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PCA et crise sanitaire


par Mathieu Giusiano
Université Aix-Marseille  - Master Qualité et Gestion des Risques 2020
  

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3. Les acteurs qui veillent à la crise sanitaire

Pour assurer la prévention d'une crise sanitaire, des institutions et organisations oeuvrent tant sur le plan local que sur le plan international en établissant des veilles sanitaires et en définissant des stratégies. Elles agissent en collaboration avec les Etats qui, eux seuls, peuvent déclarer officiellement une situation de crise sanitaire sur leur territoire.

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Au niveau international

En matière de Santé Publique sur le plan international, l'Organisation Mondiale pour la Santé est une institution incontournable. Cette agence spécialisée de l'Organisation des Nations Unies (ONU) créée en 1948 a pour voeu d'améliorer les perspectives d'avenir et la santé future pour toutes les populations du monde. Pour assurer pleinement sa mission, l'OMS compte 194 Etats Membres et travaille dans 150 bureaux de pays. Elle travaille donc étroitement avec ses pays en soutenant leur politique en matière de santé et en coordonnant les actions sur leur territoire tout en les mettant en lien avec différents partenaires. Parmi ses nombreux domaines d'activités, l'OMS priorise ses actions sur les maladies non transmissibles, les maladies transmissibles mais aussi la préparation, la surveillance et les plans d'actions pour faire face aux crises sanitaires qui peuvent survenir. En cela, l'OMS joue un rôle essentiel pour les Etats membres en leur fournissant de l'aide quant à la préparation des situations d'urgence. De ce fait, l'OMS évalue les risques sanitaires afin d'établir une classification des situations d'urgence dans le but de cerner leurs ampleurs et leurs complexités. Cela permet à l'OMS de préparer et affecter ses ressources afin d'apporter l'aide nécessaire, d'adapter sa stratégie de communication et de déclencher des procédures d'actions d'urgences pour répondre à la situation sanitaire. Ainsi, concernant les interventions en cas de crise, l'OMS a établi un plan stratégique qui oeuvre à réduire la charge mondiale liée à la mortalité, à la morbidité et au handicap. Par ailleurs, elle élabore un cadre d'actions d'urgence pour présenter sa procédure de classification, ses critères d'actions et ses fonctions essentielles lors de cette situation d'urgence.

Dans ce cadre, en 2005 le Règlement Sanitaire International entre en vigueur dans le but de protéger tous les Etats de la propagation internationale des maladies. Cet instrument juridique international a plusieurs objectifs, notamment de détecter, réduire et d'éliminer les sources de propagation de l'infection, améliorer la surveillance sanitaire, et prendre des dispositions préventives pouvant aller jusqu'à entraver les voyages et échanges internationaux.

Au niveau national

En France, la loi de modernisation du système de santé du 1er mai 2016 précise et élargi les missions de l'Agence Nationale de Santé Publique. Autrement appelée Santé Publique France, cette nouvelle institution constitue la fusion entre l'Institut de Veille Sanitaire (InVS), l'Institut National de Prévention et d'Education pour la Santé (INPES), l'Etablissement de préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires (EPRUS) ainsi que Addictions Drogues Alcool Info

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Service (ADALIS). Elle assure de fait une multitude de missions, et plus spécifiquement une observation et une surveillance épidémiologique afin de connaitre l'Etat de santé de la population française pour mettre en place des politiques de santé adaptées aux besoins et aux problèmes de santé. Elle réalise également une veille sanitaire en permanence afin de pouvoir agir dès l'apparition de signaux pouvant attester de l'existence de risques sanitaires.

Plus largement en France c'est le ministère des Solidarités et de la Santé qui est en charge de la mise en oeuvre de la politique dans les domaines relevant de la Santé Publique. Des agences nationales agissent ainsi sous la tutelle de ce ministère afin de garantir la réussite de cette mission telles que l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) et l'Agence nationale de Sécurité Sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES). L'ANSM, créée par la loi du 29 décembre 2011 place ses préoccupations dans la sécurité de l'usager et l'accès des patients à l'innovation thérapeutique. De ce fait, elle est responsable de l'évaluation scientifique et technique des médicaments et des produits biologiques. Il est également important de préciser que l'ANSM est en charge d'identifier les médicaments dont l'approvisionnement doit être assuré et notamment en période de crise sanitaire. L'ASNES quant à elle, créée par la loi du 1er juillet 2010 par la fusion de deux agences (l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments et l'Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail) oeuvre à la sécurité sanitaire humaine dans les domaines de l'environnement, du travail et de l'alimentation. Ainsi, comme il est spécifié dans le Code de la Santé publique, article L1313-1, l'ANSES a pour principale mission « de réaliser l'évaluation des risques, de fournir aux autorités compétentes toutes les informations sur ces risques ainsi que l'expertise et l'appui scientifique et technique nécessaires à l'élaboration des dispositions législatives et réglementaires et à la mise en oeuvre des mesures de gestion des risques ». En complément de cette mission, l'ANSES se doit également d'évaluer les risques relevant de substances chimiques.

En prenant l'exemple de ces deux agences, on constate en effet que de nombreuses institutions nationales oeuvrent pour la surveillance et la protection des individus en matière de Santé Publique.

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Au niveau local

En France, au niveau local, l'Agence Régionale de Santé (ARS), est chargée de la mise en oeuvre de la politique de santé dans les régions. En cela, elle assure le financement des actions de prévention, la gestion au quotidien des risques sanitaires ainsi que l'accompagnement des citoyens par l'accès à la santé pour tous. Elle assure donc la coordination entre la politique nationale en matière de Santé Publique et son exécution effective au niveau local. Ainsi, créée par la loi Bachelot et apparue en avril 2010, l'ARS est en charge « du pilotage régional du système de santé ». En période de crise, l'ARS assure un rôle essentiel. En effet, elle est l'entité qui prend les décisions et gère l'organisation du système de santé dans les régions. Parmi ses nombreuses missions, elle autorise l'augmentation des capacités hospitalières, organise les opérations de transports de patients entre les régions, est en charge de l'approvisionnement en médicament et programme les tests de dépistages. Pour assurer ses missions, l'ARS dispose de plusieurs sources de financement. Outre les subventions de l'Etat et les contributions des régimes d'Assurances Maladie, les ressources financières peuvent également provenir de la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie et les Régimes Obligatoires d'Assurances Maladie. Enfin, l'ARS peut également bénéficier de dons et de versements provenant des collectivités territoriales.

Afin de rendre opérationnelle sa stratégie et afin de réaliser ses missions dans les régions, l'Agence Nationale de Santé Publique dispose de Cellules d'Intervention en Région (CIRE), rattachées à l'ARS. La mission principale des CIRE est la veille sanitaire et la surveillance épidémiologique orientée vers l'alerte, afin de pouvoir réagir rapidement pour contrôler une situation. De ce fait, les CIRE assurent trois missions essentielles :

- L'expertise des signaux sanitaire et la réponse aux alertes : Une CIRE peut être amenée à investiguer sur des risques épidémiologiques afin de proposer des mesures de prévention, de gestion ou de contrôle.

- Le développement et le pilotage des systèmes de surveillance régionalisé : Les CIRE assurent le prolongement de l'activité nationale de Santé Publique France dans les domaines de la surveillance et l'observation de l'état de santé des individus sur le territoire.

- Etudes et expertises : Ces études ont pour vocation de répondre aux objectifs opérationnels et participer à l'amélioration des connaissances pour proposer une aide quant à la prise de décision.

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C. Les impacts et conséquences d'une crise sanitaire

1. Crise sanitaire : crise prévisible ?

Dans une tribune parue dans le journal Le Monde le 25 mars 2020, le sociologue et philosophe français Bruno Latour écrit qu'une « crise sanitaire prépare, induit, incite à se préparer à la mutation climatique »1. En effet, l'apparition d'une crise sanitaire peut conduire à des conséquences parfois plus graves que la crise en elle-même. Les impacts d'une crise sanitaire peuvent toucher de multitudes domaines tels que l'économie et les finances, l'environnement ou encore le social. De son côté, Bill Gates avait annoncé en réponse à la crise sanitaire d'Ebola que « si quelque chose tue plus de 10 millions de personnes dans les prochaines décennies, ce sera probablement un virus hautement contagieux plutôt qu'une guerre ». Mais le fondateur de Microsoft n'est pas le seul à avoir anticipé la multiplication de crises sanitaires. La Central Intelligence Agency imaginait déjà de tels scénarii. Le livre Le nouveau rapport de la CIA : comment sera le monde en 2025 paru en 2009 énonce que la prochaine menace mondiale sera « l'apparition d'une nouvelle maladie respiratoire humaine virulente, extrêmement contagieux, pour laquelle il n'existe pas de traitement adéquat ». Ce rapport ajoute également que « si une maladie pandémie se déclare, ce sera sans doute dans une zone à forte densité de population, de grande proximité entre humains et animaux, comme il en existe en Chine et dans le Sud-Est asiatique »2.

Notre époque contemporaine a déjà fait face à de nombreux épisodes de crise sanitaire. Les épidémies apparaissent comme la principale source de crise sanitaire. Au début du 20ème siècle, la grippe espagnole a entrainé entre 20 et 50 millions de victimes selon les sources. La catastrophe de Tchernobyl en 1986 a été un épisode sanitaire sans précèdent ayant engendré des conséquences terribles car, outre-les quelques 900 000 victimes, il y eu de graves séquelles sur l'état de santé des individus sur le plus long terme du fait des rejets radioactifs dans l'air. Plus récemment, c'est la crise sanitaire de la COVID-19 qui conduit à un véritable bousculement dans le système de santé.

1 Bruno Latour, « La crise sanitaire incite à se préparer à la crise économique », Le Monde, 25 mars 2020

2 Le nouveau rapport de la CIA : comment sera le monde en 2025 ? présenté par Alexandre Adler, Editions Robert Laffont, S.A., Paris, 2009

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Crise sanitaire : nos modes de vie remis en question ?

En 2008, une étude a démontré qu'au cours des 60 dernières années sur les 355 maladies infectieuses recensées, plus de 60% étaient d'origine animale, et parmi elles 70% d'origine sauvage1. Il s'agit de la zoonose, c'est-à-dire la transmission d'une maladie infectieuse des animaux vertébrés à l'être humain. Le journaliste scientifique David Quammen annonce en ce sens que la « Zoonose est un mot d'avenir, dont le XXIe siècle fera un grand usage »2. L'émergence de ces formes de pandémies est motivée par des facteurs socio-économiques, environnementaux et écologiques3. Notre société mondialisée, l'hyperconsommation et l'augmentation exponentielle de la population mondiale sont autant de vecteurs favorisant l'apparition de crise sanitaire, et plus spécifiquement d'origine animale. En effet, l'être humain est amené à s'approprier des territoires sauvages afin de s'y implanter que ce soit pour y habiter mais également pour y installer des entreprises ou des espaces d'agriculture. C'est ainsi qu'en 1999, des mesures radicales ont dû être prises en Malaisie. La déforestation à proximité de la ville de Nipah, a favorisé l'implantation de nombreuses industries de viande porcine dans cette zone. Toutefois, la présence d'animaux sauvages dans la région a provoqué la transmission de virus à l'homme par l'intermédiaire des porcs. Après l'apparition de symptômes inquiétants chez les ouvriers et afin d'éviter la propagation d'une épidémie virulente, près de mille soldats ont reçu l'ordre d'abattre quelque 600 000 porcs dans le seul Etat de Negeri Sembilan, en Malaisie. On peut de fait constater que pour endiguer le plus rapidement possible un début d'épidémie et dans le même temps préserver la santé publique, les autorités peuvent prendre des mesures draconiennes. En effet, les conséquences d'une crise sanitaire peuvent être parfois désastreuses.

3. Les conséquences multiples d'une crise sanitaire

Au niveau économique, une crise sanitaire et les éventuelles mesures pour y faire face sont des facteurs entrainant un ralentissement de l'activité nationale, voire mondiale. Dans ce secteur, la crise actuelle de la COVID-19 annonce de véritables bousculements. En effet, la Banque

1 Jones, K., Patel, N., Levy, M. et al. Global trends in emerging infectious diseases. Nature 451, 990-993 (2008)

2 David Quammen, Spillover-Animal Infections and the Next Human Pandemic (2013)

3 Smolinski, MS, Hambourg, MA & Lederberg, J.Microbial Threats to Health: Emergence, Detection, and Response (National Academies Press, Washington DC, 2003)

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Mondiale annonce que l'économie planétaire va connaitre sa pire récession depuis la Seconde Guerre Mondiale. Elle prédit une baisse du PIB mondiale entre -3% et -5%. Cela peut s'expliquer par le caractère particulier qu'engendre la crise sanitaire de la COVID 19. En effet, il apparait que la crise engendre à la fois un choc d'offre et à un choc de demande, ce qui est phénomène relativement rare car bien souvent, un ralentissement économique provient soit de l'un soit de l'autre. Le choc d'offre tout d'abord provient du fait de la fermeture d'entreprises causées par le confinement, un ralentissement économique dans de très nombreux pays dans le monde qui ne permet pas de s'approvisionner complètement et également de nombreux secteurs à l'arrêt tels que la construction ou la restauration. Le choc de demande quant à lui s'explique d'une part car les entreprises voyant leur activité tourner au ralenti n'achète plus de produit ou de service. D'autre part, outre le confinement qui limite la liberté de consommation des individus ces derniers anticipent également une situation difficile en raison du ralentissement économique global. En France, on prévoit une récession de 12% et un déficit budgétaire de 14%. Cette récession économique peut entrainer un cercle vicieux. C'est la raison pour laquelle les pouvoirs publics optent pour des politiques de relance, notamment en mettant en place du chômage partiel en France afin que les individus soient incités à consommer. C'est aussi la raison pour laquelle les pays membres de l'Union Européenne ont signé un accord pour un Plan de relance de grande envergure à plusieurs milliards d'euros pour pallier la hausse de chômage. Par ailleurs, une partie du fonds de relance sera dédié à divers programmes de recherche, de développement rural ou encore de transition énergétique. Selon le chef économiste de Groupama Asset Management Christophe Morel, parce qu'elle a affecté tous les pays simultanément, la crise sanitaire de la COVID-19 peut être perçue comme une « opportunité historique d'envisager des solutions aux défis à long terme sous la forme d'une destruction créatrice schumpetérienne ». La crise actuelle, malgré ses conséquences terribles d'un point de vue économique et sanitaire, peut être un moment clé pour reconstruire notre société de demain, notamment en préservant l'environnement et respecter les zones géographiques sauvages, bien souvent source de crise sanitaire.

Par ailleurs comme nous avons pu le constater, une crise sanitaire engendre un ralentissement économique. Ainsi, il apparait que ces périodes de crise s'accompagnent d'une hausse du chômage qui sous-entend également une augmentation de la précarité et de la pauvreté. Les conditions de vies sont alors dégradées de par des conséquences directes telles que le stress et l'anxiété grave mais aussi des conséquences indirectes comme la malnutrition provenant de la

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pauvreté et autres comportements à risque (tabagisme, alcoolisme, ...). De plus, les mesures de confinement prises par les gouvernements dans le monde entrainent également d'autres risques qui ne sont, a priori, pas en lien avec la crise sanitaire de la COVID-19. Parmi ces risques, il est possible de relever des cas de suicides, l'augmentation de violences conjugales et des décès provenant d'autres maladies. En effet, il apparait que les efforts justifiés du gouvernement et des systèmes de santé visant à stabiliser la situation sanitaire et préserver la population, peuvent a contrario conduire à l'apparition de nouveaux risques au sein de la population.

Enfin, le ralentissement économique qu'engendre une crise sanitaire a également eu des répercussions sur l'environnement. L'augmentation croissante de la population mondiale, une empreinte carbone très élevé pour les habitants des pays développés et les activités industrielles très polluantes sont autant de facteurs qui fragilisent l'écosystème de notre planète. De nombreuses études attestent d'une hausse de CO2 s'accompagne d'une augmentation des températures. Les mesures de l'observation de Mauna Loa à Hawaï démontrent que le niveau de CO2 a doublé depuis l'époque préindustrielle, c'est-à-dire dans au milieu du 18ème siècle. De plus, le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) estime un réchauffement climatique compris entre +2,3°C et +4,5°C dans les décennies à venir. Toutefois, l'apparition d'une crise sanitaire vient ralentir l'activité économique, et de fait les impacts négatifs sur la planète. Concernant les pandémies majeures telles que la peste noire et la grippe espagnole, la diminution des impacts écologiques provenaient de fort taux de mortalité.1 En effet, la main d'oeuvre devient plus rare et l'activité économique s'en voit touchée. Ainsi, le prélèvement des ressources naturelles et les émissions de CO2 diminuent fortement. La crise de la COVID-19 a également eu des répercussions sur l'environnement. Selon une étude faite en février 20202, les mesures de confinement et l'arrêt net de l'activité économique en Chine tout d'abord aurait provoqué un recul de 200 millions de tonnes en émissions de CO2. Plus globalement, on compte une baisse de 17% des émissions de CO2 quotidiennes mondiales par rapport à la moyenne de 2019. Les mesures de confinement ont fait diminuer le trafic routier qui a réduit de 43%. En Ile-de-France, la circulation a baissé de 90% pour une amélioration de la qualité de l'air de l'ordre de 20% à 30%. Il apparait donc que l'apparition d'une crise sanitaire

1 Barry John M., The Great Influenza: The Epic Story of the Greatest Plague in History, New York : Viking, 2004

2 Myllyvirta Lauri, Analysis: Coronavirus Temporarily Reduced China's CO2 Emissions by a Quarter », Carbon Brief, 19 février 2020

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a des nombreuses conséquences, que ce soit au niveau économique, écologique mais également sur la santé des populations à court et long terme.

Dans cette première partie, nous avons pu apprécier les origines d'une crise sanitaire, leurs manifestations dans les domaines économiques, sanitaires et écologiques et les acteurs en charge de préserver la santé de leur population.

De fait, les entreprises peuvent être plus ou moins impactées par une situation de crise sanitaire en raison des conséquences de la crise en elle-même tout d'abord, mais également du fait des décisions politiques prises en faveur de la préservation de la santé publique. C'est pourquoi afin de se préparer à une telle situation un outil peut être mis en place dans les organisations, le Plan de Continuité d'Activité.

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"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"