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Le développement de la prononciation et de l'interaction orale, des migrants adultes arrivés récemment à  Strasbourg, par le biais de la pédagogie de l'expérience


par Sarra Boudechicha
Université de Strasbourg - Master 2 didactique du français langue étrangère, langue d'intégration (FLE/FLI) 2020
  

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Chapitre 05 : Résultat et analyses

Nous avons effectué un entretien avec nos migrants qui ont été scolarisé dans leur pays d'origine, nous avons déduis que la plus part d'entre eux ont eu un apprentissage passif. Ils ont eu un apprentissage transmissible, ils subissaient le savoir. C'est la raison pour laquelle d'ailleurs ils se sont lassés de leurs études et ils ne s'intéressaient pas à l'apprentissage des langues étrangères en particulier.

Cette partie est consacrée à l'analyse des résultats de notre recherche, nous avons effectué des tableaux, des diagrammes ainsi que des figures pour présenter les réponses de nos apprenants aux différents questionnaires. Nous allons d'abord commencé par la présentation de l'observation participante qui récapitule nos différentes observations noté sur les deux grilles d'auto-observation.

5.1. Observation participante :

Cuq (2003 : 181) décrit l'observation comme une technique de recherche développée par les sciences expérimentales. Nos deux grilles d'auto-observation nous ont montré les points faibles de notre public. Nous avons remarqué que différents sons sont quasiment impossibles à prononcé par certains de nos apprenants arabophones étant donné que ces sons sont inexistants dans leur alphabet comme le `'R, U, OU'', etc.

La grille d'observation spécifique aux difficultés de prononciation nous montre que lorsque nous sommes dans une séance avec un cours expérimentale, la posture des échanges des apprenants est plutôt bonne, ils osent parler à voix haute, demander de l'aide ou des précisions, s'exprimer en français même en faisant des erreurs sans prêter attention à leurs erreurs, sans sous soucier de leur accent, ou de leurs mal prononciation, osent corriger oralement si quelqu'un fait des erreurs de prononciations.

La grille d'auto-observations montre qu'ils sont clairement excités, confiants, font des jeux de rôles, des activités expérimentales, prennent des initiatives pour répondre à des questions de compréhension orale, ou pour faire un exercice d'expression orale ou de production orale, répètent auprès de nous si nous leur corrigeons, cela n'est pas le cas toujours, car dans un cours classique par exemple, les apprenants sont plutôt passifs, chuchotent, parlent doucement entre eux, hésitent de parler, n'osent pas prendre des initiatives pour répondre à des questions ou pour faire des exercices d'expression orale, de production orale, ou pour lire un texte etc. Cette analyse nous laisse croire que les cours classiques favorisent leur manque d'estime de soi et leur insécurité langagière, les empêche à prendre des initiatives pour s'exprimer oralement ou pour faire un exercice et pour pratiquer l'oral.

Nous avons également remarqué que le fait de leur faire des remarques de corrections ou des stratégies pour améliorer leur prononciation telles que la répétition intensive etc., en pleins cours classiques semblent les ennuyer mais en plein cours expérimentale semblent les intéresser car ils répètent, ils ont une bonne mine, plutôt souriants or quand on est en plein cours classique lorsqu'il s'agit d'une répétition générale on les entend presque pas.

Pour ce qui est des interactions entre apprenants, nous remarquons que lorsqu'ils sont en pédagogie expérimentale ils utilisent leur langue maternelle et le français dans la majorité des cours, l'usage de la langue maternelle est souvent sous forme de transcriptions, ils écrivent le son français entendu mais en langue arabe et ils le redisent en français, il le prononcent, cela n'est pas le cas lorsqu'ils sont en pédagogie classique car nous avons noté qu'ils interagissent beaucoup plus en leur langue maternelle et c'est rarement qu'ils utilisent le français pour communiquer.

Concernant leur interactions avec l'enseignant (en l'occurrence nous) les apprenants utilisent beaucoup plus la langue française pour demander une explication dans un cours expérimentale (je n'ai pas compris par exemple, svp, madame etc.,) et ils utilisent aussi l'arabe mais seulement quelques fois, or quand on est en plein pédagogie classique, cela n'est pas non plus car nous avons constaté qu'ils privilégient l'usage de la langue partagée avec l'enseignant, pour comprendre une activité, nous les avons invité à parler français et non pas l'arabe dans la classe pendant chaque cours classique.

Pour récapituler, les deux grilles nous montrent que les apprenants ont tendance à s'exprimer en français, à pratiquer la langue et à communiquer et à interagir beaucoup plus durant les séances expérimentale que dans les séances classiques qui semblent les bloquer.

5.1.1. Données recueillies des questionnaires

5.1.2. Questionnaire de profilage :

Nous avons effectué un tableau démonstratif, ci-dessous, qui présente les participants, six des participants sont de genre masculin, trois de genre féminin, ils ont entre 18 et 45 ans, quatre d'entre eux sont de nationalité iraquienne, trois syriens, une marocaine et un turc.

Tableau 03 : Profils des participants :

Les participants

Le pseudo

Le genre

L'âge

La nationalité

01

AB

M

22 ans

Iraquien

02

AD

M

18 ans

Iraquien

03

MA

F

23 ans

Syrienne

04

RK

M

20 ans

Turc/Iraquienne

05

SH

M

20

Iraquien

06

JL

M

24 ans

Syrien

07

HM

F

39 ans

Marocaine

08

FE

F

45 ans

Syrienne

09

MA

M

20 ans

Iraquien

Tableau 04 : Niveau des apprenants selon le Cadre européen commun des langues

Niveau

Niveau à l'écrit

A l'oral

A1

4

7

A2

6

2

Nous observons d'après ce tableau que le niveau linguistique des apprenants est débutant, il est entre le A1 et le A2, selon les références du CECRL, quatre d'entre eux sont au niveau A1 à l'écrit, tandis que six d'entre eux sont au niveau A2 à l'écrit. Pour l'oral sept parmi eux se classent dans le niveau A1, tandis que deux seulement se situe au niveau A2 à l'oral.

Tableau 05 : Vous aimez bouger pour apprendre ou rester assis ? Pourquoi ? (n=9)

Participants

Aime bouger pour apprendre

Aime rester assis pour apprendre

Pourquoi ?

01

 
 

ü J'ai honte de faire des erreurs

02

 
 

ü ü J'aime les deux car tout ce qui m'aide je l'apprécie

03

 
 

ü Je me déplace au tableau je me rappelle de ma réussite ou de mon échec

04

 
 

ü Cela a été la règle dans mon pays

05

 
 

ü C'est mieux

06

 
 

ü J'aime regarder et écouter

07

 
 

ü J'ai des mauvais souvenirs du passé, des exposés, je serai plus à l'aise comme ça

08

 
 

ü Je me concentre comme ça

09

 
 

ü Je suis plein d'énergie et quand je fais un exercice il reste dans ma tête

Nousavons utilisé des questions fermées et des questions ouvertes, deux participants ont répondu qu'ils préfèrent bouger pour apprendre, un seul répondant préfère les deux (rester assis et bouger pour apprendre), six participants préfèrent rester assis pour apprendre. Les réponses ouvertes classées dans la colonne pourquoi justifient les choix des participants, un participant dit qu'il préfère apprendre en restant assis, un autre trouve cela mieux que de bouger, un troisième répondant admet qu'il aime observer et entendre, un quatrième explique que le fait de rester assis l'aide à mieux se concentrer, un cinquième lie cela à une question d'habitude de scolarisation, un sixième avoue qu'il a peur de faire des fautes et préfère rester assis. Un seul participant a donné une réponse neutre en précisant qu'il apprécie tout ce qui l'aide à progresser. Deux répondants préférant bouger pour apprendre en précisant que ce genre d'activité favorise leur mémorisation.

Tableau 06 : Est-ce que vous aimez parler pendant les cours ? Pourquoi ? (n=9)

Participants

Oui

Non

Pourquoi ?

01

 
 

ü C'est la seule occasion où l'on me corrige

02

 
 

ü Je suis débutant

03

 
 

ü C'est le seul endroit où je peux parler

04

 
 

ü Je prononce mal

05

 
 

ü Je suis débutante

06

 
 

ü C'est difficile le français

07

 
 

ü Je pratique la langue et la prof me corrige

08

 
 

ü Cela me permet de parler et d'améliorer ma prononciation

09

 
 

ü Je parle mal, je préfère écrire

Ce tableau montre que quatre apprenants aiment parler dans les cours et les cinq participants restant aiment ne pas parler dans le cours. Pour justifier leurs réponses certains nous réfèrent à l'insécurité langagière et au fait qu'ils sont débutants, la peur de faire des erreurs, ou de prononcer mal, les répondants restants qui aiment parler dans les cours s'expliquent par leur motivation d'être corrigés et leur volonté de développer leur prononciation. La colonne (pourquoi) présente les réponses détaillées de chaque apprenant, nous remarquons la cause de l'insécurité linguistique qui motive les répondants à ne pas aimer parler en classe.

Tableau 07 : Vous préférez lire ou écouter pour apprendre ? Pourquoi ? (n=9)

Participants

Préfère la lecture

Préfère l'écoute

Pourquoi ?

01

 
 

ü Car tout le monde dit il faut lire pour apprendre

02

 
 

ü Je mémorise mieux les nouveaux mots

03

 
 

ü Je n'aime pas être regardé

04

 
 

ü Je m'entraine mieux

05

 
 

ü Je fais des fautes et je prononce mal

06

 
 

ü Ecouter les autres m'aide mieux à apprendre

07

 
 

ü ü J'ai une bonne mémoire je me rappelle de mes fautes

08

 
 

ü La lecture permet de voir le mot et de le mémoriser

09

 
 

ü Je regarde l'enseignante, je l'écoute et je l'imite

Nous comprenonsd'après ce tableau que quatre répondants sont visuels car ils préfèrent lire pour apprendre, nous comprenons aussi que les cinq restants sont auditifs car ils préfèrent l'écoute pour apprendre. Un répondant a répondu qu'il aime les deux. Dans la case « pourquoi » qui permet d'avoir des réponses ouvertes, les répondants justifient leur choix, la cause de l'insécurité langagière revient une autre fois à plusieurs reprise, en générale, leur réponses viennent appuyer notre conclusion.

Tableau 08 : Vous préférez parler pour apprendre ou écrire ? Pourquoi ?

Participants

Préfère parler

Préfère écrire

Pourquoi ?

01

 
 

ü C'est ce dont j'ai besoin au quotidien

02

 
 

ü L'écriture m'aide à me rappeler

03

 
 

ü Je prononce très mal et ça me gêne

04

 
 

ü C'est pour pratiquer la langue

05

 
 

ü Je suis un peu timide

06

 
 

ü On a besoin de règle de grammaire et de conjugaison qu'on ne peut pas apprendre juste en parlant il faut les écrire

07

 
 

ü Nous avons besoin de parler dehors, de communiquer

08

 
 

ü Je ne vise pas de diplôme, juste pouvoir communiquer avec mon entourage

09

 
 

ü Je suis débutante

Les réponses des participants d'après ce tableau, montrent que quatre aiment parler pour apprendre et cinq participants préfèrent écrire pour apprendre. La case « pourquoi » montre que certains préfèrent écrire car ils sont timides ou parce qu'ils sont débutants en français, un autre répondant (6) explique que l'écriture lui permet d'avoir des règles de grammaire et selon lui cela est indispensable pour apprendre le français, il pense qu'il ne peut pas apprendre seulement en parlant à l'inverse du répondant (8) qui estime qu'il n'a pas besoin d'écrire car il ne va pas avoir un diplôme, les participants restants quant à eux justifient leur choix par leur besoins communicatifs, leur envie de pratiquer et de parler la langue.

Tableau 09 : Vous préférez quel type d'activité pour apprendre ? Pourquoi ? (n=9)

Participants

Activité (s) préférée (s)

01

Les jeux de rôle

02

Les dialogues

03

Les dialogues

04

Les jeux de rôle

05

Les activités de grammaire

06

Les exercices de conjugaison, de vocabulaire

07

Les jeux de rôle

08

J'aime la lecture et la dictée

09

Les dialogues

Ce tableau présente les activités préférées des apprenants, trois répondants aiment faire des jeux de rôle, trois d'autres préfèrent les dialogues, le répondant (8) préfère la lecture et la dictée, le répondant (05) dit qu'il a plutôt des préférences pour la grammaire, un dernier répondant (5) précise qu'il aime les exercices de conjugaison et de vocabulaire. Les réponses des répondants laissent comprendre que plus que la moitié d'entre eux ont des préférences pour des activités portant sur l'oral.

Tableau 10 : Que pensez-vous des dialogues pour apprendre une langue ? (n=9)

Participants

Opinion sur les dialogues pour apprendre une langue

01

C'est très bien

02

Cela m'aide beaucoup, je pratique et je parle

03

Ça aide

04

J'aime ça

05

C'est bien

06

C'est bien, ça m'aide

07

J'aime bien cela

08

Cela n'est pas mal

09

Ce n'est pas mal

Ce tableau résume les réponses des participants par rapport à leurs visions sur les dialogues pour apprendre une langue, toutes les réponses sont plutôt positives.

Tableau 11 : Que pensez-vous des jeux de rôle ? (n=9)

Participants

Opinion sur les jeux de rôle pour apprendre une langue

01

C'est chouette j'aime beaucoup

02

J'aime aussi

03

C'est gênant, c'est pour les petits

04

C'est bien

05

C'est un peu difficile

06

C'est cool

07

J'adore

08

J'aime beaucoup

09

C'est gênant

Les réponses des répondants concernant ce qu'ils pensent des jeux de rôles pour apprendre une langue, comme ils se présentent sur ce tableau, sont majoritairement positives, en effet, seulement deux d'entre eux sont négatives, le répondant (09) trouve les jeux de rôle gênants, cela a lié à sa culture d'origine, le répondant (5) a cité l'aspect difficile des jeux de rôle pour lui.

Tableau 12 : Vous préférez faire des activités où vous êtes en action ?

Participants

Oui

Oui mais pas tout le temps

Le plus souvent possible

Non

De temps à autre

01

 
 
 
 
 

ü 02

 
 
 
 
 

ü 03

 
 
 
 
 

ü 04

 
 
 
 
 

ü 05

 
 
 
 
 

ü 06

 
 
 
 
 

ü 07

 
 
 
 
 

ü 08

 
 
 
 
 

ü 09

 
 
 
 
 

ü Ce tableau illustre les réponses des participants portant sur leur préférences de faire des activités où ils sont en action, quatre d'entre eux ont répondu oui mais pas tout le temps, deux participant préfèrent avoir ce genre d'activité où ils sont en action le plus souvent possible, deux autres répondant (le 05 et le 09) préfèrent ne pas faire ce genre d'activité, un seul répondant préfère faire cela mais de temps à autre. Nous remarquons ainsi que plus que la majorité des participants préfèrent faire des activités où ils sont en action, nous l'avons constaté sur le terrain.

Tableau 13 : Est-ce que vous avez l'habitude de faire une expérience pour apprendre ? (n=9)

Participants

Oui

Non

De temps à autre

Jamais

Autre ? Précisez

01

 
 
 
 
 

ü 02

 
 
 
 
 

ü 03

 
 
 
 
 

ü 04

 
 
 
 
 

ü 05

 
 
 
 
 

ü 06

 
 
 
 
 

ü 07

 
 
 
 
 

ü 08

 
 
 
 
 

ü 09

 
 
 
 
 

ü Ce tableau montre qu'aucun de nos participants n'avait l'habitude de faire une expérience pour apprendre. D'après notre discussion avec eux, la plupart d'entre eux ont reçu une scolarité classique, transmissible.

-La place de l'apprentissage du français dans le cursus des apprenants :

La figure suivante présente les réponses à la question du début de l'apprentissage du français.

Figure 01 : Avez-vous appris le français avant de venir en France ? (n=9)

La figure 01, montre qu'un seul répondant parmi les neuf apprenants que nous avons enseigné, a appris le français avant de venir en France, les huit répondants restants n'ont jamais appris le français de leur vie avant de venir en France. Ces réponses nous affirment que les participants n'ont pas de bases en langue française, le français n'est pas souvent surtout dans les pays du moyen orient.

Figure 02 : Pourquoi voulez-vous apprendre le français ? (n=9)

Ce diagramme illustre ce qui motive les participants à apprendre le français, la majorité veut apprendre car maitriser la langue va leur permettre de s'insérer professionnellement, deux répondants ont justifié leur réponse par leur volonté de poursuivre leurs études et se sont les plus jeunes participants du groupe. Les réponses des participants restants sont approximativement proches, en citant leur volonté de communiquer avec les autres et s'intégrer en société et donc pour leurs besoins communicatifs.

-Stratégie d'apprentissage du français :

Figure 03 : Comment faites-vous pour apprendre une langue ? (n=9)

Ce diagramme montre les réponses des participants, deux ont répondu que l'écriture des mots répétitive leur aide à apprendre une langue, trois répondants précisent que c'est la transcription phonétique qui les aide à apprendre une langue, trois répondants affirment que la traduction les aide, ils ont cité Google traduction.

Figure 04:Quel type d'exercice préfériez-vous ? (n=9)

La figure 04 montre les type d'exercices préférés par les répondants, en effet, pour répondre à cette question les participants avaient le choix de cocher les cases qu'ils préfèrent (choix multiples), nous remarquons une grande préférence pour les exercices de prononciation suivie par ceux du vocabulaire, en troisième lieu, vient la préférence pour les exercices de grammaire, en quatrième lieu la préférence pour les exercices de discussion et ceux de création. La préférence la moins cochée est celle des exercices de découvertes. La figure illustre l'envie des apprenants de progresser oralement étant donné qu'ils préfèrent faire des exercices de prononciation et de vocabulaire.

5.1.3. Données recueillies à partir du questionnaire portant les cours expérimentaux :

Figure05: Que pensez vous sur les cours expérimentaux ? (n=9)

Selon ce graphique, la grande majorité des répondants trouvent un bon nombre des cours expérimentaux qu'ils ont eu, très utiles, la moitié restantes des cours expérimentaux a été classée facile à comprendre et une petite minorité des cours expérimentaux a été jugée comme un peu utile. L'avis commun que les participants portent sur les cours expérimentaux selon ce graphique est plutôt positif.

Figure 06 : Ces cours expérimentaux ont favorisé quelle compétence ? (n=9)

Ce graphique nous résume l'avis des participants portant sur la compétence favorisée par les cours expérimentaux qu'ils ont eu, les répondants avaient le choix de cocher différentes cases, sept répondants pensent que l'ensemble des cours expérimentaux ont favorisé leur compétence orale, quatre répondants pensent que ces cours ont favorisé plutôt la compétence écrite. Trois apprenants estiment que ces cours ont favorisé et la compétence écrite et la compétence orale.

Figure 07 : Que pensez-vous des activités expérimentales ? (n=9)

D'après la figure 07, nous déduisons que les répondants ont aimé la plupart des activités expérimentales, concernant leurs avis sur les activités expérimentales tous pensent qu'elles sont bien pour apprendre et qu'elles sont amusante, aucun répondant n'a répondu que ces activités sont du temps perdu ou qu'elles sont ennuyantes. Nous pensons que cela est normal étant donné que c'est quelque chose de nouveau pour eux qu'ils n'ont jamais fait auparavant. Nous avons constaté aussi leur joie, plaisir et implications dans les activités expérimentales que nous lui ont proposées.

Tableau 14 : Que pensez-vous des activités expérimentales qu'on a fait en classe, vous avez une vision positive ou négative ? Pourquoi ?

Apprenants

Vision positive

Vision négative

Pourquoi ?

01

 
 

ü Je sens que j'ai fait des progrès

02

 
 

ü J'ai appris des choses

03

 
 

ü Grâce à ses activités mon niveau a augmenté

04

 
 

ü J'ai fait des progrès

05

 
 

ü Au final ces activités sont toujours un plus pour moi

06

 
 

ü C'est très intéressant, j'apprends bien

07

 
 

ü Ça m'a beaucoup aidé, je prononce mieux

08

 
 

ü Tout ce qu'on apprend est un plus pour nous

09

 
 

ü C'est nouveau, ça a amélioré mon niveau

Le tableau 14 montre que tout les apprenants ont une vision positive sur les cours expérimentaux qu'ils ont fait en classe, aucun participant n'a coché la case de « vision négative », de plus nous avons choisi de mettre en place une question ouverte à travers le « pourquoi » pour avoir plus de précisions de la part des participants, nous avons classé leur réponses dans le tableau, la plupart des répondants comme le montre le tableau parlent de la notion de progrès, de développement de niveau et de la prononciation que ces activités expérimentales leur ont permis.

Tableau 15 :Avez-vous appris des stratégies pour communiquer grâce aux activités expérimentales qu'on a faites en classe ? Lesquelles ?

Apprenants

Oui

Non

Stratégie apprise pour communiquer grâce aux activités expérimentales

01

 
 

ü Expérimenter nous aide à apprendre

02

 
 

ü Je reste débutante mais avec ce genre d'activités je pourrai faire des progrès

03

 
 

ü Observer et reproduire

04

 
 

ü La reproduction des exemples de l'enseignante aide à l'acquisition du savoir

05

 
 

ü Ecouter, réécouter, observer, répéter, toucher

06

 
 

ü Le fait de voir la prof et mes camarades parler, répéter, me faire répéter m'aide à communiquer

07

 
 

ü Essayer, échouer, recommencer, réessayer, arriver à apprendre

08

 
 

ü Parler, répéter, demander à l'enseignante de corriger la prononciation

09

 
 

ü Quand je fais quelque chose ou je participe à le faire, je le répète je l'apprends et je le prononce mieux


Selon le tableau 15, nous comprenons que tous les participants ont répondu oui, qu'ils ont appris des stratégies pour communiquer grâce aux activités expérimentales qu'ils ont faites en classe. Aucun participant n'a coché la case non. Pour ce qui est de ses stratégies nous les avons classés dans le tableau, pour les résumer le terme de répétition orale, d'observation et de reproduction ou encore d'expérimentation reviennent dans quasiment tout les propos des participants.

5.1.4. Données recueillies à travers le questionnaire concernant les cours classiques :

Figure 08 : Que pensez-vous des cours classiques ? (n=9)

La figure 08 montre que tous les participants trouvent une grande partie des cours classiques difficiles à comprendre, parmi tous les cours classiques une petite minorité de ces cours a été jugée facile à comprendre. Pour ce qui est de l'utilité, la majorité des participants pensent que ces cours ne sont pas du tout utiles, seulement très peu de cours classiques ont été jugée très utile de la part de nos répondants.

Figure 09 : Que pensez-vous des activités classiques ? (n=9)

Comme le montre le diagramme nous observons que la plupart des les répondants n'ont pas aimé les cours classiques contre très peu qu'ils les ont aimé. Pour ce qui est de leurs avis sur ces cours, la majorité pensent que ces cours sont du temps perdu et qu'elles sont ennuyantes, contre une minorité qui pensent que ces activités sont amusantes.

Figure 10 : Ces cours classiques ont favorisé quelle compétence ? (n=9)

Le diagramme résume l'avis des participants sur la compétence favorisée par ces cours classiques, cinq répondants estiment que ces cours n'ont favorisé aucune compétences, deux d'entre croient que ces cours ont favorisé les deux compétences, un seul répondant a coché la case de la compétence écrite tandis qu'un autre a coché celle de l'orale. Pour récapituler, plus que la moitié des participants estiment que ces cours classiques n'ont favorisé aucune compétence.

Tableau 16 : Que pensez-vous des activités classiques qu'on fait en classe, vous avez une vision positive ou négative ? Pourquoi ?

Apprenants

Vision positive

Vision négative

Pourquoi ?

01

 
 

ü Je n'ai pas vraiment appris

02

 
 

ü Je m'intéresse à la grammaire

03

 
 

ü Ils ne m'ont pas aidé

04

 
 

ü C'est difficile

05

 
 

ü Ils ne m'ont rien apporté

06

 
 

ü Assez difficile pour moi

07

 
 

ü Mon niveau ne s'améliore pas

08

 
 

ü Activités destinées plutôt à un public jeune

09

 
 

ü Les activités ne sont pas assez enrichissantes

Selon le tableau 16, tous les participants ont une vision négative sur les cours classiques qu'ils ont eues en classe, pour justifier leurs réponses, nous remarquons la notion de difficulté, ainsi que du manque d'intérêt qui revient régulièrement dans leurs propos. Le répondant (6) estime que le niveau des cours n'est pas adapté à son profil linguistique, le répondant (2) précise qu'il serait plus séduit par des cours grammaticaux, le répondant (8) estime que ces cours sont destinés aux enfants.

Tableau 17 : Avez-vous appris des stratégies pour communiquer grâce aux activités classiques qu'on a faites en classe ? Lesquelles ?

Apprenants

Oui

Non

Stratégie apprise pour communiquer grâce aux activités classiques

01

 
 

ü Je n'ai pas vraiment appris

02

 
 

ü Non

03

 
 

ü Pas vraiment

04

 
 

ü Je ne pense pas

05

 
 
 

ü 06

 
 

ü Je ne pense pas

07

 
 

ü On écrit plus qu'on parle

08

 
 

ü Je ne crois pas

09

 
 

ü Rien

Selon le tableau 17 nous observons que tous les répondants n'ont appris aucune stratégie pour communiquer en classe grâce aux cours classiques qu'ils ont eu.

5.2. Données recueillies à travers les réponses au questionnaire de comparaison des cours expérimentaux vs cours classiques :

Figure 11 : Dans le futur, vous préférerez avoir des activités dans le même genre des cinq premier cours ou dans le même genre des cinq derniers ? (n=9)

D'après ce diagramme nous remarquons que une bonne partie des répondants préfèrent avoir dans le future des activités expérimentales. Cela nous laisse penser que notre public enseigné a bien aimé les activités expérimentales contrairement aux activités classiques.

Figure 12 : Parmi toutes les activités proposées laquelle vous a le plus aidé ? Laquelle vous a le moins aidé ? (n=9)

La figure 12 montre que la majorité des participants estiment que l'activité qui les a le plus aidé est l'activité de la salade de fruit, en effet, quatre participants pensent cela. En deuxième lieu deux autres répondants croient que l'activité de la salade de légume leur a le plus aidé, en même temps deux autre répondants pensent que c'est l'activité du marché qui leur a aidé, un seul répondant a noté l'activité du distributeur. Nous remarquons ici, que les préférences de nos répondants s'articulent autours des cours expérimentaux, aucun participant n'a cité une seule activité classique préférée. Pour ce qui est des activités qui était moins bénéfique pour eux, une bonne partie des participants ont cité l'activité du coloriage, celle de la lecture et de la dictée, nous comprenons alors que les activités des cours classiques ont moins aidé notre public.

Figure 13 : Parmi toutes les activités proposées lesquelles vous ont permis d'améliorer quelque chose ? Laquelle vous préférez ? (n=9)

La figure 13 montre que, les activités préférées de nos participants sont des activités des cours expérimentaux, l'activité dans laquelle ils ont fait une action, une sortie, et l'activité de la soupe de légumes, sont les activités les plus citées par les répondants, le reste des répondants ont noté les autres activité (de cuisine, de la réalisation de la salade de légume, du retrait d'argent du distributeur, de la sortie à la banque, mais notamment les activités de jeux de rôle) aucun répondant n'a cité une activité des cours classiques. Les répondants n'ont pas précisé ce que ces cours lui ont permis d'améliorer quelque chose, ils se sont contentés de citer les cours expérimentaux.

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire