2.2.3.4.2. FLUX DE
TRESORERIE FUTURE
Le flux de trésorerie du projet est défini par
la différence entre l'excédent brut d'exploitation et la
variation du besoin en fonds de roulement. (Albert et Mapap Mbangala, p. 47).
Ceci signifie qu'en plus des dépenses d'investissement, la
réalisation d'un projet d'investissement engendre des charges, à
côté de ces charges figurent toutes les recettes (produits)
engendrées par le projet. Et la différence entre ces produits et
ces charges engagées donnent lieu au revenu réalisé par ce
projet qui peut être appelé résultat brut d'exploitation
(opérationnel en come) ou Excédent brut d'exploitation (EBITDA).
Il sied de signaler que si le projet ne comprend pas des
charges et des produits exceptionnels et financiers qui doivent être
additionnés et soustraits, et en l'absence d'impôt des
sociétés, le résultat trouvé porte le nom de
cash-flow brut lorsqu'il est positif et de cash Drain lorsqu'il est
négatif.
S'agissant de besoin en fonds de roulement, il est un besoin
ressenti au sein de l'entreprise pour financer son cycle d'exploitation. Il
convient de noter que le besoin en fonds de roulement de la première
année doit-être constitue avant le démarrage d'un
investissement. Le conseil central de l'économie (P. Kneipe, 1997, p.49)
dans son avis du 1981 à trouver une formule sibylline pour
définir le flux de trésorerie comme étant le
résultat de l'exercice augmente des charges non décaissées
et démunie des produits non encaissés.
Partant de cette définition, nous constatons que le
flux de trésorerie traduit bien la capacité de remboursement d'un
projet, contrainte majeure de tout investissement. (Ballada et J.P. Coille,
1996, p.333). Et dans ce cas, il est une notion voisine de celle de la marge
brute d'autofinancement et de capacité d'autofinancement.
2.2.3.4.3. DUREE DE VIE
D'UN PROJET
Un projet est étalé sur une période de
temps. Il court un risque majeur de ne pas atteindre les prévisions par
suite d'un certain nombre d'aléas du à son environnement ou
à la concurrence. Ce risque peut n'être atténué que
si le projet est bien conçu au départ.
Généralement, le but ultime de la
création d'un projet d'investissement est qu'il vive le plus longtemps
possible. Cette logique répond à un des principes comptables
fondamentaux stipulant le « going concern » des
activités normales de l'entreprise. Cependant, les investissements
physiques utilisés par le projet doivent être évalues en
fonction de leur durée économique. Comme il n'est pas toujours
aisé de déterminer la durée de vie économique de
l'investissement, on utilisera sa durée d'amortissement comptable.
Par ailleurs, en ce qui concerne l'évaluation
économique du projet, il est souhaitable que le projet satisfasse
à la communauté entière et à l'État.
(Bridier et Michalof, p.82).
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