7. Méthodologie
En vue de tester nos hypothèses, notre
méthodologie a consisté d'une part à faire une analyse
descriptive et d'autre part à procéder à une analyse
économétrique. L'influence de la dette extérieure sur la
croissance économique en Afrique subsaharienne a été mise
en évidence à travers un modèle en panel dynamique
estimé par la méthode des moments
généralisés en systèmes (GMM) de Arellano-Bover
(1995)/Blundell-Bond (1998). Quant à l'influence de la dette
extérieure sur la stabilité économique, nous avons fait
recours à la méthode des doubles
Mémoire PTCI 15
DETTE EXTÉRIEURE ET PERFORMANCE ÉCONOMIQUE EN
AFRIQUE SUBSAHARIENNE
moindres carrés (DMC). Pour cette dernière, nous
avons dû effectuer au préalable un test de spécification
dit test de Hausman pour décider de la forme du modèle à
retenir. Le plus intéressant avec ces deux méthodes est qu'elles
permettent de corriger d'éventuels problèmes
d'endogenéité. Par ailleurs, les données utilisées
dans le cadre de notre travail proviennent des sources secondaires. Il s'agit
des Worldwide Governance Incators (WGI 2018) et des World Development Indicator
(WDI 2018) pour les indicateurs de la dette extérieure et des variables
macroéconomiques ; en ce qui concerne les données sur les IDE,
nous avons eu recours à la base de la CNUCED et celles relatives aux
investissements domestiques proviennent de la base de données du FMI
(ICSD 2015). Notre champ d'étude couvre tous les pays d'Afrique
subsaharienne sur la période 2002-2017. Toutefois, compte tenu de
l'absence de données sur certains pays, ils ont été
retirés de notre échantillon. Ces pays sont : le Djibouti,
l'Érythrée, le Lesotho, le Libéria, Sao Tomé et
Principe, les Seychelles, la Somalie, le Soudan et le Soudan du Sud.
8. Organisation du travail
La bonne gestion de la dette extérieure d'un pays, peut
booster ses performances économiques. Compte tenu, de l'importance des
indicateurs de performances économiques dans le processus de
développement d'un pays, nous avons tenu à analyser les facteurs
qui peuvent permettre leur accroissement. En particulier, dans le cadre de
notre travail, nous nous intéressons à la dette
extérieure. En outre, bien qu'intégrant plusieurs dimensions,
nous avons trouvé judicieux de traiter conjointement ses dimensions
solvabilité et soutenabilité pour éviter de tomber sur la
problématique des variables omises. Ainsi, tout en tenant compte de leur
spécificité, nous avons opté pour un plan à deux
parties à savoir :
Partie I : Dette extérieure et Croissance
économique en Afrique Subsaharienne. Partie II : Dette extérieure
et Stabilité économique en Afrique Subsaharienne.
DETTE EXTÉRIEURE ET PERFORMANCE ÉCONOMIQUE EN
AFRIQUE SUBSAHARIENNE
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