F - Un lien avec les adhérents difficile
à construire
Globalement, les adhérents sont satisfaits de leur
association mais, presque un quart d'entre eux ne se sentent pas bien
représentés ou compris par la structure. Le GAB a répondu
aux préconisations du Dispositif Local d'Aménagement par du
technique et ne s'est pas assez intéressé à ces
adhérents. L'association a accru l'offre de formations,
l'éventail technique des conseils, elle a mis en place un projet de
plate-forme maraîchage, elle a initié la culture de blé dur
local dans le but de produire des pâtes alimentaires humaines, la
réalisation de fiches techniques et de références
techniques. Toutes ces initiatives sont nécessaires mais, elles ne
semblent pas améliorer lien entre les adhérents et leur
association. Le malaise est perceptible lors de l'entretien
téléphonique. Ce qui manque au GAB65, c'est de faire du social en
impliquant les adhérents dans le fonctionnement de la structure.
G - Des salariés motivés mais qui
s'épuisent
On sent une certaine lassitude de la part des salariés
qui s'épuisent par leur travail à donner du souffle au
groupement. Dans une association, on ne peut pas raisonner individuellement
mais de façon collective sinon, pourquoi s'associer? C'est là
tout le travail d'une association quelle qu'elle soit ainsi que son but,
puisque, par définition une association est un regroupement de personnes
qui mettent en commun leur savoir, leur culture, leur projet pour en faire
profiter le collectif. Bien que rencontrant des difficultés en terme de
financement, ce qui freine ses ambitions et ses moyens, malgré la charge
administrative toujours plus pesante que doivent assumer les animateurs, ce qui
les empêche de consacrer plus de temps à des actions de terrain,
le GAB doit trouver du temps et des solutions pour dynamiser le collectif et
provoquer de l'intérêt à la vie associative.
Les agriculteurs ont une charge de travail importante et
parfois comportant des imprévus, ce qui ne les rend pas souvent
disponible et difficilement mobilisable. Il faut donc trouver des moyens pour
solliciter cette mobilisation.
Nous allons faire à présent des propositions
constructrices qui permettront peut-être d'améliorer le lien entre
les adhérents et la structure et favoriser ainsi la communication
adhérents/associations mais, également association/grand
public.
VI - DES PROPOSITONS POUR AMELIORER LE LIEN AUX
ADHERENTS ET LA COMMUNICATION AUPRES DU GRAND PUBLIC
Comme dans tout collectif rassemblant des femmes et des hommes
d'horizons différents, avec un passé différents et des
motivations différentes, il est très difficile de contenter
chacun et il faut bien à un moment ou à un autre trancher et
savoir qui fait quoi et comment le faire. C'est le rôle du Conseil
d'Administration d'une association au travers de la gestion de sa vie
administrative, financière et sociale. Comme toute structure
gérée par des hommes, une association traverse aussi des
périodes de dynamisme, source de croissance et de satisfaction puis, des
périodes moins propices où le doute s'installe. La
difficulté pour la structure dans ces moments d'incertitude est de
trouver un nouveau souffle et c'est dans le collectif qu'il peut être
puisé. Les adhérents sont l'essence même du GAB65, à
la base des réflexions et des réorientations prises. Il est
légitime de critiquer les décisions mais, ces critiques doivent
être constructives et servir le collectif. Pour faire vivre
démocratiquement l'association sans tomber dans l'individualisme, sans
s'écarter des buts fixés, tout en maintenant la vitalité
de la structure et en restant près des besoins des producteurs plusieurs
solutions existent. Certaines ont déjà été mises en
place par le GAB65 comme les réunions secteurs, les journées
« Ferme Ouverte », Par contre, ce lien
adhérent/association étant encore très fragile, des
solutions sont à envisagées rapidement.
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