3.2.8.Activités économiques et
infrastructures
3.2.5.1 Activités
économiques
Le secteur primaire constitue la base de l'économie,
l'agriculture constitue la première activité économique
avec l'élevage et d'autre activité secondaire comme l'artisanat,
le commerce, etc.
3.2.6.1.1.Agriculture
Comme première activité dans la commune,
l'agriculture occupe environ 80 à 90%des activités
économiques de la commune.La plupart des villages disposent encore de
grande superficie en jachère. Le système est une combinaison de
pratiques traditionnelles et de nouvelles techniques assez mal
maitrisées. On observe un taux très élevé
d'exploitations non équipées. Le système traditionnel de
rotation quinquennal (céréale, arachide en association avec le
niébé). Même si la culture se défriche et
brûlis est de rigueur, elle évolue vers une agriculture
sédentaire à rotation biennale de type coton,
céréale. La culture des tubercules sur buttes à la main
est rependue. Les différentes spéculations vivrières
sont : le maïs, le sorgho, le petit mil, le riz, le fonio. Les
cultures de rentes sont le coton, la patate, l'igname, l'arachide et le
niébé. Cependant, une partie de ces cultures de rente est
autoconsommée. D'une manière générale, les cultures
se pratiquent sur des sols gravillonnaires à mi pente et dans les fonds
des vallées, au bord desquels sont installés des
périmètrespartagé et d'arbres fruitiers. Le maraichage
concerne l'oignon, la tomate, la laitue, les courges, l'aubergine, le piment,
le gombo, les plantations, possèdent en générale les
manguiers, Orangers, anacardiers, goyaviers, citronniers.Les programmes d'appui
agricoles sont fondamentalement ceux de la CMDT (coton), Mobion avec Helvetas
(coton-bio), Helvetas profil (filière mangue).
Ces programmes ont permis l'amorce d'une agriculture plus
productive.
Cependant, l'insuffisance de main d'oeuvres
créée par l'exode rural et l'enclavement des villages font de
cette commune une région marginale. L'utilisation des intrants (engrais
et fumure organiques) est également faible. Le niveau de la production
reste encore faible même si la famine n'est pas aiguë.
3.2.6.1.2.Élevage
L'élevage occupe la deuxième place dans les
activités économiques de la commune. A l'instar de l'ensemble du
pays, le système pastoral a connu une crise liée aux facteurs
climatiques et aux politiques mal adoptées du secteur. En effet, depuis
fort longtemps, la stratégie de développement pastoral à
reposer sur la protection sanitaire aux dépens des productions animales
et la gestion des ressources naturelles. Aussi la non attribution des espaces
et leurs gestions aux éleveurs a favorisé l'agriculture au
détriment de l'élevage. L'effectif bovin : 17878 ;
Ovin : 2497 ; Caprins : 3124 ; Asins :351 ;
Equins : 3 ; Volailles : 11161 et celui du cheptel transhumant
est composé de Zébus peulhs et maures non trypanotolérants
c'est-à-dire l'animal qui continue à vivre et à produire
(viande, lait, travail, etc.). Le système sédentaire est pus
dominant qui coexiste avec une transhumance significative.
L'élevage sédentaire se caractérise par
sa pratique dans le cadre strict des terroirs villageois. Il compte un parcage
de nuit, familial ou collectif pendant la saison des pluies et une divagation
en saison sèche et après les récoltes. En fonction de la
place occupée par les activités d'élevages.
La situation sanitaire bovine est bonne dans l'ensemble,
l'aviculture connait des difficultés à cause des maladies
aviaires, surtout au niveau des pintades.
La commune ne dispose pas assez d'infrastructure
vétérinaire à l'exception du parc de vaccination dans le
village de Garalo (chef lieu) où se trouve la pharmacie. Un mandataire
s'occupe des traitements sanitaires avec 4 agents à son compte et c'est
le service technique qui couvre l'ensemble du secteur de Garalo.
3.2.6.1.3.Artisanat
Il est peu développé et concerne surtout
l'artisanat de service, de l'art et de production.
-L'artisanat de service : il concerne les
activités de dépannage, les acteurs sont : les
mécaniciens auto, les réparateurs motos et vélos, les
dépanneurs de radio, télé, les dépanneurs de
forages etc.
-L'artisanat de l'art : il concerne les activités
de production d'articles d'art. Les acteurs sont : les sculpteurs, les
maroquiniers, les teinturiers, les bijoutiers etc.
-L'artisanat de production : il concerne la production de
matériels et outils divers. Les acteurs sont : les forgerons, les
menuisiers de bois et métalliques etc.
3.2.6.1.4.Chasse
La faune est endégradation, du fait des facteurs
climatiques détériorant son habitat naturel (pression agricole,
feux de brousse, dérèglement climatique...) et à cause du
braconnage. La chasse constitue à la fois une activité de
subsistance et socioculturelle.
3.2.6.1.5.Commerce
L'activité commerciale est dominée par
l'informelle, mais, on y rencontre quelques grossistes au niveau de la commune.
Cinq foires hebdomadaires sont tenues aux marchés de 5 villages, qui
sont Garalo, Djinè, Foulalaba, Solabougouda, Siracourou. Les caisses de
crédits : Cafo Jiginew, Nyyèta Finance sont les deux
institutions de micro finances. Il concerne aussi la production
cotonnière qui est intégralement commercialisée par la
CMDT pour le coton conventionnel, Mobion Helvetas pour le coton bio et
constitue la première source de revenus monétaires suivi des
arachides, des fruits et légumes variétés précoces.
La position géographique de la commune lui confère le rôle
d'espace d'échanges avec les communes voisines. Ces échanges
portent sur les céréales, les denrées de
1ère nécessité...ce commerce est
réalisé à travers les foires existantes.
3.2.6.1.6 PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE
Apiculture
Les arbres mellifères sont abondants dans la commune.
Cependant, la production du miel est faible car il n'existe pas de
filière miel en tant que tel.
3.2.6.1.7. Infrastructures
3.2.6.1.8 . Santé
La commune dispose deux CSCOM, d'une pharmacie privée
dans le village de Garalo (chef lieu). L'état des bâtiments est
satisfaisant. Le personnel médical est composé des infirmiers,
matrone, aide soignant. La couverture sanitaire en infrastructures et
personnels sanitaires est insuffisante.
3.2.6.1.9. Éducation
La commune compte plus de quatre 1èrs
cycles, trois seconds cycles et deux lycées privés (lycée
El Hadj Bafing KANE et lycée Mamadou KONATE) pour environ 2000
élèves. Si le nombre d'établissements et le nombre de
classes semblent suffisants, le personnel reste déficitaire. Aussi, ces
établissements ont des équipements vétustes et maquent de
matériels didactiques. Il y'a à peu près 4 écoles
communautaires(ECOM) qui existent dans la commune. Si ces structures ont de
bons bâtiments, mais, il y manque des équipements. Deux centres
d'alphabétisations existent dont un non fonctionnel et 3 Medersas.
3.2.6.1.10 . Hydraulique villageois
Les forages fonctionnels sont au nombre 62 dont 10 en mauvais
état et les munis de pompe manuelle sont au nombre de 52 à
travers les 30 villages. La demande en eau potable est toujours forte, cela est
dû au nombre croissant de la population par village. Les puits
traditionnels sont enregistrés dans tous les villages et sur des
domaines privés. Les forages et puits traditionnels couvrent les besoins
de 22 800 personnes pour une population de 27 886
habitants (RGPH 2009), 5086 personnes sont en manques d'eau potable sans
compter les besoin pastoraux.
3.2.6.1.11. Transport et communication
Il n'existe aucune voie bitumée reliant le chef de
commune à ses voisines. Les routes sont reprofilées
(représenter en profil) en latérites pistes rurales non
aménagées,sont essentiellement les voies de communication dans la
commune. La Route Nationale N°9 (RN9) d'une longueur de 123 km est en
latérite qui traverse la commune de Bougouni, Kola, Tièmala
Banimonotié, Garalo, et Sibirila. CommeRoutes Régionales (RR)
dans le Cercle de Bougouni nous avons : la Route Régionale N°
16 (RR16) d'une longueur de 268 km est en latérite qui traverse la
commune de Garalo et lie le cercle de Kolondiéba à Yanfolila.
Comme Routes Locales (RL) dans le Cercle passant par la commune nous
avons : la Route Locale N°313 (RL313) d'une longueur de 56 km Garalo
Zantièbougou ; la Route Locale N°318 (RL318) d'une longueur de
30 km Dènifa à Garalo ; la Route Locale N°322 (RL322)
d'une longueur de 33 km Garalo à Faragouaran. Les pistes rurales sont
généralement les pistes cotonnières permettent de relier
les différents villages entre eux-mêmes, et aussi
d'accédé aux différentes routes principales. Les
charrettes assurent le transport des céréales des légumes
et des personnes pendant les jours de foire à Garalo.
La principale route RN7 goudronnée (Bougouni-Sikasso)
est praticable en toute saison. Les pistes rurales sont en mauvais état
malgré les efforts périodiques de la CMDT.
En matière de la télécommunication, la
commune est bien desservie. En plus de l'ORTM, les radios communautaires et
privées de Bougouni assurent l'information des populations. Le chef lieu
de la commune est branché sur les réseaux Orange et
Sotelma-Malitel. Il existe deux RAC à Garalo dont un à la sous
préfecture et un au CSCOM. Par contre un grand nombre de villages de la
commune soufre d'un déficit de communication par manque de couverture en
réseau GSM et TV.
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