TROISIEME PARTIE : PRESENTATION, TRAITEMENT DES DONNEES
DE L'ETUDE ET DISCUSSION SUR LA GAR
Dans cette partie, il sera question de présenter
d'abord l'échantillon d'étude avant montrer et de traiter les
données recueillies.
3.1. Présentation, et traitement des données
relatives à l'échantillon étudié
Ce travailest faiten deux points : le profil de
l'échantillon et sa taille
3.1.1. Profil de
l'échantillon
Graphique 1: Distribution des
associations communautaires par domaine d'intervention
Source : enquête de terrain, janvier 2013
Cette image prouve que les associations impliquées dans
l'étude interviennent dans essentiellement neuf (9) domaines
d'activités différents. La santé d'abord, puis
l'éducation sont les domaines les mieux représentés avec
respectivement quinze (16) et douze(12) associations.
La forte fréquence des structures associatives dans ces
deux domaines peut traduire le fait que la santé et l'éducation,
en plus d'être des domaines prioritaires du gouvernement burkinabè
à travers son document de politique de développement (SCADD),
constituent des aspects sur lesquels les besoins de la population citadine se
trouvant dans leur zone d'intervention y sont relativement plus
récurrents.
Graphique 2:
Répartition des associations en fonction de l'ancienneté dans la
mise en oeuvre des projets
Source : enquête de terrain, janvier 2013
En examinant cette figure, le constat qui se dégage
est que la plupart des structures associatives interrogées (14/21) dans
le cadre de cette enquête a une expérience dont la durée se
situe entre 10 et 14 ans.
Ceci permet de dire que ce sont des structures assez viables
et qui pourraient avoir une bonne expérience dans le
développement communautaire et par ricochet, être
imprégnées des méthodes et techniques en gestion de
projet.
Graphique 3:
Répartition des PTF par rapport à leurs domaines
d'action
Source : enquête de terrain, janvier 2013
En scrutant ce dessin, on réalise que les partenaires
techniques et financiers (PTF) interviewés interviennent dans neuf (9)
domaines d'activités dont la santé et les droits humains
où ils sont plus présents.
Remarquant que ces domaines d'interventions sont en phase avec
la stratégie de croissance accéléré et de
développement durable (SCADD), il va s'en dire que cette
cohérence dans les stratégies entre gouvernement burkinabè
et partenaire au développement est en quelque sorte une traduction
pratique de la « Déclaration de Paris sur l'efficacité
de l'aide au développement » en ce qui a trait
spécialement à son article ii dont les termes sont :
Alignement de l'aide sur les priorités, systèmes et
procédures des pays partenaires et soutien au renforcementde leurs
capacités
Graphique 4:
Répartition des partenaires au développement sur la base du
nombre d'associations partenaires
Nbr de PTF
Source : enquête de terrain, janvier2013
Cette représentation montre que les partenaires au
développement qui ont entre 30 et 60 structures à encadrer sont
les plus nombreux et constituent même la moitié (3/6) de
l'ensemble des PTF.
En outre, cette figure permet de noter que les associations
communautaires sur le plan numérique sont inégalement
réparties entre les PTF qui apprécient les demandent de
partenariat sur la base de la compatibilité des domaines d'intervention
mais aussi de l'enveloppe financière du partenaire au
développement.
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