Effets de la prime de motivation du personnel sur la performance dans les institutions sanitaires au Rwanda, cas des centres de santé du district de Rwamagana, période 2007-2010( Télécharger le fichier original )par Jean Damascène NKUNDABATWARE Independent institute of lay adventists of Kigali - Licence 2011 |
2.6.4 Concepts actuels de la motivationPour gagner en productivité, l'entreprise rationalise,
organise, parcellise, standardise les modes exécutant est moins motivé. La motivation au travail est liée à la satisfaction de la concordance entre ce que le sujet attend du travail et ce que le travail est susceptible de lui apporter. La motivation au travail, est donc le goût que le sujet a de le faire, la mesure dans laquelle il s'y implique, la persévérance, la continuité de l'effort qu'il consent. < http// www.cadredesante.com>. Consulté le 20/09/2010 Il est important de préciser certains critères qui constituent la motivation :
Si l'on veut travailler, il faut connaître et non supposer les attentes des agents et organiser le travail (contenu et contexte) de manière à ce que celui-ci soit une source crédible de satisfaction de ces attentes. Il ne s'agit pas d'offrir de satisfaction, mais d'offrir une possibilité de satisfaction par le travail. Motivation n'est pas égale à satisfaction et vice versa. Il faut surtout éviter ou réduire les démotivations. Les sources de démotivations sont : un travail aliénant, désintéressant, inutile, le professionnel ne sait pas vraiment ce qui est attendu. Il y a un manque d'objectifs clairs. Demander à quelqu'un de travailler sans lui indiquer des objectifs équivaut à faire viser quelqu'un en lui cachant la cible. Faire un travail pour lequel le salarié ne se sent pas qualifié, l'employé ne reçoit aucun "feed back" ou alors négatif. Personne ne se donne longtemps de la peine s'il ne sait pas si ce qu'il fait est bien ou pas et s'il a l'impression de tourner dans le vide. L'agent est traité inéquitablement et ne reçoit aucune reconnaissance pour une performance au-dessus de la moyenne. AUBRET (1998:163-171). |
|