LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Construction des variables
Tableau 2 : La taille de
l'échantillon
Tableau 3 : répartition des
enquêtés selon la catégorie socioprofessionnelle et le
sexe
Tableau 4: la situation du
dépouillement
Tableau 5 : Effectifs de fin d'année
scolaire 2015-2016: 1ère année de mise en
oeuvre
Tableau 6 : Résultats de fin d'année
; 1ère année de mise en oeuvre
Tableau 7 : Effectifs de fin d'année
2016-2017, 2ème année de mise en oeuvre
Tableau 8 : Résultats de fin d'année
2016-2017, 2ème année de mise en oeuvre
Tableau 9 : Effectif de fin d'année
2017-2018 ; 3ème année de mise en oeuvre
Tableau 10 : Résultats de fin
d'année 2017-2018 ; 3ème année de mise
en oeuvre
Tableau 11 : Récapitulatif de la situation
des bénéficiaires dans la commune de Bagaré durant les
trois dernières années
Tableau 12 : La situation nationale des centres et
effectifs de l'année scolaire 2017-2018 :
Tableau 13 : Situation de la mise en oeuvre de la
SSA/P par AFDR dans la région du Nord de 2015-16 a 2017-18
Tableau 14 : Effectifs de la CEB de Bagaré
de 2011 à 2019
Tableau 15 : Comparatif de l'évolution des
effectifs de la CEB de Bagaré de 2011 à 2019 Tableau 16 :
Présentation de la contribution des Centres SSA/P en termes d'effectif :
Tableau 17: Situation des élèves
transférés de la première année 2016-2017 à
2018-2019 Tableau 18 : Point des apprenants transférés
pour la première année scolaire
Tableau 19 : Niveau de maintien des apprenants
transférés à l'école primaire et leurs performances
au cours de l'année scolaire 2017-2018 (cohorte 2016-2017)
XI
LISTE DES PHOTOS
Image 1 : apprenants en situation de classe au
centre à passerelle de Niongnongo Image 2 : réunion de
sensibilisation sur les SSA/P dans le village de kindembaye Image 3 : le
seul centre de Korro ouvert cette année 2018-2019 dans la CEB
Image 4 : l'animateur Yacouba BELEM en situation de révision au
centre à Passerelle
de Korro
1
INTRODUCTION GENERALE
La volonté des nations de conjuguer leurs efforts pour
rendre l'éducation accessible à tous a poussé le Burkina
Faso à se conformer aux exigences internationales. Ainsi, le projet
Education pour Tous (EPT) auquel il adhère est une volonté de
résorber le problème d'analphabétisme en Afrique et dans
le monde. Depuis, plus de deux décennies sont passée et le taux
de scolarisation reste faible en Afrique. Selon le rapport mondial Education
Pour Tous (2002), 28 pays représentant plus de 26% de la population
mondiale n'ont atteint en 2015 aucun des objectifs mesurables fixés lors
de la conférence de Dakar en 2000. Ces objectifs sont entre autres,
l'enseignement primaire universel, la réduction de moitié du taux
d'analphabétisme des adultes en général et des femmes en
particulier, l'élimination des disparités entre les sexes dans
l'enseignement primaire et secondaire de même que
l'inégalité entre filles et garçons dans l'accès et
l'achèvement d'un enseignement de base de qualité.
Pays longtemps réputé comme l'un des moins
stables d'Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso dès son accession à
l'indépendance a érigé la formation au rang de
priorité nationale. Cela justifie sans doute sa participation aux
premiers rangs des sommets et conférences organisés dans le monde
et dont les questions de réflexions sont intimement liées
à l'éducation. Et, comme le dit David Atchoarena (1993) : «
la dépendance ne se mesure pas en termes financiers, elle s'exprime
aussi à travers la structure d'enseignement et le contenu des programmes
et des examens. ». Ainsi, après la conférence internationale
de Jomtien en 1990, le Burkina a adopté un Plan National d'Education
Pour Tous (PN/EPT) par lequel il s'engage à atteindre les Objectifs du
Millénaire pour le Développement (OMD) à l'horizon 2025 et
à lutter contre l'analphabétisme. Depuis lors, de multiples
séries d'actions ont été menées dans ce sens et il
s'en est suivi l'adoption de la loi d'orientation en 2007 rendant gratuite et
obligatoire l'enseignement primaire, des opérations de distribution des
kits scolaires et de dotation de vivres aux cantines scolaires sur
l'étendue du territoire. En dépit d'un contexte
microéconomique et démographique relativement difficile
traversé par le pays depuis 1994, d'énormes investissements ont
été effectués dans le secteur éducatif, avec
près de 23,69 % du budget en 2019 (loi des finances 2019) contre 20,00%
en 2018 consentis annuellement au cours des dernières années et
les résultats obtenus sont loin d'être satisfaisants. En effet, la
mise en oeuvre du Plan Décennal de Développement de l'Education
de Base (PDDEB) de 2000-2009 a permis d'atteindre un niveau de scolarisation de
77,6% en 2010. Elle a renforcé aussi l'offre éducative en
augmentant les infrastructures et le personnel enseignant. Mais,
2
malgré ces efforts, le taux d'achèvement
national reste faible, de l'ordre de 58% en 2015 d'après Salamata Alis
Franscisca BAMBARA in Analyse de l'évolution des
inégalités socioéconomiques d'accès à la
scolarisation primaire au Burkina Faso entre 1998 et 2014 ; mémoire
de fin de cycle en master professionnel gestion des projets. Ainsi, la
création et la mise en oeuvre du Plan Décennal du Secteur de
l'Education de Base (PDSEB) pour 20122021 avec comme objectif,
l'accélération du développement quantitatif et qualitatif
de l'offre d'éducation de base, a fait progresser les résultats.
En 2013, on note un taux brut de scolarisation au primaire de 81,3% et un taux
brut d'admission de 92,8%1. On assiste à ce que certains
spécialistes de l'éducation appellent une déperdition
scolaire. Plus prosaïquement, il s'agit d'enfants en situation
d'échec scolaire, par exemple les redoublants, dont le nombre augmente
au fur et à mesure que l'on avance dans les classes et varie de 11,7% au
Cours Préparatoire Première Année (CP1) à 35,1% au
Cours moyen deuxième Année (CM2) selon les Travaux Universitaires
de Madeleine Kaboré/Konkobo sur La déperdition scolaire au
Burkina Faso : causes, conséquences et Perspectives. Tout compte
fait, on relève selon la même source que sur 1000 enfants
entrés au CP1, seulement 383 atteignent la classe de CM2. On
connaît les causes de cette déperdition scolaire : des causes
dites externes et des causes dites internes. Au niveau de l'Etat, il y a
l'insuffisance d'infrastructures. La scolarisation d'un élève
nécessite un investissement financier considérable pour l'Etat.
Et les familles sont pauvres.
Or, il faut compter avec l'achat de fournitures scolaires,
d'un moyen de déplacement, d'une tenue scolaire. Il ne faut pas oublier
les disparités entre filles et garçons. Selon une étude
sur la sous-scolarisation des filles au Burkina Faso, réalisée
par Sanou Fernand en août 1995 85,7% des filles contre 32,5% des
garçons font le ménage avant d'aller à l'école et,
au retour, 70,6% des filles contre 31,6% des garçons font des travaux
domestiques. Ceci influence négativement les résultats scolaires
des filles qui n'ont pas assez de temps pour étudier. On connaît
également les conséquences de cette déperdition scolaire.
D'où l'institution des centres à passerelle du projet
dénommé Stratégie de Solarisation
Accélérée/Passerelle (SSA/P) au Burkina Faso pour
juguler le problème de l'accès à l'éducation
scolaire.
C'est dans le souci d'évaluer la contribution de cette
nouvelle approche que nous menons cette étude sous le thème
: évaluer la contribution de projets de
scolarisation non formelle au système scolaire au Burkina Faso: cas de
la Stratégie de Scolarisation
1 Annuaire statistique MENA : 2013
3
Accélérée/Passerelle (SSA/P) de 2015
à 2019, qui partira de la commune de Bagaré où le
projet intervient depuis octobre 2015. Ainsi, cette étude a une double
importance, à savoir :
théorique, où elle donnera au
monde de la recherche un document sur l'apport du projet SSA/P, et,
pratique qui permettra aux décideurs de
l'éducation d'avoir un regard sur l'action des ONG en faveur de ce
secteur et de prendre les dispositions qui siéent.
Notre travail est organisé ainsi qu'il suit :
Première partie : cadre conceptuel et
méthodologique
? chapitre 1 : cadre théorique de la recherche
? chapitre 2 : cadre méthodologique de l'étude
Deuxième partie : cadre pratique de l'étude
? chapitre 3 : présentation du cadre de l'étude
? chapitre 4 : présentation, analyse des résultats,
remarques et recommandations
PREMIERE PARTIE : CADRE CONCEPTUEL ET
METHODOLOGIQUE
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5
Cette première partie du document de la recherche nous
indique le cadre conceptuel au premier chapitre où les
différentes définitions clarifient les concepts clés qui
s'y trouvent. Elle est aussi l'occasion qui a permis de décliner la
méthode de travail adoptée dans la recherche à travers son
deuxième chapitre.
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