WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les relations politiques Iran-USA 1979-2002.


par Doumbia ALI
Université Félix Houphouet Boigny d'Abidjan - Master d'histoire contemporaine 2017
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Chapitre I : LA CRISE DES OTAGE SAMERICAINS 1979-1981

La crise des otages Américains à Téhéran a été un tournant très décisif dans les rapports entre les Etats Unis d'Amérique et l'Iran. L'une de ses conséquences majeures fut la rupture diplomatique entre les deux pays. Dans ce chapitre il sera question d'abord de montrer les origines et manifestions de la prise des otages et ensuite ses conséquences tant pour Washington que pour Téhéran.

I- DE LA PRISE DES OTAGES AMERICAINS A LEUR LIBERATION

La crise des otages Américains en Iran correspond à un épisode de tension internationale entre l'Iran et les États-Unis d'Amérique survenue du 4 novembre1979 au 20 janvier1981. Pendant 444 jours, cinquante-deux diplomates et civils Américains ont été retenus en otage par des étudiants iraniens dans l'Ambassade des États-Unis d'Amérique à Téhéran, d'analyser les causes, les enjeux et le dénouement dans cette partie.

1- Les causes de la prise des otages et le rôle des étudiants

La dignité des Iraniens et de leur Etat devrait s'affirmer à travers de grandes actions qui doivent montrer aux alliés d'hier surtout aux Américains leur détermination à tourner réellement la page du Shah et de l'Iran des occidentaux.

Josette Alia et Pierre Blanchet, explique «Pourquoi Khomeiny défie Carter» évoquent cette crise en ces termes : «...Entre le souverain traqué et le peuple prosterné sur le trottoir, il y a une épaisseur de haine que les États-Unis, semble-t-il, ont complètement sous-estimée. «Le chah ? Il a été pour nous pire que Hitler», dit Abol Hassan BaniSadr, membre du Conseil de la Révolution islamique. Alors, fallait-il l'accueillir et le soigner ? Les Américains l'ont fait sans hésiter, en un geste humanitaire que la conscience occidentale tout entière approuve. Mais, en Iran, il en va autrement. États-Unis-chah, chah-États-Unis : la conjonction frappe l'imagination populaire iranienne. Pendant des décennies, les Américains ont, dans l'ombre, conforté le pouvoir et tiré les ficelles de la tyrannie Pahlavi. Pendant des décennies, le petit peuple d'Iran a confondu dans la même

81

haine le chah, «Satan», et son suppôt, l'Amérique, symbole d'un Occident aujourd'hui détesté, rejeté. Alors... Alors, le dimanche 4 novembre, l'irréparable se produit. »124.

Cette envie d'en découdre avec les Américains fait naître une haine très poussée dans le rang du nouveau régime envers leur allié d'hier. Ainsi, des mouvements populaires s'organisent dans le pays sous l'impulsion de l'Ayatollah qui appelle à la désobéissance des Américains. Toutes ces manifestations entrainent la prise des otages de l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique à Téhéran, ouvrant ainsi officiellement la belligérance entre alliés d'hier.

Alors que les Etats-Unis d'Amérique accueillent depuis le 22 octobre le Shah, exilé au Mexique après la révolution islamique de janvier 1979, 400 étudiants s'attaquent à l'Ambassade américaine de Téhéran. Retenus dans un premier temps par les Marines, ils investissent rapidement les lieux et prennent 63 personnes en otage ainsi que des membres de l'administration. Leurs revendications sont claires, que la libération des otages se fasse en échange de la livraison du Shah pour qu'il soit jugé en Iran, et qu'il soit puni conformément à la loi islamique. Mais les Etats-Unis d'Amérique ne souhaitent ni livrer leur ancien allié qu'ils reçoivent officiellement pour raisons médicales, ni céder devant Khomeiny, soupçonné d'être responsable de cette opération. Jimmy Carter pour riposter décide de faire le choix des rétorsions économiques et suspend notamment les importations de pétrole en provenance d'Iran. Mais en vain, alors que seulement treize otages sont libérés dans les premières semaines, cinquante-deux devront attendre 444 jours et l'élection de Reagan pour retrouver la liberté.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe