir un rendement scolaire faible.
De son côté, Melanson (2003) conseille, pour
avoir un bon rendement scolaire, il faut une bonne nutrition et une
éducation physique ainsi que les mesures d'hygiène
générale.
En économie de l'éducation, le terme rendement
est utilisé pour mettre en rapport une production et ses
éléments constitutifs (Mialaret, cité par Makuth,
1998).
Le rendement d'un système éducatif se situe
à deux niveaux, l'un interne et l'autre externe. L'appréciation
des résultats de deux démarches n'est pas nécessairement
identique, les indicateurs pour les mesurer n'étant pas toujours de
même nature. En général, le rendement interne mesure le
rapport entre les résultats et les moyens entre les produits scolaires
obtenus et les ressources engagées, entre les outputs et les inputs.
Le rendement externe mesure jusqu'à quel niveau le
système d'éducation réalise ses objectifs
économiques, politiques et socioculturels.
Le rendement interne s'apprécie en termes qualitatifs
et quantitatifs. Le premier aspect mesure les rapports entre les connaissances,
les attitudes et les aptitudes acquises d'une part, et les objectifs
pédagogiques, d'autre part, le deuxième qui assimile le
système à une entreprise, mesure la quantité des produits
finis, diplômés, finissants (outputs) par rapport aux ressources
engagées, c'est-à-dire le nombre d'élèves inscrits,
le nombre d'années passées dans le système, en rapport
avec le coût (les inputs). (Mukoko, 2009).
Comme dit précédemment, le rendement scolaire
positif est qualifié de réussite ou du succès scolaire et
le contraire, d'échec ou l'insuccès.
a) La réussite
scolaire
Dans le dictionnaire de l'évaluation et de recherche en
éducation, De Landsheere (1992, Pg 91) présente la
réussite scolaire comme : « une situation où un
objectif éducatif a été atteint ».
La réussite scolaire, parait dans la littérature
comme un concept très difficile à cerner.
La définition de ce concept varie suivant les objectifs
visés par les acteurs impliqués dans l'action éducative.
Pour certains, elle se définit à partir des notes obtenues par
l'élève. Pour d'autres, elle se définit par la
clôture d'un cycle par l'élève (obtention du
diplôme).
Pour des auteurs comme Bouchard et St Aman (1996), elle doit
viser l'intégration sociale de l'apprenant. Elle est donc
constituée de plusieurs éléments. Comme l'acquisition de
savoirs, d'attitudes et de comportements qui permettront à l'individu
d'intégrer la sphère sociale.
Dans le cadre de ce travail, nous définissons la
réussite scolaire comme : « l'obtention de la note
de passage et plus pour chaque matière», c'est-à-dire
obtenir une note moyenne ou plus pour chaque matière.
b) L'échec
scolaire
De Landsheere (1992, Pg 91) donne de l'échec scolaire
la définition suivante : « situation où un
objectif éducatif n'a pas été atteint ».
Le Robert (2005) dit que l'échec est le fait de ne pas
réussir, l'insuccès, la faillite d'un projet d'études,
dans notre cas.
Dans ce concept :« échec
scolaire », on voit l'image de l'élève
dépassé par le niveau de l'enseignement, incapable de faire face
à ses tâches, isolé, souvent humilié par son
insuccès, rabroué par ses proches et censé de refaire sa
classe.
Comme l'a signalé Mukoko (2009, Pg 23), les causes
suivantes sont à la base de l'échec : manque ou le retard de
paiement des frais scolaires, l'enseignement mal compris par
l'élève, la mauvaise compagnie des élèves, le
transport difficile, la frustration, etc.
Dans notre système éducatif, est
considéré comme ayant échoué tout
élève qui a obtenu une note inférieure à la moyenne
pour la globalité des matières ; ou n'ayant pas satisfait
à un critère de réussite.
L'échec peut entraîner soit le redoublement, soit
l'abandon scolaire, c'est-à-dire l'élève ayant eu ce
résultat est tenu à refaire sa classe ou d'arrêter les
études sans avoir un titre scolaire du niveau concerné.
c) L'abandon scolaire
L'abandon scolaire est le fait qu'un
élève/étudiant interrompt ses études avant de
terminer la dernière année du cycle (Ali, 2000).
De Landsheere (1982, Pg 97) parle de l'abandon scolaire pour
désigner l'arrêt des études dès que cesse
l'obligation scolaire, où même avant qu'on parle
d'élève défectionnaire, c'est-à-dire qui abandonne
volontairement des études entreprises au-delà de l'obligation
scolaire.
L'abandon scolaire est un concept qui désigne
l'état d'un groupe d'étudiant qui sort d'un système avant
d'avoir achevé avec succès le cycle d'étude
commencé.
La prévention du décrochage scolaire est
récemment devenue une question d'ordre politique en Ontario, disent
Beauchemin et Lemire (1994). Et d'ajouter 33% des élèves de la
province abandonnent leurs études avant d'avoir terminé leur
12ème année. Le gouvernement s'est donc engagé
à réduire ce taux et ce, au cours de cinq prochaines
années. Divers projets ont été mis sur pieds dans le but
d'y parvenir : conférences, ateliers de sensibilisation, projets de
recherches, programmes de maintien et de réintégration. D'autres
initiatives verront vraisemblablement le jour.
2.1.5.Premier graduat
C'est la première classe du premier
cycle dans l'enseignement supérieur et universitaire en
République Démocratique du Congo.
Le premier graduat est donc la classe de recrutement de ce
niveau d'enseignement.
En ce qui concerne l'admission dans l'enseignement
Supérieur et Universitaire en RDC, MPINDA (1999, p. 50), a écrit
qu'à l'époque coloniale, l'admission aux études
d'enseignement supérieur et universitaire était soumise à
une seule condition, la présentation d'un titre de fin d'études
secondaires. C'est ainsi qu'on parlera d'admission sur titre.
Dès 1965, poursuit l'auteur « le
ministère de l'Education Nationale a instauré le concours
d'admission, du fait de la capacité d'accueil limitée de
l'établissement d'enseignement supérieur et universitaire alors
que les effectifs de finalistes du secondaire sollicitant les inscriptions du
niveau supérieur ne faisait que s'accroître » ;
ainsi on parle de l'admission surconcours.
« Vers les années 1980, quand la
crise bâta son plein, le système de l'enseignement se
désorganisa et le concours d'admission fut supprimé (MATESO,
2008, p. 28).
En juillet 2009, le ministre de l'ESU, par
l'arrêté ministériel n°68/MINESU/CABMIN/2009 du 28
juillet 2009 réinstaura deux conditions d'admission, à
savoir :
- pour les candidats qui ont obtenu leur diplôme
d'État avec 60% ou plus, l'admission est sur titre ;
- mais pour ceux qui ont eu moins de 60%, l'admission est sur
concours.
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