SOMMAIRE
IN MEMORIUM
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
SIGLES ET ABREVIATIONS
iv
LISTE DES TABLEAUX
v
LISTE DES FIGURES
vi
SOMMAIRE
vii
INTRODUCTION
1
REVUE DE LITTERATURE
4
HYPOTHESES ET OBJECTIFS
27
MATERIEL ET METHODES
29
RESULTATS
34
DISCUSSION
40
CONCLUSION
44
REFERENCES
47
ANNEXES
A
TABLE DES MATIERES
53
INTRODUCTION
La condition physique est une mesure du bon fonctionnement des
systèmes cardio-vasculaire, respiratoire, neuroendocrine, musculaire et
hémato circulatoire [1]. Elle est une composante majeure de la
santé chez l'enfant et l'adolescent [2]. De ce fait,
l'intérêt pour l'évaluation de la condition physique chez
l'enfant et l'adolescent ne cesse de se développer [3].
Elle regroupe l'endurance cardiorespiratoire, la souplesse, la force et
l'agilité [4]. L'endurance cardiorespiratoire est la composante la plus
associée à la santé, et sa mesure a largement
été réalisée dans le monde : Europe,
Amérique, Afrique, Asie et Australie [4,5,6]. Dans ce
contexte, plus de 100 études spécifiquement liées
à l'endurance cardiorespiratoire ont été publiées.
Il a été montré que la performance des enfants et des
adolescents était négativement liée à la surcharge
pondérale qu'à la température moyenne d'un pays
[5]. En Suisse, le projet FITEPS mené en collaboration
avec le SEPS (Service de l'Education Physique et du Sport) a été
créé dans le but d'évaluer et de comparer la condition
physique des élèves du secondaire, entre gymnases et
écoles professionnelles. Les performances aérobies ont
été appréciées à travers la mesure de la
vitesse maximale aérobie (VMA), c'est-à-dire la plus petite
vitesse permettant de solliciter la consommation maximale d'oxygène. Sur
le terrain, cette vitesse peut être mesurée au moyen du test de
course sur piste de l'Université de Montréal [7,8]. Ce test
accessible à tous peut être passé en milieu scolaire
[9]. Aussi, la mesure directe de l'absorption maximale
d'oxygène (V?O2max) par analyse de gaz ventilatoire est
généralement acceptée comme le plus valable indice
d'aptitude aérobie d'un individu [10].
Au niveau international, une méta-analyse
réalisée entre 1980 et 2000 sur 11 pays, chez des jeunes
âgés entre 6 et 19 ans a montré une
détérioration générale des performances physiques
de 9% [11]. D'après les auteurs, la dégradation s'est
avérée plus prononcée chez les jeunes de 15 ans, que chez
les jeunes de 6 à 14 ans [11]. Au cours de l'année 1997 en
Europe, le niveau d'activité physique des jeunes était
déjà noté comme inférieur au niveau requis pour
générer des bénéfices pour la santé [12]. Il
a été indiqué que de nouveaux signes évidents
révèlent une diminution de la condition physique ainsi qu'une
(très probable) augmentation de l'inactivité physique chez les
enfants et adolescents des pays industrialisés [13].
En effet, parmi les multiples facteurs qui ont ainsi
contribué à sédentariser les jeunes et les adultes, on
peut citer, la réduction des efforts physiques lors des
déplacements vers les écoles et les loisirs passifs tels que la
télévision ; les jeux électroniques et les jeux sur
ordinateur. On s'interroge afin de savoir si l'enfant trouve dans ses autres
activités un niveau et une quantité d'engagement physique
suffisant pour influencer sa condition physique et sa santé. La
quantité d'activité physique globale d'un enfant ou d'un
adolescent découle de l'addition de celle qu'il déploie dans sa
vie courante, dans les pratiques scolaires et enfin d'une portion très
aléatoire provenant de pratiques sportives parascolaires ou
extrascolaires [14].
Malheureusement, l'enfant et l'adolescent ne se
créaient pas ou ne trouvaient pas suffisamment d'occasions d'atteindre
un niveau approprié d'activité physique dans leur vie
quotidienne, que ce soit dans les activités scolaires ou dans une
participation volontaire à des activités sportives pendant leurs
loisirs. Le temps attribué aux activités physiques et sportives
dans les horaires scolaires s'avère généralement
insuffisant pour obtenir des résultats probants dans plusieurs domaines
de la motricité, notamment dans celui de la condition physique [15].
Dans la vie quotidienne et dans le cadre scolaire, l'enfant et
l'adolescent ne réussissent pas à accumuler une quantité
d'activités physiques effectuées à un niveau
approprié d'intensité permettant d'obtenir des effets
réels sur la santé. Malgré ses lacunes, le domaine
scolaire apparait comme porteur des meilleurs chances d'une pratique
régulière des activités physiques et sportives
équitablement reparties quel que soit l'âge, le sexe ou la
condition sociale du jeune [15-7].Le syndrome
métabolique est défini comme un ensemble de facteurs qui, s'ils
sont modifiés, augmentent considérablement le risque de
développer une maladie cardiovasculaire et le diabète de type 2
[18-9]. Aussi, il a été démontré qu'un faible
niveau d'activité physique est significativement associé au
développement du syndrome métabolique chez les adolescents.
Il s'avère donc important d'étudier les facteurs
associés au V?O2max et d'apprécier les
différentes relations qui existent entre eux dans le milieu scolaire.
C'est dans cette optique que le présent travail de recherche
intitulé : facteurs associés à la valeur du
V?O2maxchez les élèves des établissements
publics d'enseignement secondaire de Parakou au Bénin a
été réalisé en se basant sur la question de
recherche suivante :
Quels sont les facteurs associés à la valeur du
V?O2max chez les élèves des établissements
publics d'enseignement secondaire de Parakou au Bénin ?
Outre l'introduction, le présent document s'articulera
autour de cinq chapitres. Le premier expose la revue de littérature, le
deuxième présente l'hypothèse et les objectifs. La partie
relative au matériel et aux méthodes est inscrite dans le
troisième chapitre. Le quatrième chapitre est consacré aux
résultats et le cinquième chapitre est réservé
à la discussion, à la conclusion et aux références
bibliographiques.
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