PREMIÈRE PARTIE :
DETTE EXTÉRIEURE ET CROISSANCE ÉCONOMIQUE EN
AFRIQUE SUBSAHARIENNE
Mémoire PTCI 16
INTRODUCTION DE LA PREMIÈRE PARTIE
DETTE EXTÉRIEURE ET PERFORMANCE ÉCONOMIQUE EN
AFRIQUE SUBSAHARIENNE
Mémoire PTCI 17
Mémoire PTCI 18
DETTE EXTÉRIEURE ET PERFORMANCE ÉCONOMIQUE EN
AFRIQUE SUBSAHARIENNE
La croissance économique considérée comme
l'un des quarts angles du carré magique de Kaldor, revêt une
importance indéniable en tant qu'objectif de politique
économique. L'un des principaux avantages d'une bonne croissance
économique est qu'elle génère au niveau des investisseurs
(internes et externes), un sentiment accru de confiance quant à
l'évolution future de l'économie. Ce sentiment stimule
positivement la hausse des investissements et par effet de domino une baisse du
chômage et plus de recettes fiscales pour l'Etat qui seront
réinvesties dans l'économie, empilant encore plus positivement
l'évolution de la croissance économique (Mankiw, 2010).
C'est davantage ce dernier critère qui fait la
particularité de la croissance économique. Non seulement ils
contribuent à la formation brute de capital des pays, mais aussi, ils
ont des effets de contagion sur les autres secteurs d'activité.
Malheureusement, les statistiques présentent une inégale
répartition des taux de croissance économique à travers le
monde. S'il est avéré que leur niveau en Afrique Subsaharienne a
augmenté depuis le début des années 2000, force est de
constater que cette région possède néanmoins les plus
faibles taux de croissance dans le monde. D'après les données de
la CNUCED (2018), on observe que les taux de croissance économique en
Afrique subsaharienne sont passés de 6,36 ; 4,24 et 6,52 % du PIB en
2002, 2003 et 2004 respectivement à environ 2,81 ; 1,19 et 2,54 % du PIB
en 2015, 2016 et 2017 respectivement. Dans le même temps,
l'évolution des taux de croissance économique en Amérique
Latine et Caraïbe a été de 0,09 ; -0,35 et 1,66 % du PIB en
2015, 2016 et 2017 contre 0,29 ; 1,55 et 6,34 % du PIB pour les trois
premières années. L'Asie de l'Est et le pacifique, qui est
devenue la première destination des IDE dans le monde, a reçu
environ 4,13 ; 4,04 et 4,58 % du PIB en 2015, 2016 et 2017 respectivement
contre 3,59 ; 4,25 et 5,15 % pour les trois premières années.
Cette difficulté à laquelle font face les pays
d'Afrique subsaharienne dans l'atteinte et le maintien des taux de croissance
comme celui de 2010, qui garantirait une meilleure condition de vie à
leurs citoyens, nous pousse à nous interroger sur le rôle joue par
la dette extérieure dans l'évolution des taux de croissance de
ces économies. D'où la justification de notre travail. Pour ce
faire, cette présente étude s'articule en deux parties :
Chapitre 1 : Analyse théorique de la relation Dette
extérieure et croissance économique
Chapitre 2 : Analyse empirique de la relation Dette
extérieure et croissance économique en Afrique
subsaharienne
DETTE EXTÉRIEURE ET PERFORMANCE ÉCONOMIQUE EN
AFRIQUE SUBSAHARIENNE
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