A - Un langage plus compréhensible par tous
La parole, le verbe est le premier moyen de communication qui
a permis à l'humanité de progresser pendant des millions
d'années. La parole permet de faire part de nos émotions, de nos
joies, de nos peines et de nos colères. Notre intonation de voix donne
du sens à nos propos et permet d'exprimer des sentiments. On appelle
cela « la façon de dire les choses ». Chacun de nous
a, grâce à la parole, une puissante ressource d'expression,
matière à générer l'agressivité, la
sérénité, la gêne, l'incompréhension, ....
Cela met en évidence notre capital intellectuel. Ne dit-on pas de
quelqu'un qui a un vocabulaire riche « qu'il parle bien »
ou « qu'il a dû faire des études pour s'exprimer
ainsi»? Effectivement selon notre niveau scolaire, nous avons un
vocabulaire plus ou moins riche, bien que celui-ci peut être enrichi
à tout moment de la vie grâce à la lecture, à la
curiosité intellectuelle et cela indépendamment de la sacrosainte
scolarité. Nous ne sommes donc pas tous égaux face à
cela.
La notion de projet associatif pourrait être
remplacée dans le langage verbal par le terme « buts de
l'association » ou « objectifs de l'association »
si cela peut faciliter les choses. La notion de mission serait remplacée
par le terme « action ». Celui d'outil, par contre, est
bien approprié car bien imagé et s'il y a des confusions, il faut
alors dire qu'avec les outils on réalise les actions, c'est à
dire les missions.
Il est très important que le langage des animateurs
reste simple et compréhensible par tous car, personne ne dira de ne pas
avoir compris des propos et cela est compréhensible. Nous
répondons au travers de cette préconisation à la
compréhension du projet associatif ce qui permettra de
fédérer les adhérents autour de ce projet et
d'améliorer ainsi le lien avec l'association.
B - Des référents secteurs et des
réunions secteurs indispensables
Le GAB65 a décidé d'organiser tous les deux mois
des réunions secteurs qui doivent permettre d'échanger des
idées et apporter un lien constructif entre adhérents ainsi
qu'entre eux et le groupement; Ces réunion ont pour but de rappeler les
orientations du moment et les actions menées, mais aussi de recueillir
les critiques et les besoins des membres de l'association. Pour l'instant, ces
réunions ne peuvent pas être programmées, parce que les
animateurs ne sont pas suffisamment disponibles pour les organiser. Une
réunion secteur demande un ordre du jour et une préparation
longue et minutieuse.
Afin de faciliter le classement par zones
géographiques, les producteurs, mais aussi les artisans, les magasins,
les boulangers sont classés par secteurs sur le listing adhérents
ainsi que sur la plaquette « Toute la bio dans les
Hautes-Pyrénées. Le département est divisé en six
secteurs qui sont :
· Lourdes et Lavedan avec 11 adhérents dont 7
producteurs.
· Bagnères et Haut Adour avec 9 adhérents
dont 5 producteurs.
· Barousse et Pays des Nestes avec 9 adhérents
dont 13 producteurs.
· Coteaux, Magnoac et Plateau avec 14 adhérents
dont 13 producteurs.
· Tarbes et environs avec15 adhérents dont 12
producteurs.
· Val d'Adour avec 16 adhérents dont 15
producteurs.
Etant donné ce découpage, un mois comportant 4
semaines, il faudrait qu'il y ait deux réunions par semaines. Comme nous
l'avons souligné, la charge de travail des animateurs ne le permet pas.
Les adhérents s'impliquant peu dans la vie associative, il est probable
qu'il n'y ait personne lors de ces réunions ou bien qu'il faille faire
en plus un travail de relance en amont. Celui-ci est toujours fastidieux et
très consommateur de temps. Il existe d'autres solutions.
1. La création d'une fonction de
référent secteur qui se ferait dans le cadre du
volontariat et pour une durée d'un an renouvelable. Cette fonction ne
serait pas cumulable avec une autre au sein de la structure pour plus
d'efficacité.
Ce référent serait membre de l'association,
à jour de sa cotisation. Cette personne se ferait connaître en
début d'année et serait présentée lors de
l'assemblée générale annuelle qui se tient en
février ou mars.
Deux référents par secteurs serait
l'idéal afin de ne pas accroître la charge de travail de ces
bénévoles et de pas engendrer une perte d'intérêt,
voire une lassitude. Il faut absolument éviter cette situation. La
fonction de référent doit rester une fonction « plaisir
à oeuvrer pour le collectif ». Il pourrait y avoir un
référent production animale et un référent
production végétale par secteur.
Ce statut de référent permettrait aux
adhérents de s'impliquer activement dans la vie associative.
Les référents auraient en leur possession les
noms, prénoms, productions et coordonnées de tous les
adhérents de leur secteur.
Les animateurs de la structure seraient leurs interlocuteurs
privilégiés.
Ces référents auraient pour rôle de :
· Etre le relais entre les adhérents (producteurs,
transformateurs, artisans, commerçants) du secteur et l'association.
· Promouvoir l'agriculture biologique selon
l'éthique du GAB65.
· Identifier les problématiques du secteur et les
faire remonter à la structure au niveau des animateurs.
· Etre à l'écoute des adhérents et
noter leurs questions.
· Faire une liste des besoins en formation que
demanderaient les producteurs.
· Encadrer les nouveaux producteurs avec l'aide des
animateurs, en allant les voir ou en s'enquérant des difficultés
qu'ils rencontrent.
· S'informer sur les ressources en foncier disponibles en
fermage ou à la vente ainsi que surle matériel et les
équipements qui sont à vendre et le signaler au GAB.
· S'informer de tous les changements qui peuvent
intervenir sur leur secteur et pouvant avoir une influence sur
l'activité agricole et en faire part au GAB.
· Récolter les cotisations de leur secteur.
· Récolter les références techniques
des fermes de son secteur que leur donnent les producteurs, pour les
transmettre ensuite au GAB qui en ferait un outil de consultation.
En aucun cas les référents secteurs ne se
substituent au Conseil d'Administration ni à ses décision. Ils
n'ont qu'un rôle d'encadrement. Régulièrement, les
référents secteurs rendraient compte de la vie de leur secteur
auprès du Conseil d'Administration et des salariés du
groupement.
Une rubrique « La vie des secteurs »
pourraient ainsi enrichir le journal de l'association « Canto per
bio ». Elle ferait part de tout ce qui peut être
intéressant (décisions, nouveautés, etc) pour les
adhérents de l'association et oeuvrer pour le collectif.
2. Des réunions secteurs auraient pour
but de rendre compte de l'activité des secteurs auprès des
adhérents concernés ainsi que des membres du Conseil
d'Administration et des salariés. Elles seraient animées par les
référents secteur ainsi que par les animateurs du GAB. On
pourrait fixer une réunion par trimestre, voire plus si le besoin s'en
faisait ressentir.
Pour faciliter l'organisation de ces réunions et leur
fréquence, les six secteurs pourraient être regroupés en
trois, comme suit :
· Lourdes et Lavedan avec Bagnères et Haut-Adour :
20 adhérents dont 12 producteurs.
· Barousse et Pays des Nestes avec Coteaux, Magnoac et
Plateau : 14 adhérents dont 13 producteurs.
· Tarbes et environs avec Val d'Adour : 31
adhérents dont 27 producteurs.
Ces réunions seraient l'occasion de clarifier les
notions de projet associatif, de missions et d'outils. Elles doivent
être aussi un moyen de traiter les problèmes, de faire part de
l'avancement des projets, des nouvelles actions misent place, d'identifier les
besoins des producteurs en matière de conseils, de suivi, de
formations. Ces rassemblements peuvent être également une source
d'idées et d'inspiration pour trouver de nouvelles actions, de nouveaux
outils. Elles pourraient rassembler tous les adhérents sans
distinctions, qu'ils soient producteurs, artisans ou commerçants car
tous sont interdépendants; sans les uns les autres ne peuvent
exister.
|