4.1.4. LA THEORIE DE
L'OSCILLATEUR DE SAMUELSON (1915-2009)
Cette théorie met en relation deux
phénomènes économiques pour expliquer l'impact de
l'investissement sur les fluctualitions économiques. Le premier
phénomène est le multiplicateur d'invetissement : si on
augmente l'investissement, cela va mécaniquement augmenter la demande et
l'activité. Ainsi vont se créer plusieurs vaques d'augmentation
de revenu (Théorie de Keynes 1883-1946). Cette augmentation de la
demande va créer un deuxième phénomène
appelé l'accélérateur : si l'entrepreneur voit une
légère augmentation de la demande alors il va augmenter ses
investissements de façon plus importante. Contraire, si la demande
baisse, il va cesser d'investir.
D'après Samuelson, en cas de sous-emploi, la
théorie de l'accélération établit qu'une
augmentation de la demande anticipée relancerait l'investissement. La
demande d'investissement est représentée par une courbe
décroissante, étant donné qu'il existe une relation
inverse entre le taux d'intérêt et l'investissement.
4.1.5 LA THEORIE NEOCLASSIQUE DE
L'INVESTISSEMENT
Pour les néo-classiques (théorie
libérale, taux d'intérêt, épargne, coût
d'usage du capital : l'investissement dans la théorie
néoclassique 2010) pensent autrement que l'épargne et
l'investissement s'équilibre sur le marché des capitaux :
car l'épargne est une fonction croissante du taux d'intérêt
(quand le taux d'intérêt augmente l'épargne augmente) et
l'investissement est une fonction décroissante du taux
d'intérêt (quand le taux d'intérêt diminue,
l'investissement augmente). Lorsque l'épargne est supérieure
à l'investissement, le taux d'intérêt va baisser
jusqu'à ce que l'épargne égalise l'investissement.
4.1.6. THEORIE DE SEPARATION DE
FISHER (1907-1930)
Fisher, dans une situation idéalisée où
les entreprises peuvent prêter et emprunter au même taux
d'intérêt, les projets d'investissement des entreprises peuvent
être évalués indépendamment des décisions de
consommation et des préférences de leurs propriétaires.
Tout projet d'investissement devrait être acceptable à condition
que sa valeur actuelle définie comme ce montant du prêt qui
devrait être remboursé en utilisant des cash-flows soit
supérieur au montant de l'investissement. En d'autres termes que la
valeur actuelle nette (VAN) soit positive. Il explique complètement le
tableau de compte de résultat prévisionnel.
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