L'approche GAR dans la gestion des projets au niveau des associations communautaires de la commune de Ouagadougou: état d'application et défis( Télécharger le fichier original )par Ablasse KABORE ISIG International - Master II 2013 |
2.2.4. Limites méthodologiques, difficultés et facilités de mise en oeuvre de l'étude2.2.4.1. Limites méthodologiquesC'est un secret de polichinelle que de dire que cette étude se veut objective. Cependant, la probité intellectuelle suggère que soient reconnus et mentionnés les différents facteurs susceptibles de menacer ou de remettre en cause sa scientificité. Ainsi, au nombre de ces limites, il y a notamment la non représentativité de l'échantillon. En effet, comparant surtout le nombre d'associations enquêtées (21) à celui des associations existantes (186)28(*) dans la commune de Ouagadougou, il ressort que la taille de la première sous composante de l'échantillon de l'étude (les associations) est largement inférieure à la normale avec l'application des 30% comme ratio scientifiquement recommandé. En outre, le nombre de Partenaire Techniques et Financiers (PTF) interviewés (10) serait loin de ce qu'il fallait retenir en appliquant le ratio de 30% sur l'effectif global des PTF dont le nombre n'a pu être déterminé par faute d'accès aux documents y relatifs. Au-delà des obstacles méthodologiques, il y a les difficultés opérationnelles qui n'ont pas manqué de jalonner cette étude. 2.2.4.2. Difficultés de mise en oeuvreElles sont assez nombreuses et liées notamment aux différentes phases qui suivent : - l'administration des outils de collecte de données : pendant cette phase le manque de disponibilité de la plupart des partenaires au développement avec lesquels il a été difficile d'une part, de convenir d'un rendez-vous de travail et d'autre part, de respecter les rencontres programmées a bouleversé le calendrier de travail. Une autre peine non moins importante qu'il faut souligner est la dispersion relativement importante des organisations communautaires à l'intérieur d'un même arrondissement communal et l'absence de monographie spécifique à ces structures associatives qui n'ont pas facilité le repérage de leur siège ; - le traitement des données : à ce niveau l'embarras majeur a été le manque d'un logiciel comme le `'Sphinx lexica'' hautement spécialisé dans l'analyse de contenu ou de texte en ce qui concerne les `'questions textes'' posées lors des entretiens semi ou non directifs. Ces difficultés ont en parti été surmontées grâce à certains avantages bénéficiés dans cette recherche. 2.2.4.3. Facilités obtenues dans la mise en oeuvreTout comme les difficultés ci-dessus, elles sont diverses. Cependant, seules ont été retenues celles qui paraissaient les plus importantes. Il s'agit de : - la franche collaboration de tous les principaux acteurs impliqués dans le projet de recherchequi a permis une bonne planification du travail et un choix approprié de la stratégieou approche visant à accéder aux différents répondants de l'enquête. - la relative bonne connaissance du terrain par l'enquêteur. Cela a été utile dans les déplacements à l'intérieur du territoire communal de Ouagadougou en ce sens qu'elle a permis de relier sans confusion les différents arrondissements et secteurs ; - l'utilisation d'outil moderne comme le `'sphinx plus v5'' qui a permis de donner une certaine célérité à la présente recherche en réduisant le temps d'élaboration des différents questionnaires et celui du traitement des données collectées ; - le caractère stimulant du thème lui-même qui a réussi à ce que la recherche se fasse avec une détermination constante tout au long du processus malgré les velléités dissuasives des différentes adversités inhérentes à l'étude. En tous les cas, on retiendra que les facteurs positifs de l'étude ont été prédominants permettant ainsi d'aborder la troisième et la dernière phase de l'étude. * 28ANNUAIRE STATISTIQUE DE LA COMMUNE DE OUAGADOUGOU, juin 2011 |
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