SECTION 4. DISCUSSION DES
RESULTATS
Dans cette section, nous vous présentons nos
réflexion à partir des résultats obtenus après nos
analyses et ensuite les confronter aux théories économiques. Cela
étant, dans ce travail nous sommes partis de l'idée selon
laquelle l'investissement dans les entreprises de transport serait
expliqué par deux facteurs dont d'une part nous avons les facteurs
réels que nous avons appelé facteurs externes et d'autre part les
facteurs financiers que nous avons appelé facteurs internes.
En effet, partant de ces déterminants, il est du devoir
dans cette partie du travail de faire une confrontation de déterminants
démontrés ci-haut par d'autres études et vérifier
si cela corroborait avec des investissements des entreprises de transport.
3.4.1. FACTEURS EXPLICATIFS DES
INVESTISSEMENTS
Par rapport à ces facteurs, nos études montrent
que les investissements dans le transport en commun trajet Lubumbashi-Kolwezi
seraient expliqués par les facteurs externes (réels) relatifs au
développement du marché qui impliqueraient une forte demande dans
les entreprises soit 67%.
D'après Samuelson, en cas de sous-emploi, la
théorie de l'accélération établit qu'une
augmentation de la demande anticipée relancerait l'investissement. La
demande d'investissement est représentée par une courbe
décroissante, étant donné qu'il existe une relation
inverse entre le taux d'intérêt et l'investissement.
D'après Keynes, il s'ensuit que l'incitation à
investir dépendant en partie de la courbe de la demande de capital et
en partie du taux de l'intérêt. (John Maynard Keynes, 1942, p.7).
Néanmoins, ils s'avère que certains investisseurs soit 33% dans
ce secteur tiennent compte des facteurs financiers (internes).
3.4.2. EVALUATION DE LA
RENTABILITE DES PROJETS D'INVESTISSEMENT
La théorie sur l'investissement et surtout le
critère de choix d'investissement stipule que : entre plusieurs
projets, ne sera retenu que celui qui présente une VAN au taux
d'actualisation requis, la plus élevée. Si celle-ci est positive,
ce projet est acceptable. Mais par contre, ne sera rejeté que tout
projet dont la VAN au taux d'actualisation requis est négative.
S'agissant de l'indice de profitabilité, entant que
critère de sélection des projets, la théorie stipule que
ne sera retenu que le projet qui présente un indice de
profitabilité supérieur à 1. Et dans le cas contraire il
sera rejeté.Partant du délai de récupération des
capitaux investis (n) entre deux projets, ne sera retenu que le projet qui
présente la durée la plus courte ; par contre sera
rejeté dont la durée est supérieur à la norme
fixée par l'entreprise.
Afin, pour ce qui concerne de TRI comme critère de
sélection, sera accepté pour les projets indépendants,
celui dont le TRI est supérieur au taux de rendement requis. Si les
projets sont mutuellement exclusifs, on accepterait celui qui a la TRI le plus
élevé mais à condition qu'il accède le taux de
rendement requis. Pour ce qui précède, nous constatons que les
investissements des entreprises de transport en commun répondent aux
critères d'acceptabilités sélectionnés car tous les
calculs faits précédemment, nous avons la VAN de 2432677,31
(positive), l'indice de profitabilité IP de 4,
74, supérieur à 1, délai de
récupération (n) de 1ans, le taux de rentabilité interne
(TRI) de 16,06024632 soit 16% supérieur au taux retenu.
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