II. Problématique
L'entreprise s'est bornée pendant
longtemps à la gestion de ses actifs matériels, elle se trouve
aujourd'hui dans le cadre du Knowledge management.
Dans un contexte de mondialisation et d'émergence de ce
qu'il est convenu d'appeler la nouvelle économie, avec le
développement des technologies de l'information et de communication
TIC.
Il est claire qu'on ne peut pas gérer les ressources
humaine dans ce nouveau contexte de la même manière que dans les
organisations Taylorienne, le style de la gestion des ressources humaines
à la Japonaise est devenue la principale hypothèse du
succès des entreprises à partir des années 80, on parle
par là de la politique de recrutement, rémunération,
formation et gestion des idées innovantes dans les cercles de
qualité (esprit KAIZEN).
Le management du savoir se donne aujourd'hui pour but de
créer les conditions d'une production, d'une capitalisation et d'une
exploitation stratégiquement rentable de la connaissance, le facteur
humain est pour les entreprises qui savent le valoriser la source de
création de la valeur, par la compétence, la capacité
d'innovation et l'adaptabilité aux changements dans un environnement
aléatoire et incertain désormais exposé à une
concurrence mondiale.
Le savoir et le développement des compétences
prennent notamment une importance accrue dans les systèmes de management
de la qualité, telle qu'il est défini par les normes
internationales.
L'Algérie en tant qu'u, pays en voie de
développement son économie est caractérisée par sa
forte dépendance vis à vis le secteur de l'énergie ( 95%
des exportations et plus 30% du PIB ( 2004 ) ), est appelée à
s'ouvrir vers l'extérieur répondant aux exigences de la
mondialisations, et l'ouverture de notre économie n'est pas une simple
question dans la mesure où le pays est en plein mutations
économiques et sociales, elle peut menacer la survie de plusieurs
entreprises, avec l'entrée en vigueur de l'accord d'association avec
l'union européenne ( septembre 2006 ), et la demande d'adhésion
à l'organisation mondiale du commerce ( OMC ), le moment où on
parlent de la qualité totale qui est devenu une norme qui régit
l'activité des entreprises, la participation et l'implication des
ressources humaine apparaissent comme les armes maîtresses indispensable
à sa mise en oeuvre .
En vue de la mise à niveau de son économie,
l'Algérie a suivi des réformes profondes qui ont touchées
tous les secteurs, mais qui reste jusqu'à nos jours insuffisante, avec
un taux de croissance soutenue principalement par la hausse des prix des
hydrocarbures.
La problématique qu'on pose on peut la cerner à
travers la question suivante :
§ Quelle est l'importance de la compétence dans la
pratique du management par la qualité totale ? et quels sont les
principes directeurs de la qualité que doit l'entreprise
algérienne prendre en considération pour préserver sa
dimension nationale et acquérir un positionnement compétitif
dans le marché mondial ?
Afin d'étaler le rôle de la compétence et
en particulier les compétences collectives, dans la pratique du
management par la qualité totale, nous allons
considérer :
F D'abord, le développement des compétences joue
un rôle incontournable dans le déploiement de la
stratégie.
F Ensuite, les nouvelles technologie de l `information et de
communication dans une organisation favorable, développent les
compétences et les rendent plus performantes,
F Enfin, la participation très active du personnel
tourne l'organisation vers la qualité totale.
Cette discussion sur le management du savoir et le
développement des compétences et leurs place dans la pratique du
management par la qualité totale TQM, nous a interroger sur les
possibilités d'importer ces pratiques au sein des organisations
algériennes.
Nous avons donc, choisir de distribuer un questionnaire aux
employés d'une société nationale de grande taille
SONATRACH, afin de vérifier si les pratiques de management
s'apparentaient à celle pratiquées dans les pays
développés.
Notre recherche vise à enrichir la connaissance de ce
nouveau paradigme de gestion, qui impose aux pays en voie de
développement de nouvelles pratiques de gestion dont le savoir constitue
la principale richesse.
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