2. Les acteurs politiques
et médiatiques
Ce sont les vecteurs du réseau dans ce sens où
ils tiennent les clés à partir de leur rôle qui "deal" le
plus souvent avec une éthique de conviction. Ici l'on peut dire qu'ils
viennent des partis politiques de tous bords (Majorité et Opposition).
À titre d'exemple, dans le cadre de l'ITIE que nous identifions comme un
réseau de fabrication des politiques des hydrocarbures au Cameroun, on
note que des membres représentant la société civile, il
est prévu la place pour deux (2) membres du Parlement dont l'un est de
la majorité et l'autre de l'opposition ; (trois (3) membres
représentant des collectivités territoriales
décentralisées quand on sait que ceux-ci pour la plupart des cas
ce sont des élus du peuple dont sont soumis à un scrutin
électoral, nul ne doute de leur place au sein du réseau à
partir de leurs engagements politiques et dont la défense de leurs
intérêts prioritaires seront portés comme griefs.
Les médias jouent un très grand rôle dans
le cadre de la formation des réseaux et même de leur
survie/vie ; ce sont les vecteurs de communication des convictions des
réseaux. Ils relaient l'information dont le groupe trouve
nécessaire, mettent l'accent sur la propagande de tout ce qui croit pour
sauvegarder leurs intérêts. Toujours dans le cadre de notre
réseau (ITIE), des membres représentant la société
civile il est fait mention d'une place pour l'union des journalistes
principalement le Président de l'Union considéré au
Cameroun comme un syndicat, une place pour la section camerounaise de
Transparency International. Dans cette Initiative de transparence, la place des
ONG n'est pas en reste. Dans la liste des membres représentant la
société civile, il est prévu 3 représentants des
Organisations Non Gouvernementales.
La dynamique de création de réseau comme
incidence ne se limite pas seulement dans le secteur privé et la
société civile, elle peut trouver un enracinement au sein de
l'appareil politico administratif.
|