La compétence: dimension humaine de la qualité totale( Télécharger le fichier original )par Pr Abdesselem BENDIABDELLAH Karima BENSIKADDOUR Université de Mostaganem Algérie - Magister en management 2008 |
A retenirLa gestion des ressources humaines GRH, est considérée comme une fonction transverse dans la mesure où tous les individus de l'entreprise sont concerné par ses actions, c'est la seule fonction de l'entreprise qui soit partagée, une difficulté à laquelle est soumise la fonction RH, c'est précisément de traiter des personnes de différentes cultures et cadres de références qui rend cette fonction très flexible dans une même organisation. Durant ces dernières années ( 1980-1990 ) le terme de gestion du personnel a cédé la place de celui de la GRH, ou encore de la gestion stratégique des ressources humaines GRSH1(*) Pour certain nombre d'auteurs et de praticiens, ce changement d'appellation ne correspond à aucune véritable transformation du rôle ou des pratiques de la fonction RH, il s'agit d'un changement d'emballage ni plus ni moins, et qui que ce soit les modèles de la gestion des RH ils servent tous à réaliser les objectifs de l'organisation. Le tableau 1, nous montre d'une façon résumé les différences entre la gestion du personnel et la gestion des ressources humaines. Tableau 1 : différences entre Gestion du Personnel et Gestion des Ressources Humaines
A une époque de changement, l'avenir appartient à Ceux qui savent apprendre, ceux qui ont cessés D'apprendre sont armés Pour vivre dans un monde qui n'existe plus.
ERIC HOFFER CHAPITRE 2 : De la gestion des ressources humaines au management des savoirsLe changement organisationnel n'est pas en soi une question nouvelle, depuis que l'homme existe, il cherche à améliorer ses conditions de vie, il travail et il innove pour s'adapter à un environnement flexible en permanence. Les nouvelles méthodes de travail qui viennent d'être évoquées sont inséparables aujourd'hui de l'adoption et de la diffusion rapide des systèmes et des technologies de l'information et de la communication TIC au sein de l'entreprise. Le développement et le renouveau de ces technologies durant ces dernières années influence considérablement le management des connaissances, au point de créer une confusion entre TIC et KM. Les TIC, ont affecté tous les domaines de la vie, comme l'économie qui devient globale, de plus en plus immatérielle et de plus en plus constituée en réseaux 1(*), respectant aux exigences de la mondialisation et de l'ouverture des marchés . Le KM n'est pas un concept nouveau, en fait c'est une notion qui est dans l'air du temps depuis des centaines d'années, sauf que récemment le rôle de la connaissance a été théorisé et mis en pratique. Dans ce chapitre, après un bref historique de l'émergence du concept du Knowledge management, nous allons donné une définition pluridisciplinaire. I. Un bref historiqueLe Knowledge management peut se transformé en français par le terme gestion des connaissances, la traduction du terme ne donne pas le vrai sens du Knowledge management car il s'agit de la capitalisation des savoirs et non plus de leurs gestion, par souci de simplicité et compte tenu que les travaux de recherche en matière du KM faisant références à des travaux Anglo-saxons nous utiliserons le terme Anglais par la suite. Le KM devient un thème majeur, et une pratique de plus en plus courante pour les organisations publiques ou privées, car il rime avec les enjeux du nouveau contexte technologique et économique. Beaucoup d'auteurs en matière d'économie et de management présentent le KM comme un phénomènes de mode apparu dans les années quatre-vingts dix, c'est à la fois vrais et faux 1(*): Figure 5 sommes des ouvrages en anglais publiés entre 1980-2003 Vrai : par ce que cette décennie a été marquée par l'apparition d'une littérature spécifiquement KM. La courbe ci dessus indique la progression des ouvrages publiés entre 1980 et 2003, référencés sur amazon.com et présentant l'expression Knowledge management dans leur titre, sujet ou mots clés. Faux : parce que l'observation du développement de la pensée en matière de management des entreprises, montre que le concept de différenciation par le « capital connaissances » et la nécessité de gérer ce capital était déjà présentée depuis quelque temps dans les théories de l'organisation apprenantes1(*) « organizational learning » et de la vison systémique « systemic thinking ». I.1 Les origines du conceptAux Etats-Unis, la notion de KM proprement dit, apparaît en 1989 dans les journaux type « Harvard business review ». la notion possède des antécédents dans l'idée « d'entreprise apprenante », ou dans les réflexions de Peter Drucker ( 1980 ), on pourrait lire dans le livre de Peter intitulé post capitalist society 1993 . « More and more, the productivity of knowledge is going to become for a country, an industry or a company, the determining competitiveness factor, in the matter of knowledge, no country, no one in industry no one company has a natural advantage or disadvantage, the only advantage that it can ensure to itself is to be able to draw from the knowledge available to all than others are able to do ».2(*) en réalité le problème de la transmission des connaissances et de leurs capitalisation est aussi vieux que l'industrie elle même. Dans les années 1750 en France Trudaine avait monté un réseau d'experts chargés de sillonner l'Europe pour observer les méthodes de fabrication et les technologies, afin de reproduire ces secrets de fabrication sur le terrain national . comme de nombreuses entreprises familiales, ont utilisés le Knowledge management en transmettant leur connaissance à leur enfants pour permettre à la génération suivante de prendre succession de l'entreprise. L'organisation scientifique de travail OST, de Taylor si injustement décriée, visant en générale s'émancipe des aptitudes (ou inaptitudes) individuelles et utilisé celles - ci de façon la plus optimal possible. Or, tous ces développements théoriques autour du savoir s'inspirent en grande partie, de la réussite de l'expérience Japonaise et particulièrement du KAIZEN, qu'il est considéré comme le début d'un véritable management du savoir et de la connaissance. La qualité première version introduite au Japon par l'américain E.W.Deming ( 1970-1980), visant a partager la connaissance, a créer et a innover par les idées innovantes ( cercles de qualité ) . Donc, on peut dire que le principe fondamentale du Knowledge management (le partage des connaissances) existe depuis toujours mais d'une façon mal structurée. Dans les pays anglo-saxons, le concept du management des connaissances s'est développé à partir de 1994 et, c'est en 1996 que ce concept à commencer à se concrétiser. En 1995, Nonaka et Takeuchi, publiaient un livre remarquable sur la formation des connaissances et son utilisation dans les entreprises Japonaise. La même année Dorothy Leonard -Barton, publiait une étude sur le rôle des connaissances dans les entreprises de fabrication. Dans le courant des l'année 1997, des postes de responsable de la gestion des connaissances et du capital intellectuel sont apparus dans de nombreuses entreprises Anglo-saxons.1(*) En résumé, il est tout à fait clair que le KM est une création Japonaise (l'esprit KAIZEN) et une imitation Américano européenne. * 1 les auteurs en GSRH abordent le changement des organisations dans une perspective qui met directement l'accent sur la créativité, la responsabilité, l'autonomie, la collaboration et l'implantation des RH, il s'agit de remettre à l'homme tous ce que les organisations mécaniste ont eu tendance à détruire par des règles et des procédures au nom de l'efficacité organisationnel ( Arman DAYAN, opcit, P : 334 ) * 1 voir site de Jean marc BLANCHERIE, fondateur de i-KM * 1 Laurent ( YEBEL) , Patrick ( PRIEUR ) , le Knowledge management dans tous ces états, Ed d'Organisation, Paris, Janvier 2003 : p : 04 * 1 la notion de l'entreprise apprenante est considérer comme le bas de ce qu'on appelle aujourd'hui Knowledge management, l'entreprise apprenante se situe à travers ses cinq piliers ( fondements ) que propose l'un de ses initiateurs Peter Senge à savoir « pensée systémique, maîtrise personnelle, cartes ou modèles mentaux, vision partagée et apprentissage en équipe » l'entreprise apprenante c'est un système, qui tiendrait compte de l'individu et du groupe, ou l'individu n'évolue ( n'apprend ) que par son investissement dans le groupe et que le fruit du groupe est inhérent dans son apprentissage collectif ( voir partie II ) * 2 Michel GRUNDSTEIN, voir site www.sop.inrina.fr/intech/knowldge.management.PRGRUNDTEIN.PDF ( site consulté le 03/12/2005 à 13 : 50 ) * 1 Michel ( GRUNDSTEIN ) , voir site www.sop.inrina.fr/kowledge.management.prgrudtein.pdf ( site consulté 03/12/2006 à 13:50 ) |
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