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Contribution à  l'optimisation d'un comportement collectif pour un groupe de robots autonomes


par Amine BENDAHMANE
Université des Sciences et de la Technologie d'Oran Mohamed Boudiaf - Doctorat en informatique - Intelligence Artificielle 2023
  

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CHAPITRE 1

FIGURE 1.13 - Résultat d'un processus de fusion de cartes [74]

Les cartes sont aussi un moyen de communication avec l'être humain, car elles permettent à un opérateur de facilement comprendre la structure de l'environnement et visualiser l'état d'avancement d'une mission. Aussi, il sera plus facile de sélectionner graphiquement des points sur une carte pour délimiter une région d'intérêt, que d'insérer un ensemble de coordonnées dans un tableau.

1.4.3 La localisation

Dans la problématique de localisation, le but est de répondre à la question « où est le robot? ». On s'intéresse ici à connaître la position du robot par rapport à un repaire fixe.

Étant donné la nature incertaine de l'environnement en général, cette position est souvent estimée selon une certaine probabilité en se référant à des objets externes, bien qu'il soit possible d'estimer sa position en utilisant des informations internes telles que la vitesse de déplacement du robot et son orientation.

La position d'un robot qui se déplace sur une surface 2D (sol par exemple) est déterminée par deux coordonnées (x, y) et une orientation définie par un angle è. D'un autre côté, un robot qui se déplace sur un espace 3D (robot volant par exemple), nécessite l'utilisation de trois coordonnées (x, y, z) pour déterminer sa position, et trois angles pour déterminer son orientation (á, â, ã). Ces coordonnées définissent la position du robot par rapport à un certain repère.

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Dans les applications réelles de robotique, il est fréquent d'utiliser plusieurs repères pour le calcul des positions. L'un d'entre eux -appelé repère global- est un repère de référence fixe qui sert à calculer la position du robot par rapport au monde qui l'entoure, ce qui permet d'effectuer l'opération de cartographie.

De manière opposée, un repère mobile dont le point d'origine est la position du robot est utilisé pour déterminer la position relative des obstacles en utilisant la distance mesurée par ses capteurs, ce qui est particulièrement utile pendant la phase de navigation pour éviter les collisions. La position de ces obstacles est ensuite recalculée par rapport au repère fixe afin de pouvoir déterminer leurs positions réelles dans la carte de l'environnement. Nous remarquons donc que les problématiques de navigation, de localisation et de cartographie sont fortement liées.

FIGURE 1.14 - Schématisation des différents repères utilisés pour la localisation relative et globale [29]

Le choix du point d'origine pour un repère de référence présente lui aussi son lot de difficultés. Dans un environnement contrôlé, ce point peut être défini par l'utilisateur et sera utilisé pour positionner tout objet modélisé dans l'environnement. Toutefois, ceci n'est pas toujours possible dans le cas où le robot est déployé dans un environnement inconnu au préalable. Il est donc plus judicieux de fixer la position initiale du robot comme point de référence.

Dans un contexte multirobots, ceci devient plus difficile puisque chaque robot possède son propre point de référence. Il est donc important que ces robots synchronisent leurs positions par rapport à un repère commun comme la sélection d'un objet fixe comme point de référence ou en utilisant un moyen de localisation externe, telle que la géolocalisation.

Certains travaux ont démontré que l'échange des positions des robots entre eux permettrait aussi de réduire les erreurs dans leur localisation. Pour cela, chaque robot détermine la position de l'autre robot lorsque celui-ci rentre dans son champ de vision, puis la lui envoie. Celui-ci comparera la valeur reçue avec celle calculée en utilisant ses propres in-

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo