CONCLUSION PARTIELLE
Ce chapitre nous a permis de montrer les potentiels ou les
perspectives qui sont liées à l'efficacité de la politique
monétaire. Ces perspectives permettent à la politique
monétaire d'améliorer l'efficacité de ces décisions
et d'exercer efficacement une influence sur la sphère réelle en
RDC.
Cependant, la politique monétaire présente aussi
de contraintes qui peuvent inhibé l'efficacité de ses
décisions à exercer une influence sur la sphère
réelle. Toutefois ces contraintes peuvent être appesanti et
limitées par des mesures prudentielles.
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CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre étude intitulé : Politique
Monétaire et
financement de la croissance économique en RDC de 2009
à 2018, notre objectif était d'abord celui de comprendre les
effets qu'exerce la politique monétaire sur le financement de la
croissance économique en RDC, afin de Relever les mécanismes
à mettre en place par l'autorité monétaire pour
améliorer les décisions de la politique monétaire sur
l'asphère réelle.
Cela étant, la problématique de notre
étude a suscité des questions de recherche suivantes :
- Quel est l'impact de la politique monétaire sur le
financement de la croissance économique en RDC ?
- Comment faire pour améliorer l'incidence de la politique
monétaire de la Banque Centrale du Congo sur l'activité
économique ?
Au regard des questions de recherche soulevées ci-haut,
nous avons formulé les hypothèses ci-après :
H1 : La politique monétaire impacterait positivement
sur le financement de la croissance économique dans la mesure où
elle agit sur la quantité de monnaie en circulation et sur le niveau de
liquidité des banques.
H2 : Pour améliorer l'incidence de la politique
monétaire de la Banque Centrale du Congo sur les activités
économique, l'autorité monétaire doit mettre en place de
mécanismes pouvant orienter les décisions de la politique
monétaire vers l'objectif poursuivi tout en utilisant efficacement ses
instruments.
Dans le but de vérifier nos hypothèses nous
avons fait recours aux méthodes inductives et descriptives,
appuyées par les techniques documentaires et interview.
Au regard des facteurs qui inhibent les décisions de la
politique monétaire d'impacter efficacement sur le financement de la
croissance
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Pour des raisons de subdivision, la présente
étude est structurée en quatre chapitres, à savoir :
- Le premier chapitre traite des généralités
conceptuelles ;
- Le deuxième chapitre se focalise sur la politique
monétaire de la Banque Centrale du Congo ;
- le troisième chapitre porte sur la politique
monétaire et financement de la croissance économique en RDC ;
- et enfin le quatrième chapitre s'appesanti sur les
contraintes et perspectives de la politique monétaire en RDC.
Après analyse des données empirique, nous avons
abouti aux résultats ci-après :
1. en 2009 un durcissement de la politique monétaire
établissant le taux directeur à 70%, cela entrainé une
baisse de la masse monétaire et contraction de crédit à
l'économie, en suite une contraction de la croissance
économique
2. De 2010 à 2015, une baisse tendancielle du taux
directeur atteignant 2% traduisant un assouplissement des conditions de
refinancement.
3. Le crédit à l'économie à
varier régressivement entre 2010 et 2015 de 49% à 3,9%. Alors que
la croissance économique est expansionniste au cours de cette même
période.
4. De 2016 à 2018, il se fait remarqué un
durcissement des conditions de refinancement traduisant à une politique
monétaire restrictive.
5. Le taux directeur est passé de 7% à 14%,
néanmoins la masse monétaire a connu une expansion. Le
crédit à baissé.
Les résultats à recueillis après
l'analyse des données nous pousse à affirmer notre
première hypothèse selon laquelle, la politique monétaire
impact faiblement le financement de la croissance économique.
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économique tel que précité ci-haut, nous
confirmons notre deuxième hypothèse en disant que, pour
améliorer l'efficacité de la politique monétaire,
l'autorité monétaire doit mettre en place de mécanisme
pouvant orienter les décisions de la politique monétaire vers
l'objectif poursuivi tout en utilisant efficacement ses instruments.
De ce qui précède, nous recommandons aux
autorités gouvernementales ainsi que monétaires l'application des
mesures suivantes :
- Sagissant des autorités gouvernementales, la bonne
application de la politique budgétaire afin d'inciter l'entrée
des capitaux et la bonne gestion de dépenses publiques, reste une
panacée pouvant influer positivement sur la conduite de la politique
monétaire.
- Concernent les autorités monétaires, la
dé-dollarisation de l'économie congolaise, c'est-à-dire,
lutter contre la circulation concomitante de deux monnaies qui est source de
choc négatif sur la croissance économique et limite
l'efficacité de la politique monétaire.
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