LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : Les réactifs de dosage de l'aspartate
aminotransférase (ASAT) ....24
Tableau II : Les réactifs de dosage de l'alanine
aminotransférase (ALAT). ...24
Tableau III : Les réactifs de dosage de la
créatinine 25
Tableau IV : Les réactifs de dosage des bilirubines
.....25
Tableau V: Répartition des Phytothérapeutes en
fonction de leurs expériences professionnelles et de
leur sexe 28
Tableau VI : Répartition des maladies les plus
abordées par les phytothérapeutes 29
Tableau VII : Les Principaux signes cliniques
évoqués pour reconnaitre l'hépatite virale 30
Tableau VIII : Variation de la durée du traitement en
fonction des phytothérapeutes 30
Tableau IX : Les effets secondaires évoqués par les
phytothérapeutes ..31
Tableau X : Coûts mensuels des traitements de
l'hépatite virale par les phytothérapeutes 32
Tableau XI : Age et sexe des patients 32
Tableau XII : Antécédents des patients 33
Tableau XIII : Évolution de la teneur en transaminase ALAT
au cours du traitement 34
Tableau XIV : Évolution de la teneur en transaminase ASAT
au cours du traitement 34
Tableau XV : Évolution de la teneur des sérums en
bilirubine conjuguée .35
Tableau XVI : Évolution de la teneur des sérums en
créatinine 35
Tableau XVII : Détection de l'antigène HBe
après 4 mois 37
Tableau XVIII : Détection de l'antigène HBs
après 4 mois 38
VII
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Face diaphragmatique du foie humain, partie
supérieure 4
Figure 2 : Structure de la particule virale du VHB 8
Figure 3 : Carte du Togo Montrant les zones de l'enquête
20
Figure 4 : Évolutions des moyennes des transaminases ASAT
et ALAT 35
Figure 5 : Évolution de la moyenne de la bilirubine
conjuguée 36
Figure 6 : Évolution de la moyenne de la teneur en
créatinine 36
VIII
INTRODUCTION
Introduction
L'hépatite virale est une atteinte inflammatoire du
foie le plus souvent consécutive à l'infection par l'un des cinq
virus de l'hépatite A, B, C, D et E. Tous ces virus peuvent provoquer
une pathologie aiguë dont les symptômes durent plusieurs semaines :
jaunissement de la peau et des yeux (jaunisse), urines foncées, fatigue
extrême, nausées, vomissements et douleurs abdominales. Il faut
parfois plusieurs mois, voire plusieurs années pour se remettre (OMS,
2000). Le virus de l'hépatite B (VHB) est le plus répandu en
Afrique. Les porteurs chroniques représentent plus de 8% de la
population dans toute l'Afrique subsaharienne (WHO, 2004) : le sujet ne se
débarrasse jamais du virus et peut faire de nombreuses années
plus tard une cirrhose ou un cancer du foie. Dans les pays
industrialisés le cancer du foie et la cirrhose sont traités par
la chirurgie et la chimiothérapie. L'hépatite B chronique active
est traitée sur une longue durée en associant l'interféron
alpha à des analogues nucléosidiques modernes. Ces traitements
permettent de supprimer la réplication virale dans 40% à 50% des
cas. Mais il s'agit d'un traitement extrêmement coûteux et souvent
compliqué par des effets secondaires graves, l'induction de HBV mutants
et la fréquence élevée des rechutes (OMS, 2004).
En Afrique le recours aux recettes de la médecine et de
la pharmacopée traditionnelles connaît un regain
d'intérêt (Kabore et al., 1998). L'Organisation Mondiale
de la Santé estime que plus de 80 % de la population africaine a encore
recours à la médecine et à la pharmacopée
traditionnelle en première intention. Bon nombre de ces tradipraticiens
proposent des remèdes à base de plantes médicinales contre
l'hépatite B.
Il nous semble donc opportun de mener d'une part une
enquête auprès des phytothérapeutes
spécialisés dans le traitement des hépatites et de suivre
l'évolution des paramètres biologiques et biochimiques sur
quelques patients atteints d'hépatite B chronique active soumis à
un traitement par les phytomédicaments.
Les objectifs de cette étude sont donc les suivantes :
1- Mener des enquêtes ethnopharmacologiques sur le
traitement de l'hépatite virale ;
2- Sélectionner les phytomédicaments
d'intérêt pour cette étude ;
3- Sélectionner des patients pour le traitement à
base de phytomédicaments ;
4- Suivre l'évolution de quelques paramètres
biologiques et biochimiques au cours de ce traitement.
I- GÉNÉRALITÉS
1. Rappels sur le foie
1.1. Anatomie hépatique
Le foie humain pèse entre 1400 et 1600 grammes. Il est
formé de deux lobes, droit et gauche, séparés par
l'insertion du ligament falciforme. Sur sa face inférieure, on
reconnaît, en avant du hile, le lobe carré, et en arrière,
le lobe caudé ou lobe de Spigel. L'apport sanguin est double. La veine
porte, formée de l'union de la veine splénique et de la veine
mésentérique supérieure, apporte au foie le sang de la
rate et du tube digestif. L'artère hépatique, branche du tronc
coeliaque, apporte au foie du sang artériel. Le sang quitte le foie par
trois veines sus-hépatiques principales, droites, médianes et
gauches. Le sang du lobe de spigel est drainé par deux et quatre veines
sus-hépatiques accessoires qui se jettent directement dans la veine cave
inférieure. Le foie est délimité en secteurs qui sont
subdivisés en segments. Chaque segment reçoit un pédicule
portal qui comprend une branche de l'artère hépatique, une
branche de la veine porte et un canal biliaire.
Figure 1 : Face diaphragmatique du foie humain, partie
supérieure. Source : Benhamou et Erlinger, 1995
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