2.7. Amélioration de l'efficacité des
instruments indirects
2.7.1. Instrument Bon BCC
L'instrument bon de la Banque Centrale du Congo (bon BCC)
avait été introduit en décembre 2002. A cette occasion,
les liquidités excédentaires des banques pouvaient être
placées à la banque Centrale. A partir de 2008, les
opérations sur ce titre sont soumises au processus d'adjudication et
dont le volume à ponctionner est déterminé par la Banque
Centrale après une analyse des prévisions de la
liquidité.
En 2013, les tiers (ménages et entreprises
commerciales) sont exclus de la souscription. Le titre étant
entièrement réservé aux banques commerciales en tant que
canal de transmission des impulsions de la politique monétaire.
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2.7.2. Coefficient de la réserve
obligatoire
Jusqu'en 2013, le coefficient de la réserve obligatoire
s'appliquait indistinctement sur les dépôts de la clientèle
de banques. Sur le plan de l'échéance, les dépôts
à vue représentent 76,6% et les dépôts à
terme 23,4%. Par contre, sur le plan de la monnaie de constitution, les
dépôts en monnaie étrangères s'établissent
à 85,8% et ceux en monnaie nationale se situent à 14,2.
C'est ainsi que pour permettre aux banques de mobiliser
davantage les dépôts à terme susceptibles de financer
l'économie et en même temps faire reculer la dollarisation, des
discriminations ont été introduites dans la constitution de la
réserve obligatoire. Ainsi, le coefficient de la réserve
obligatoire est désormais plus élevé pour les
dépôts à vue qu'à terme et également pour les
dépôts en devises par rapport à ceux de la monnaie
nationale.
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