3.
« Pas l'Un sans l'Autre »
Il est encore une fois illusoire de croire que mettre en place
quelques évènements, transformer l'environnement et offrir des
services suffisent à rendre les employés heureux.
« Chez Google, un long toboggan traverse les
étages jusqu'à la réception, mais au-delà de deux
jours d'ancienneté, plus personne ne l'utilise. Il ne faut pas confondre
l'offre de services ou la possibilité de décompresser et le fait
de transformer le job en jeu. C'est beaucoup plus compliqué que cela, et
d'ailleurs tout le monde ne le souhaite pas. » L.
Vanhée
Il est donc logique d'entendre de la part de managers qui ont
une entreprise ayant mis en place séance de
kinésithérapie, salle de repos fun, etc ; que cela n'a rien
révolutionné et que l'ambiance en son sein n'a pas
évolué.
Ainsi, on entend parler de « clowns au pays des
bisounours ». Dans ces cas-là, les résistants ont
raison de ne pas croire au CHO.Mais il ne faut pas se fier uniquement à
ce genre d'entreprises qui font du « Happy washing ».
Les réfractaires ne voient et n'observent que la partie
visible de l'iceberg : les actions. Mais derrière cela, il y a des
missions qui sont elles-mêmes en adéquation avec des valeurs
représentant la stratégie et la culture de l'entreprise
partagées par le personnel.
FIGURE 10 : « Pas l'Un sans
l'Autre : les rouages du bonheur en entreprise
Source : analyse et synthèse des recherches et
interviews de neuf managers
« Notons que la plupart des intervenants
suggèrent qu'il faut soi-même avoir fait une démarche en
profondeur de ses « savoir-être » pour accompagner les autres
vers leur bien-être, ce qui logiquement devrait s'appliquer à tous
les échelons de
l'entreprise »46,et non
seulement les managers !
46- « Travailler pour
être heureux ? Le bonheur et le travail en France ? » aux
éditions Fayard. Source :Article - Bonheur et travail, oxymore ou
piste de management stratégique pour l'entreprise ? - Revue
Management et avenir, p.178, 2012,Marie-Pierre Feuvrier
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