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évaluation financière d'un investissement dans le transport en commun trajet Lubumbashi-Kolwezi. Cas Mulycap, Transkat et Classic coach.m.


par Richard MUNGUMBU
Université de Lubumbashi - Licence en gestion financière 2018
  

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2. I.5. THEORIE DE L'INTERET

Les classiques considèrent que le profit et l'intérêt sont assimilables. Adam SMITH avance que le profit est la part de la richesse produite qui revient aux capitalistes. Pour RICARDO, il s'agit de faire une soustraction entre la valeur créée et la part allant aux salariés pour assurer leur entretien la part aux propriétaires fonciers en vertu de la rente différentielle.

En fait, dans l'approche libérale, le profit rémunère le risque de l'entreprise et des apporteurs, des capitaux. Le profit d'aujourd'hui est la condition des investissements de demain. D'où nous avons : profit?production?emploi?salaire.

2.1.6. THEORIES SUR LE TRANSPORT

2.1.6.1. THEORIE DES JEUX ET CONGESTION ROUTIERE DE VICKREY

Réseau de transport, il est difficile d'imposer des choix aux utilisateurs :

- Les utilisateurs sont libres d'agir dans leur propre intérêt ;

- Situation de jeu (plusieurs décideurs stratégiquement interdépendant) ;

- Dès lors qu'il Ya conflits d'intérêt, les choix individuels ne sont plus efficaces (dilemme de rationalité individuelle (rationalité collective) ;

- L'optimisation individuelle n'est généralement pas efficace socialement car les utilisateurs ne prennent pas en compte les externalités liées à leur propre choix. Source principale des conflits d'intérêt : la congestion, le cout d'un mode de transport ou d'un itinéraire dépend des choix des autres ;

- De départ (itinéraire unique).

- Origine, destination, objectif d'heure d'arrivée et couts communs à tous les usagers.

2.1.6.5. THEORIE DE LA MOBILITE D'ANTOINE BAILLY

Dans son étude « perception de la ville et déplacement, l'impact de la mobilité sur le comportement » le géographe Antoine Bailly s'est intéressé à la hiérarchie des séquences visuelles qu'une personne perçoit puis mémorise au cours d'un trajet.

En particulier, il note que les perception roches et fugaces attirent fortement l'attention , tandis que les perceptions lointaines, comme les monuments et les grands édifices vont avoir un effet rassurant : cependant, comme le prêtons dans la faute, l'automobiliste ou le passager d'un transport en commun ne profite que d'une vision très partielle de l'environnement : enfermé dans un véhicule, plongé dans le flot de la circulation, son champ visuel se trouve limité et incapable de le renseigner sur les portions suivantes du trajet. Face à la moindre perturbation dans cette situation de mobilité stressante, le voyageur cherche alors à maximiser son champ visuel et ses chances de percevoir les éléments nouveaux qui pourraient apporter un renseignement pertinent sur les les évolutions futures du déplacement.

On peut facilement se rendre compte l'attention visuelle est une activité très sélective qui se concentre sur la portion centrale des images perçues. Sur les 90% du champ de vision périphérique, des mécanismes de veille se chargent seulement de réorienter l'attention lorsqu'un nouvel événement surgit. Ainsi, un voyageur qui dirige son focus attentionnel sur le repérage de son chemin devient moins attentif aux éléments non pertinents comme le trafic et les autres usagers. Pour s'assurer de ne perdre aucun panneau indicateur et éviter les collisions sans portés trop d'attention au trafic, le voyageur sur un trajet inconnu réduit alors sa vitesse et allonge sensiblement les temps d'arrêtés. La mécanisation des moyens de transport à de multiplié les distances parcourues au quotidien.

Dès lors, les besoins de repérage et de navigation ne peuvent plus s'appuyer uniquement sur nos facultés naturelles de perception. A l'échelle globale du déplacement, le déficit de perception se traduit finalement par des risques de destinations mal choisies, des déplacements perdus. Aux échelles intermédiaires du déplacement, les variations continuelles du trafic et les différentes options de mobilité incitent le voyageur à s'interroger sur les choix pertinents, jusqu'aux possibles changements de file dans un retentissement. Une voie technologique se développe pour répondre à ce déficit perceptif : l'accès à des décision pour répondre au stress du déplacement lointain dans un environnement qui peut toujours réserver des surprises, une tendance forte reste néanmoins de privilégier les moyens de transport les plus performants et les plus rapides. Si une destination se révèle au final mal choisit prioritairement un moyen de transport capable de répondre aux éventuels aléas du trajet. Le choix de l'automobile devient alors vite un réflexe et une habitude qui s'étend au déplacement les plus courts.

Dans un environnement toujours plus dense, nos capacités de perception se retrouvent confrontées à des situations qui peuvent évoluer extrêmement rapidement. En milieu urbain «  savoir où donner de la tête » nécessite un véritable apprentissage à la fois pour se repérer (aller dans la bonne direction) et garantir la sécurité du déplacement (éviter les collisions).

Avec l'accroissement des vitesses de déplacement et la densité du trafic, s'y ajoute ainsi un stress « sécuritaire » : les voyageurs, pressés doivent faire travailler au maximum leur capacités de perception et d'attention. Il s'agit d'évaluer constamment tous les éléments en mouvement pour conserver une vitesse élevée sans risques de collision, en se détournant de l'activité de repérage et de navigation. Ici encore, l'usage de moyens d'information pertinents va réduire les stress que génère la conduite rapide en milieu dense. Les conducteurs aurait tendance à allumer leurs feux pour pouvoir signaler leurs présences, à s'équiper de moyens de détection toujours plus performants comme les nouveaux radars anticollision. (Vincent Benedetti, 2013, p.3-4).

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