WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La coopération internationale dans le domaine de la lutte contre le trafic de stupéfiants.


par Antoine Marie NNANA NOAH
EROG - DESS 2017
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III- INCIDENCE DE LA CLASSIFICATION, REPARTITION DE LA PRODUCTION ET DONNEES STATISTIQUES

Le contrôle de la production et des mouvements de stupéfiants obéit à des normes universellement établies et reconnues. Il semble indispensable de maîtriser les principes de contrôle et les principaux espaces de production qui permettent d'établir des données statistiques.

3.1. Principes du contrôle

Les substances stupéfiantes et psychotropes sont soumises à un contrôle international en raison de leur potentiel d'abus, de dépendance et de leur nocivité pour la santé publique et le bien-être social. L'évolution permanente et l'apparition de substances nouvelles ont conduit à l'élaboration de techniques de la classification, et d'un cahier de charges précis pour les Etats.

3.1.1. Modalités de classification

La convention de 1971 répartie les substances sont réparties en quatre tableaux (ANNEXE I) allant des substances constituant un risque particulièrement grave pour la santé en cas d'abus et ayant une valeur thérapeutique très limitée ou inexistante pour le tableau I à celles constituant un risque faible mais non négligeable et ayant une valeur thérapeutique faible à grande pour le tableau IV.

Cette classification qui détermine l'importance des contrôles exercés, tant au niveau de leur fabrication et de leur commerce que de leur distribution (licences, registres, statistiques, autorisations d'exportation et d'importation) : plus les substances ont un potentiel d'abus élevé, plus les contrôles exercés sont contraignants.

Les listes de classement sont susceptibles d'actualisation, après avis scientifique de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et sur décision de la commission des stupéfiants de l'Organisation des Nations unies.

3.1.2. Obligations des États

Les conventions obligent les États parties à prendre des mesures afin que les substances placées sous contrôle soient utilisées exclusivement à des fins médicales ou scientifiques. L'Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) est chargé de la surveillance du respect par les États des conventions internationales.

15

Les obligations des États sont rappelées par la dernière convention, celle de 1988 qui dispose que « sous réserve de ses principes constitutionnels et des concepts fondamentaux de son système juridique, chaque partie adopte les mesures nécessaires pour conférer le caractère d'infraction pénale conformément à son droit interne, lorsque l'acte a été commis intentionnellement, à la détention et à l'achat de stupéfiants et de substances psychotropes et à la culture de stupéfiants destinés à la consommation personnelle »5 (ONU, Convention contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes, 1988).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld