3.1.2. La taille de
l'échantillon
Tableau 2 :
Présentation des tailles réelles et prévues des
différentes composantes de l'échantillon
Composante de l'échantillon
|
Taille prévue(TP)
|
Taille réelle(TR)
|
Rapport en % (TR /TP)
|
Partenaire technique et financier(PTF)
|
10
|
6
|
60%
|
Associations communautaires
|
20
|
21
|
105%
|
Source : enquête, janvier 2013
Ce cadrant révèle une différence de
taille entre l'échantillon prédéfini et celui
réellement obtenu et cela dans toutes ses composantes.
Photo 2 : Séance d'élaboration de projet
dans une association (ICCV-Nazemcé)
Si au niveau des PTF cette différence est assez large
et négative (-40%) marquant ainsi un déficit dans la
récupération des outils de collecte de données, en ce qui
concerne les associations communautaires, elle est positive (+5%) et signifie
qu'il ya dépassement dans la ventilation et la
récupération des instruments d'enquête.
Source :enquête de terrain,janvier
2013
3.2. Présentation et traitement des données
relatives à l'hypothèse n°1 de l'étude
Cette partie du travail est faite essentiellement en rapport
avec les informations recueillies à partir du questionnaire
spécialement conçu à cet effet.
3.2.1. Connaissances
théoriques sur la GAR
Graphique 5: Distribution des
responsables d'association selon qu'ils connaissent ou pas des méthodes
en gestion de projets
Source : enquête de terrain janvier
2013
La quasi-totalité (95,2%) des responsables
d'associations prétend connaître des méthodes de gestion en
projets.
Cela laisse penser avec satisfaction qu'ils exercent avec une
certaine technicité et dans le cadre du management des projets dans un
contexte de volontariat au service du développement et pour lequel des
fonds sont de plus en plus rares à être mobilisés.
Graphique 6: Connaissances
des personnes sondées sur les types de méthodes de gestion en
projet
Source : enquête de terrain janvier
2013
Il est constaté à travers ce graphique que la
majorité des réponses apportées (56,3%) par les personnes
interrogées n'est pas pertinente par rapport à la typologie des
méthodes ou approches de gestion de projet. Cela amène à
comprendre que parmi ceux qui avaient soutenu connaître ces
méthodes ou approches, beaucoup n'ont pas véritablement la
connaissance requise en la matière.
Graphique
7:Répartition des personnes sondées en fonction de leur
connaissance sur l'existence de la GAR
Source : enquête de terrain janvier
2013
Ce graphique montre qu'une très large majorité
(90,5%) de personnes ayant participé à l'enquête est
informée de l'existence de la GAR en tant qu'approche de gestion de
projet. Cela peut traduire un certain effort de la part d'un côté
des responsables d'association dans l'actualisation de leurs connaissances
théoriques et pratiques, et de l'autre des structures ou organismes en
charge des politiques de développement de promouvoir la GAR.
Graphique 8:
Répartition des enquêtés selon les sources de savoir sur la
GAR
Source : enquête de terrain janvier
2013
Ce graphique montre que les ateliers et séminaires sont
les occasions les plus prépondérantes dans le cadre de la
formation et de l'information des responsables d'association sur des
connaissances ou pratiques nouvelles à l'instar de la GAR. Par contre
les formations continues. Cela peut s'expliquer par le fait que le
renforcement des capacités des acteurs du développement
communautaire est très dépendant des partenaires techniques et
financiers qui, pour la plupart du temps, sont les principaux organisateurs de
ces rencontres d'échanges d'informations et de partages
d'expériences.
Graphique 9:
Répartition des enquêtés selon leur appréciation sur
la position de la GAR dans le cycle de vie d'un projet
Source : enquête de terrain janvier
2013
Selon ce dessin, beaucoup de responsables d'associations
pensent que la GAR est une approche appliquée à toutes les
étapes de la vie d'un projet. Cependant, ceux qui se sont
prononcés en faveur de l'étape
« exécution » sont les plus importants (17).
A l'opposé, les personnes qui se ne sont pas
exprimés sont très minoritaires (2).
Cette répartition inégale des opinions sur ce
sujet pourrait traduire une certaine non maîtrise de la GAR ou une
insuffisance des pratiques en la matière.
Graphique 10:
Répartition des enquêtés selon qu'ils connaissent ou pas
les principes de la GAR
Source : enquête de terrain janvier
2013
Cette figure atteste qu'une assez grande majorité des
personnes interrogées (61,9%) pense connaître les principes de la
GAR. Ce qui participe d'une certaine manière à appuyer l'analyse
faite au graphique 4 qui souligne les efforts consentis par les
différents acteurs dans la connaissance de la GAR.
Graphique11 :
Connaissances des enquêtés sur les principes classiques de la
GAR
Source : enquête de terrain, janvier 2013
La plupart des réponses apportées par les
enquêtés n'est pas pertinente (18/28). Cependant, il est possible
de constater qu'en dehors des principes de la simplicité et du
partenariat, tous les autres principes ont été mentionnés
même si c'est dans des proportions assez faibles oscillant entre
1/28 et 4/28.
Du reste, cette analyse s'inscrit dans la même logique
que celle faite au graphique 6.
En somme sur cette partie, les différentes analyses
permettent de soutenir que les responsables d'associations, en majorité,
ont effectivement des notions théoriques plus ou moins approfondies sur
la GAR.
3.2.2. Expériences pratiques avec la GAR
Graphique 12:
Répartition des enquêtés en fonction des outils de gestion
qu'ils utilisent
Source : enquête de terrain janvier
2013
Ce graphique montre une diversité d'outils
employés couramment dans le management des projetset programmes au
niveau des associations communautaires. Parmi ces outils, il ya surtout les
fiches de suivi/évaluation (14cit.) et les fiches de planification
(9cit.) qui sont prédominantes.
Toujours selon cette figure, aucune mention n'a
été faite en ce qui concerne spécifiquement les
instruments spécifiques de la GAR à l'instar du modèle
logique, du cadre de mesure du rendement et de la matrice de gestion des
risques.
Cela permet de dire donc que même si les responsables
d'association ont l'habitude de travailler sur des projets, ils n'utiliseraient
pas assez l'approche GAR dans leur pratique.
Graphique 13: distribution des enquêtés
en fonction des outils de planification et suivi/évaluation
Association
Source : enquête de terrain janvier
2013
Cette figure atteste de la part des personnes
interrogées une utilisation de divers outils dans la planification et le
suivi-évaluation. Parmi ces outils, certains à l'image des
canevas de planification(16 cit.) et des fiches de suivi-évaluation(06)
sont les plus citées. En revanche, d'autres comme le cadre logique se
trouvent parmi les moins mentionnés (1cit.).
En outre, il est à noter tout comme au graphe
précédent, qu'aucun dispositif spécifique à la GAR
n'a été mentionné. Ce qui appuie d'une certaine
manière l'interprétation faite au graphe 7
Graphique :14 Distribution des enquêtés
selon qu'ils utilisent ou pas l'approche GAR
Source : enquête terrain janvier
2013
Ce schéma montre que la moitié (57,1 %) des
personnes interviewées affirme qu'elle intègre la GAR dans la
gestion des projets.
En comparant les résultats de l'analyse de ce graphe
avec ceux des deux derniers, il apparait une certaine contradiction : en
effet, il est inconcevable que des personnes pratiquent l'approche GAR
sans être capable de citer quelques outils qui lui sont propres.
Cette discordance dans les expressions des responsables
d'association pourrait traduire la non maitrise de la GAR ou une volonté
manifeste de s'accorder de façon peu méritoire une image positive
de gestionnaire en phase avec les nouveaux outils de management des projets
Graphique 15 : Distribution des associations
enquêtées en fonction de la durée de l'expérience
avec la GAR
Associations enquêtées
Source : enquête de terrain, janvier
2013
Cette image indique que parmi ceux qui déclarent
utiliser l'approche GAR, les personnes qui ont une expérience moyenne
avec la GAR sont les plus nombreuses mais restent tout de mêmes
minoritaires (25%). En outre, aucun responsable n'a une longue tradition avec
la GAR.
Ceci permet de dire que le contact des responsables
d'association avec la GAR est relativement récent d'où
peut-être son faible niveau de maitrise par les acteurs du
développement communautaire.
Graphique 11 : repartition de la
population enquêtée selon le niveau de difficultés
rencontrées sur la GAR
Source : enquête de terrain, janvier
2013
Selon ce graphique, la majorité des personnes (71,4%)
ayant déclaré utiliser l'approche GAR éprouve des
difficultés bien qu'elles soient mineures dans la majorité des
cas (57 ,1%).
Cette tendance générale dans le vécu des
difficultés par les responsables pourrait traduire à certains
égards le faible niveau d'encrage de l'approche GAR dans les pratiques
au niveau des associations.
Autrement, la présente analyse confirme celle faite
précédemment par rapport au sujet du graphique 10.
A partir des différentes analyses faites
précédemment, l'idée générale qui se
dégage sur ce sous point ayant trait à l'expérience
pratique avec la GAR est que les responsables d'association n'ont pas une
expertise assez développée avec la GAR.
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