REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DE MOSTAGANEM
FACULTE DE DROIT ET DES SCIENCES COMMERCILES
SERVICE POST-GRADUATION
MEMOIRE
Présenté pour l'obtention du grade
Magister en management
Par l'étudiante : Karima
BENSIKADDOUR
Soutenue le 23/01/2008 devant la commission
d'examen
Président : Mohamed BENBOUZIANE (maître de
conférence) université de Tlemcen
Encadreur : Abdeslem BENDIABDELLAH (maître de
conférence) université de Tlemcen
Examinateur : Habib BENBAYER (maître de
conférence) université d'Oran
Examinateur : Abdelkader BERAINIS (docteur )
université de Mostaganem
Examinateur : Rachid YOUSSFI (docteur) université
de Mostaganem .
Année universitaire 2007 / 2008
SOMMAIRE
I. Introduction
II. II. Problématique
Partie théorique : savoir, compétence et
management de la qualité
Partie I : Knowledge management : nouvelle
donnée de la GRH
Chapitre 1 : Evolution historique de la fonction ressources
humaine
Chapitre 2 : De la GRH au Knowledge management
Chapitre 3 : Méthodes et outils du Knowledge
management
Partie II : Rapport Knowledge management :
management des compétences
Chapitre 4 : Définition et types de
compétences
Chapitre 5 : Valoriser le capital humain par le
développement des compétences.
Partie III : La compétence : dimension
humaine de la qualité totale
Chapitre 6 : La qualité signe de compétence
Chapitre 7 : Relation compétence / performance
Partie pratique : Le degré de
préparation de la société algérienne ( Savoir,
compétence et qualité au sein du groupe SONATRACH )
Chapitre 8 : Les caractéristiques de
l'économie Algérienne.
Chapitre 9 : Etude de cas (groupe SONATRACH) .
I. Introduction
générale
Nous vivons, depuis plus de deux décennies
une révolution technologique et économique qui a
transformée radicalement les activités, les modes d'organisations
et les styles de transactions, ces changements ont impliqués
certainement un changement de mentalités, d'approches et de doctrine, au
point de créer une nouvelle économie, dite l'économie du
savoir.
En effet, il est aujourd'hui constaté que
l'économie du 21 ème siècle est fondée
sur le savoir et la compétence et repose sur les technologies de
l'information et de communication TIC.
Cette réalité est à la fois le
résultat tangible de plusieurs évènements tel
que :
§ La hausse de brevets déposés de 32 %
entre 1991 et 1998 dans les pays développés
§ ( OCDE),
§ Explosion des investissements dans les TIC, d'un taux
qui s'élève à 9% annuellement,
§ L'investissement dans la connaissance dépasse
l'investissement matériel dans les pays développés
OCDE.
Dans cette nouvelle perspective, la richesse des nations
s'articule autour de l'homme, seuls les hommes peuvent retourner leurs
organisations vers l'excellence.
Il est clair que l'importance accordée au facteur
humain dans les organisations, quels que soit leurs taille, leur secteurs et
leur domaine d'activité est une évidence que personne ne
contexte, sauf que sa gestion dans cette nouvelle conjoncture est
différente.
La logique nouvelle, que l'on voit émerger, est
fondée sur des priorités tout à fait différentes,
on parle aujourd'hui de la capacité à innover, au lieu de la
capacité à produire, dans un marché où l'offre est
bien supérieure à la demande, avec des clients de plus en plus
exigeants.
Les entreprises devront accorder une grande importance
à la qualité de leurs produits, services et styles de management
en respectant, l'environnement, la sécurité et la santé,
dans la mesure où la qualité devient non seulement une
priorité, c'est une exigence imposée par le nouvel ordre de
l'économie.
Cet intérêt autour de la qualité, rend
également la ressource humaine décisive, pas de produit de
qualité sans employés compétents, et pas de service
efficace sans prestataires performants, c'est la ressource humaine qui fait la
différence.
L'aménagement de cette double contrainte de savoir et
de qualité dans la réussite des entreprises fait l'objet de ce
mémoire de magister, qui sert à chasser les diablotions qui
entourent les notions du Knowledge management, compétence et management
de la qualité.
Il se compose de quatre parties :
La première intitulée : savoir,
compétence et qualité, englobera le traitement de trois chapitre,
le premier sera consacré à présenter les différents
courants de pensée en matière de la GRH,
Le second chapitre exposera une définition du Knowledge
management et ses composantes,
Le troisième chapitre, traitera les facteurs
clés de la réussite de la démarche KM (les processus, la
technologie et la culture),
La deuxième partie se concentrera sur le rapport entre
le management des savoirs et le management des compétences à
travers deux chapitre,
Le quatrième chapitre qui donnera une définition
pluridisciplinaire de la notion de la compétence et ses types et le
cinquième chapitre qui présentera, un panorama de méthodes
de développement des compétences (la formation, l'apprentissage,
benchmarking, brainstorming, et le e-learning).
La troisième partie nommée :
compétence : dimension humaine de la qualité totale abordera
à travers le sixième chapitre le sujet de la qualité, sa
dimension suivant la norme ISO, et selon le management de la qualité
à la Japonaise (TQM), ainsi que le rôle de la compétence
dans la réussite de telles démarches.
Le septième chapitre qui étudiera
l'efficacité du système, à travers la relation entre la
compétence et la performance.
Inspirée de l'étude théorique, la
quatrième partie sera consacrée à mesurer le degré
de préparation de l'économie et de l'entreprise Algérienne
à ses nouveaux paradigmes de management à travers deux chapitres,
le huitième chapitre qui décrira les caractéristiques de
l'économie Algérienne
(Où elle se situe ? entre l'économie
rentière et l'économie de savoir ?), et le neuvième
chapitre résumera les résultats d'une étude de cas au
niveau de deux complexes de liquéfaction de gaz, une filiale de
valorisation de l'hélium et le centre de formation du groupe
SONATRACH.
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