Coup d'Å“il sur l'évolution du droit à l'éducation des enfants dans la chaà®ne des cahos en Haà¯ti de 1983 à 2010par Maréus TOUSSÉLIAT Université d'État d'Haïti (UEH) - Licence 2010 |
LE CONCEPT DE L'ÉDUCATION DANS LE TEMPS ET DANS L'ESPACEÉducation dans l'AntiquitéCette période débute avec l'invention de l'écriture et s'achève avec la chute de l'Empire romain d'Occident en 476. Elle concerne, dans les programmes de l'école, la Gaule celtique (Vercingétorix), puis la Gaule romaine (jusqu'à l'avènement de Clovis). L'école naît avec l'apparition de l'écriture, il y a 5 000 ans. L'écriture permet de fixer les savoirs et les principes de vie que les hommes veulent transmettre aux générations suivantes. Les premiers systèmes d'éducation apparaissent dans les grands empires qui naissent en Égypte, en Inde et en Chine. Les dirigeants de ces derniers ont besoin de fonctionnaires formés pour les aider à assurer la stabilité de leur pays. La prospérité économique et les besoins de l'administration permettent ainsi la mise en place d'institutions spécialisées dont le rôle est de transmettre les connaissances: l'école est née. Parler de l'éducation à cette tranche d'histoire la plus ancienne de l'homme revient à tourner le regard sur les villes antiques ainsi que les différentes étapes de la formation des générations dans le temps. En Grèce comme à Rome, on considère que l'enfant est une cire qu'il faut mouler pour former un homme adapté aux exigences de la société. Jusqu'à sept ans, il est élevé par sa mère. Puis les enfants de milieux aisés fréquentent l'école financée par les familles ou les villes où ils apprennent à lire, à écrire et à compter. Les autres sont mis au travail. L'apprentissage est fondé sur la mémoire, la répétition, la lecture à haute voix de textes célèbres qui ont la vertu d'exemples. Le rôle du maître n'est pas valorisé. Il a recours aux châtiments corporels pour imposer la discipline. En fait, il est important de voir particulier l'éducation en Grèce dans cette époque, compte tenu de son rôle dans la civilisation de l'homme au fil des siècles. La transmission du savoir en Grèce et à SparteEn Grèce, l'éducation physique est une formation nécessaire aux jeunes. C'est une initiation à la vie civilisée et à l'esprit de compétition. Elle répond aussi à des préoccupations d'hygiène, d'esthétisme et de santé. L'athlétisme qui se pratique nu est le sport par excellence, la lutte, la boxe, la course, le saut en longueur, le javelot et le disque en constituent les disciplines. Avec les romains le prestige du sport s'amenuise et il disparaît au Moyen Âge. En France, le sport ne sera réintroduit à l'école que sous la troisième république. Au IIIe siècle avant Jésus Christ, le « muséum d'Alexandrie » était un lieu de recherche scientifique avec des jardins botaniques et zoologiques, un observatoire d'astronomie et un laboratoire d'anatomie. Sa bibliothèque est unique dans l'histoire de l'Antiquité par le nombre et la diversité de ses ouvrages. Ce lieu attire de nombreux savants et intellectuels: philosophes, astronomes, mathématiciens, certains sont aussi célèbres qu'Archimède et Euclide. À Sparte, l'éducation est organisée en fonction des besoins de l'État. Le futur citoyen n'est accepté par la société que s'il est beau, bien formé et robuste. Jusqu'à l'âge de 7 ans, l'enfant est élevé par les femmes considérées comme des reproductrices. Ensuite, il est pris en main par l'État qui l'embrigade dans des formations de jeunesse hiérarchisées et prémilitaires. Cette éducation collective arrache l'enfant à sa famille. Au début du deuxième millénaire avant Jésus-Christ, la religion juive nait et se diffuse oralement. Elle est ensuite consignée par écrit dans la Tora, le livre de la loi, qui sera traduit en grec pour la bibliothèque d'Alexandrie. L'étude des textes, au début de notre ère, est faite en hébreu, langue sacrée. Outre l'éducation familiale, un système d'enseignement collectif au sein des écoles hébraïques se met en place. Le maître est respecté, car son rôle est de transmettre la parole divine à l'enfant. En effet, dans l'Antiquité, la tendance de l'éducation est orientée généralement vers la formation de l'homme et non vers le développement de l'enfant13(*). Dans les écoles supérieures, le maître enseigne la rhétorique (art du discours), la philosophie et les sciences à quelques disciples. Les Romains, fascinés par l'éducation grecque et son caractère social, en reprennent la littérature, ajoutent le droit écrit et rejettent l'athlétisme, la musique et les arts plastiques. * 13 Éducation dans la Grèce antique, [en ligne], 11 juillet 2006, http:agora.qc.ca/ (page consultée le 13 décembre 2010). |
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