Conclusion de la partie
Niamey est une ville étalée dont les zones
intermédiaire et périphérique sont très faiblement
équipées (strates 3 et 4). Malgré l'étalement de
cette ville, on constate que la plupart des ménages vivent dans la
promiscuité.
Niamey se présente comme une ville à
l'intérieur de laquelle la mobilité résidentielle conduit
une grande partie des ménages vers la location du fait de la forte
spéculation. En effet, le foncier y est accaparé par les
spéculateurs face auxquels la CUN et ses cinq communes ont du mal
à résister ; ce qui fait que ces dernières n'arrivent
plus à contrôler le développement de la ville. En outre, on
note une prédominance de l'autoconstruction et de l'autofinancement du
logement en l'absence de crédit bancaire ou d'une politique de logement
viable dont la conséquence directe s'observe dans le déficit
notoire de mise en valeur des parcelles. A cela s'ajoutent, l'absence de bonne
gouvernance, la rigidité des textes d'urbanisme ainsi que la
multiplication des procédures et leur dispersion dans plusieurs services
ou ministères qui se présentent comme des motifs
indéniables du non-respect des normes d'urbanisme.
Malgré les diverses reformes de textes d'urbanisme
proposées par le ministère chargé de l'urbanisme et de
l'habitat, il n'y a pas eu de progrès notable dans la gestion urbaine.
Ce qui fait que la spéculation continue de sévir à Niamey
aggravant du coup le phénomène de l'étalement de ville.
|