WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les mécanismes de financement de la banque mondiale

( Télécharger le fichier original )
par Gervis Briand Kamguem
Institut des Relations Internationales du Cameroun - Master professionnel 2 en Relations Internationales 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION DU CHAPITRE II

La Banque mondiale au regard de ses outils financiers, conditionnalités et procédures, est une institution qui a su adapter ses politiques aux nécessités du temps. En effet elle a effectué une transition notable du financement des projets tels que les barrages, ponts et autoroutes, vers des mesures de renforcement des institutions, de développement social, d'Etat de droit et d'infrastructure publique nécessaire pour faciliter les activités du secteur privé. Toutefois elle a su calibrer ses conditionnalités au point d'y injecter une certaine dimension sociale pour corriger les effets pervers rencontrés par le passé. Ses procédures ont été largement toilettées et redéfinies autour de la transparence, et ce par le truchement de la publication des documents relatifs à son cycle de projet. En bref c'est une institution qui a évolué avec le temps en adaptant continuellement ses politiques de financement aux exigences de développement des pays emprunteurs.

CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE

Le nombre sans cesse croissant d'institutions multilatérales de développement dans le monde démontre avec véhémence leur importance capitale dans les sociétés en développement. En effet depuis le début des années soixante, elles ont établies un véritable marché mondiale du crédit pour le développement. De compétence mondiale, régionale ou communautaire, elles se servent d'instruments financiers aussi variés que les besoins de financement des pays emprunteurs. Quasiment regroupés autour des terminologies : prêts ; crédits ; dons ; garanties et services de conseils, elles définissent chacune des conditionnalités et procédures qui garantisses au mieux leurs intérêts. Dans ce compromis entre le développement des pays pauvres et le profit capitaliste des donateurs, jaillit la question de l'efficience des mécanismes des unes et des autres. Ainsi on peut se poser la question de savoir si la quête sempiternelle du profit ne peut s'effectuer avec des résultats probants en matière de développement ?Peut-être à cause leurs dimensions inférieures qui réduisent de facto le montant des financements ou pour leurs appartenances communautaires qui restreignent le nombre de potentiels emprunteurs, les institutions multilatérales de développement n'ont pas jusqu'ici briller de milles feux. Fort de ce constat, la Banque mondiale dans son rôle de mentor en matière de développement a dû revoir ses politiques pour les arrimer aux nouvelles exigences. Mûrie par près de quarante-ans d'expériences ponctuées d'échecs extraordinaires, elle a revu et corrigé ses conditionnalités et ses procédures pour répondre favorablement aux besoins sociaux des pays pauvres. Elle a mis sur pied des mécanismes de financement qui autonomisent plus les efforts de développement. Rendant ainsi chaque pays emprunteurs responsable de son développement, c'est une véritable formule magique qui tient la promesse des fleurs depuis 2001 au regard des résultats escomptés que nous présenterons dans la suite de notre travail.

LA BANQUE MONDIALE ET LE MODE DE DEVELOPPEMENT INDUIT PAR LES PAYS, AXE SUR LES RESULTATS ET BASE SUR LE PARTENARIAT

DEUXIEME PARTIE

La façon dont la Banque perçoit le développement a évolué, depuis le milieu des années 90. Auparavant, l'organisation aidait essentiellement les pays à revoir leurs systèmes économiques et à construire des ouvrages physiques tels que les routes et les barrages. L'expérience a montré que le fait de réformer les systèmes sanitaires et éducatifs, de garantir l'état de droit et de donner la parole aux pauvres, est tout aussi important, dans la lutte contre la pauvreté, que le fait de réduire l'inflation et d'équilibrer le budget. De nos jours, la Banque cherche donc à mettre en relation divers secteurs de la société et à les amener à concentrer leurs efforts sur la lutte contre la pauvreté. Ainsi dans le cas d'un projet d'éducation de base, par exemple, il ne suffit pas de construire des écoles. Les enseignants doivent être bien formés et des manuels scolaires de bonne qualité doivent être achetés de manière à ce que les salles de classe soient remplies d'enfants qui apprennent à lire et à écrire avec des enseignants qui savent enseigner. De même, si les enseignants meurent du VIH/SIDA ou si les élèves ne peuvent se rendre à l'école en hiver à cause des routes en mauvais état, le projet éducation n'atteindra pas ses objectifs. Une planification et une mise en oeuvre intégrées impliquant les gouvernements et la société civile, ainsi qu'une coordination avec des bailleurs de fonds étrangers sont essentielles pour atteindre les résultats en matière de réduction de la pauvreté. L'expérience a également démontré que l'assistance au développement donne de meilleurs résultats lorsque le processus de développement est induit par le pays lui- même et basé sur les partenariats. C'est la raison pour laquelle la Banque mondiale fonde actuellement ses programmes de développement, sur les stratégies de réduction de la pauvreté élaborées par ces pays. Se sont les gouvernements en étroite collaboration avec le secteur privé, les parlementaires, les organisations de la société civile qui déterminent leurs priorités économiques et sociales. Ces principes (l'appropriation par le pays, l'accent placé sur les résultats, le partenariat et la coordination) s'incarnent dans l'approche du « Cadre de développement intégré (CDI) » que promeut la Banque en matière de développement. En conséquence, les priorités de la Banque en matière de prêt ont changé. L'appui aux services sociaux de base s'est accru, au détriment des prêts aux projets d'énergie et miniers qui ont nettement baissé.

L'APPROCHE DU CADRE DE DEVELOPPEMENT INTEGRE

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo