2.7.1.2. Les matrices syntactico-sémantiques
:
2.7.1.2.1 .Conversion :
C'est un procédé linguistique, Elle consiste
à des changements sur les catégories grammaticaux, par exemple un
nom qui devient un adverbe.
2.7. 1. 2. 2. Métaphore :
A ce propos, le dictionnaire de linguistique précise que :
«La métaphore est une figure de rhétorique qui consiste dans
l'emploi d'un mot concret pour exprimer une notion abstraite, en l'absence de
tout élément introduisant formellement une comparaison
[...]» (DUBOIS J.,1994 , [301-302]).
2.7.1.2.3. Métonymie :
C'est un effet de style qui désigne un concept par un
autre concept. Selon le dictionnaire petit Larousse illustré : « la
métonymie c'est un procédé par lequel on exprime l'effet
par la cause, le contenu par le contenant, le tout par la partie, etc. »
(1988 :P632).
Exemple :
Chapitre II : La création lexicale et la définition
de néologie et du néologisme.
Nous avons bu une excellente bouteille de Hamoud
/excellente bouteille désigne le contenu de la limonade.
2.7.1. 2.4. Autres figure :
La figure de style c'est une manière d'exprimer .Dans
cette optique, une figure de style est un procédé
d'écriture ou d'expression pour le but de modifier le langage ordinaire
à le langage plus expressif. Parmi les principales figures de style (la
comparaison, la métaphore, la déformation,
l'anaphore).....Etc.
2.7.1.2.4.1. Déformation :
Ce terme signifie le mode de la création lexicale pour
exprimer l'humeur ou la comédie. Exemple :
? Tilifon : c'est nom masclin obtenu par déformation qui
signifié le téléphone.
2.7.1.3. Matrices morphologiques :
2.7.1.3.1 .Troncation :
D'après le dictionnaire linguistique : « On appelle
une troncation ou apocope un procédé courant d'abréviation
consistant à supprimer les syllabes finales d'un mot polysyllabique ;
les syllabes supprimés peuvent correspondre à un morphème
dans une radio (radiographie), une dactylo (dactylographe), mais les coupures
se produisent le plus souvent arbitrairement après la deuxième
syllabe : vélo (vélocipède), frigo (frigorifique). Dans la
langue populaire, la troncation s'accompagne parfois de l'addition ou paragoge
de la voyelle o : un prolo (prolétaire), un apéro
(apéritif). »(1994 ,P:496).
Exemple :
? Prof : Professeur ? Net : Internet ? Dr : Docteur
37
Chapitre II : La création lexicale et la définition
de néologie et du néologisme.
2.7.1.3.2 .Siglaison :
Franck Neveu définit la siglaison, dans son dictionnaire
des sciences du langage comme étant «un procédé de
formation lexicale caractérisé par la réduction
d'unités syntagmatique ou phraséologique à la lettre
initiale de leurs principaux consistant lexicaux exemple : Conseil Nationale
des universités CNU) » (2004 : 267).D'autre exemple : Auto
De même; Le sigle représente une économie de
la langue car il réduit plusieurs mots en un seul mais sous une autre
forme celle des sigles. Les sigles se sont multiplies et se sont
développes cette dernière décennie étant donne que
le monde a connu un bouleversement dans tous les domaines surtout des
découvertes scientifiques et technique (J. Tournier ,1988 : 142). Pour
J. Pruvost et J.F. Sablayrolles, la siglaison comprend les sigles qui
consistent à épeler les lettres un par un et les acronymes
consistent à prononcer des syllabes comme un mot ordinaire. On peut
prendre les sigles et les acronymes comme des bases de dérivation pour
des termes par exemple O N U pour Onusien et S M I G pour Smigard (J. Provost
et J.F.Sablayrolles ,2003 :114).
2.7.1.4.La matrice pragmatique :
2.7. 1.4. 1.Détournement :
Le détournement s'agit des slogans, des phrases, des
expressions et des locutions.....etc. Dans ce contexte ; Sablayrolles et
Pruvost écrivent dans ce sens : Le détournement d'une
unité lexicale longue et complexe, locution ou séquence
mémorisée par de nombreux sujets parlants (proverbes, titres
d'oeuvres, citations de classiques, petites phrases d'hommes
célèbres, fragments de chansons enfantines, etc.), combine
à la fois ce qui est figé et ce qui est mémorisé
ainsi que de l'innovation dans la modification (ajout, suppression,
remplacement) d'un élément de cet ensemble. (Pruvost et
Sablayrolles, 2003, p. 115)
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