2.3. Volonté de participation politique :
société civile
La volonté de la participation au processus politique
est largement appuyée et consolidée par la société
civile organisée. A la conférence Nationale souveraine, en 1991,
elle a occupé plus des 30% des participations. Au dialogue
Inter-Congolais tenu à Sun city et à Pretoria en Afrique du Sud,
la société civile a joué un rôle de premier plan,
notamment à travers les représentants des confessions religieuses
catholique, protestante, Orthodoxe, et Musulmane. A l'issue de ces travaux
destinés à concevoir et à élaborer un nouvel ordre
politique dans le pays qui a souffert d'une longue dictature et de nombreuses
atrocités de la guerre, la société civile a
été amenée à assurer des fonctions importantes dans
les institutions politiques, spécialement celle dénommées
"institutions d'appui à la démocratie".42
Les diverses organisations de la société civile
jouent un rôle politique évident, mais à des degrés
divers, selon leur objet spécifique. Les plus actives, sur le plan de la
réclamation du droit de participation politique en vue de la
transparence et la bonne gouvernance, sont les organisations qui s'occupent de
défendre des droits de l'homme, les organisations ayant pour objet
l'éducation civique et politique de citoyens, les organisations
féminines (comme les femmes magistrats, les femmes avocates, les femmes
ministres et parlementaires) et dans une bonne mesure, les organisations
syndicales.
42 MBWAKI A., Le monde sous tension : la RDC
s'appelle à voter, éd. Mont Bleu, Paris, 2011, p.27.
43 NDAYWELL E NZIEM I., Histoire
générale du Congo. De l'héritage ancien à la
RDC, duculat, Afrique-Edition, 1998, p.623.
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