B-- L'analyse de presse
1-jusqu'ou la creation de novart bordeaux sert
l'image de la Ville de Bordeaux
a) Quel rTMle de la Ville de Bordeaux dans novart
bordeaux?
En general, la presse souligne l'implication de la Ville
de Bordeaux, elle Ç s'engage È, comme on peut le lire, en
gras de surcro»t, dans l'article de Jean Noël Cadoux.
ÇBordeaux marie les arts È Sud Oue st du 26 juillet
2002.
Sa participation à novart bordeaux (305 00
euros53) est restreinte en comparaison avec le budget general de la
manifestation (1,22 millions d'euros54). Pour autant, cela ne
constitue pas un argument d'attaque contre la Ville de Bordeaux mais
un bemol pour une initiative largement felicitee. On remarquera que le
Conseil
Regional est egalement partenaire de la
manifestation, pourtant sa participation semble oubliee de
l'aventure novart bordeaux. Ç La
55
Ville de Bordeaux est la
seule collectivité engagee dans ce projet
È.
On evoque peu ou pas la mairie dans l'organisation du
festival. Pour autant, hormis Liberation, la presse celèbre
quasi unanimement l'initiative de creation de novart bordeaux portee
par la municipalite et plus particulièrement par Alain Juppe
lui-même:
Ç C'est l'initiative d'un maire qui veut donner du
lustre à sa vie culturelle56 È.
L'attitude de la mairie de Bordeaux celebree dans la presse, est
similaire à celle des mecènes en offrant un appui financier aux
acteurs artistiques pour qu'ils s'expriment.
b) Quelle perception politique de la manifestation?
Sur vingt et un articles de presse etudies, seulement deux
soulèvent une critique negative sur la creation de novart
bordeaux. Ils ont ete publies d'autre part, dans des journaux
contestataires. Dans ces articles, on reproche la politique culturelle
Çpaillettes È menee par la municipalite, les objectifs d'image
supplanteraient les enjeux culturels dans novart bordeaux.
53 Source: interview de Regine DE BOUSSAC, service communication
de la Ville de Bordeaux
54 Ibid.
55 Claudia COURTOIS, Ç Tous les arts à novart
È, Le Monde, 2 Novembre 2002
56 Ibid.
De facon générale, la presse percoit dans
novart bordeaux, les objectifs de politique culturelle et d'image
pour la Ville de Bordeaux. Du reste, les articles
post-événements font un constat plutôt positif de
novart bordeaux pour ce qui est de la culture à Bordeaux :
Ç novart
57
bordeaux ouvre des
pistes È.
La presse revient sur l'objectif d'image de la Ville de
Bordeaux à travers la création du festival, le sujet n'est
pas traité de facon polémique mais avec une simplicité
presque déconcertante: ' Bordeaux se cherche en
effet un événement phare lui permettant de
rompre avec une image figee de la culture
È.58
L'objectif d'image, c'est le renouement avec le passé
culturel qui a fait les beaux jours de la capitale aquitaine. C'est pourquoi,
le sujet est traité avec plus de distance que de virulence. La
polémique n'est pas de mise, la création de novart bordeaux
correspond bien à des objectifs d'image mais aussi et surtout
à une volonté forte de la Ville de Bordeaux de Ç
marquer un tournant dans sa politique culturelle È.
Les idées de modernité et de changements sont
des idées trés fortes et mises en relation avec le nouvel aspect
de la ville en général. Novart bordeaux, porte en lui
les valeurs de modernité en termes de dynamique culturelle
présentant des spectacles dans des lieux insolites ou
rénovés:
Ç Nous voulions que la
transformation physique de la ville
s'accompagne d'une evolution artistique
59È.
En terme de rayonnement; l'adjoint à la culture,
Dominique Ducassou, affirme que novart bordeaux ne prétend
qu'à des ambitions locales, la Ville de Bordeaux
est Ç prudente È, comme on le souligne dans de nombreux
articles. Pourtant les journalistes percoivent des ambitions bien plus larges
pour le festival.
Ç Et Bordeaux compte bien sur novart bordeaux pour
redorer son image culturelle, et
57 Jean Noël CADOUX, Ç Novart, apres
l'acouchement È, Sud Ouest, 7 décembre 2002.
58
redonner à la ville un rayonnement national
aujourd'hui largement éteint »60
ÇBordeaux est mort, vive Sigma È, Le Monde, 4
novembre 2002.
59 Vincent AUZONNEAU, Ç novart ou le renouveau
de l'art contemporain È, La Charente libre, 25
novembre 2002.
60 Ibid.
La Ville de Bordeaux joue la carte de
l'humilité, mais voyons peut-être une contradiction avec ses
objectifs en termes de culture et d'image: celui d'être capitale
européenne de la culture en 2006, (voir annexe XII, page 40 et 41).
c) Légitimation de la création de novart
bordeaux.
Le concept de proximité est trés présent
dans le discours de la mairie, qui est largement développé dans
tous les supports de presse et de communication. Ainsi, le festival est-il fait
pour les Bordelais61. Pourtant, le discours du public en tant que
spectateur et citoyen de la Ville de Bordeaux n'est pas
développé. Le journaliste prévoit le succés du
festival, évoque de facon indirecte le public et ceci, en termes
quantitatifs. L'opinion du public reste à l'écart dans la
critique de novart bordeaux dans tous les supports de presse.
Cela nous fait surtout douter de l'existence d'un lien entre le festival
et le public, d'une véritable rétroaction entre les Ïuvres
proposées et le public attentif et critique. Journalistes et
organisateurs s'accordent sur un point: le public a répondu
présent, il est satisfait.
Ç Les trois premières semaines du festival
(...) ont joué pour la plu part du temps à guichet
fermés, les soirées novart bordeaux
semblent répondre aux demandes de
publics très divers 62)).
Dans la presse locale, on retrouve le discours des acteurs
culturels en faveur de la de l'initiative de création de novart
bordeaux. Les acteurs culturels les plus récalcitrants à
l'action culturelle de la Ville de Bordeaux affichent leur
satisfaction:
Eric Chevance
TNT/ Manufacture de Chaussures
Ç Mon sentiment est
positif, alors que je n'étais pas convaincu au
départ 63)).
Gage peut-être d'une possible amélioration des
rapports entre les acteurs culturels et la Ville de Bordeaux, pourtant
remarquons que ce discours n'est pas celui tenu lors de notre entretien avec la
structure.
61 Entretien avec Régine DE BOUSSAC, janvier
2003.
62 novart bordeaux; Sud Quest Dimanche, 24
novembre 2002.
63 Jean Noël Cadoux, Ç Novart apres
l'accouchement È, op. cit
Pour le journaliste, novart bordeaux est une facon
Ç très intelligente de renouer avec
le passé 64 È et tire un bilan positif de cette
première édition :
Ç Le paysage culturel bordelais se
révèle néanmoins éclairci par
le courant qui vient de le traverser 65»
2/ Jusqu'oü l'image de Sigma est un frein
ou un moteur pour novart bordeaux?
a) Après cinq ans d'absence, que reste-il de
Sigma?
Première évidence, Sigma son
créateur restent dans tous les esprits et tous les supports de presse se
référent inévitablement au festival Ç défunt
È. Si nous comparons les expressions qui s'y référent,
nous nous apercevons que ce sont les mêmes employés de son
vivant.
L'approche thématique de Shirley Harrison s'articule
autour de quatre axes (valeur, personnalité, identité,
réputation).
Les valeurs philosophiques de Sigma, pourtant
trés fortes lors de son vivant et qui constituent l'essence de son
action artistique ne sont absolument pas évoquées.
Ç Nous vivons dans un monde oU il faut attendre que le
sucre fonde È. (Bergson) Mais rien ne nous empéche
puisqu'il n'est pas interdit de remuer la cuillère È. (Roger
Lafosse).
Le discours se centre donc sur les trois autres axes:
La personnalité:
- Festival provocateur - Festival iconoclaste - Fertile
64 Claudia COURTOIS, Ç Tous les arts à
novart È, Le Monde, 2 Novembre 2002
65 Ibidem
La réputation:
Ë travers le souvenir de Sigma, les journalistes
font référence à la réputation du festival,
celle-ci est en adéquation avec sa personnalité, ce qui atteste
que Sigma
- Sigma a Çrévolutionné les esprits des
bordelaisÈ
- Sigma est un Ç festival
légendaireÈ
- Sigma : Ç une révolution dans le monde
contemporain È
L'identité
- L'identité du festival, Ç d'avant-garde
défunt È se construit autour de Roger Lafosse, les artistes
qui ont fait les beaux jours du festival.
On regrette toujours ce festival qui a fait vivre l'avant-garde.
L'évocation du festival prend vite une allure nostalgique
C'est l' ombre de Sigma
(...) et celle de son fondateur qui scintillent
dans les esprits des
66
bordelais, habitués à cette période au
festival Sigma .
b) Quelle relation de mémoire entre Sigma
et novart bordeaux?
Ç Le fantôme de Sigma n'est pas loin
67È. Voici ce que l'on peut lire dans les articles de presse
écrit par Jean-Noël Cadoux dans Sud Ouest. Fantôme
parce que l'offre culturelle de Sigma se retrouve dans celle
proposée par novart bordeaux, et parce que dans l'organisation
générale du nouveau festival, il n'est pas rare de trouver des
anciens de Sigma .
En présentant le festival lors de la première
conférence de presse, Alain Juppé annonce: Ç Le
nouveau festival rendra hommage à son
fondateur, Roger Lafosse 68»
Ce discours met en avant la reconnaissance du lien de filiation
entre novart bordeaux et Sigma.
66 Claudia COURTOIS, ÇTous les arts à
novart È, op. cit
67 Jean Noël CADOUX, Bordeaux marie les arts, Sud
Ouest, 26 Juillet 2002.
68 Jean Noël CADOUX, Ç A l'heure de novart
È 20 septembre 2002.
En ce qui concerne ce theme, le journaliste ne prend pas
fermement position, le discours de la Ville de Bordeaux est largement
présent dans la presse. Gérard Lion déclare:
Ç Il ne s'agit pas de faire
un nouveau Sigma, il y aura des créations mais
sans chercher l'avant-garde, alors que le paysage
culturel bordelais a beaucoup changé
»69
Alors que la déclaration d'Alain Juppé s'appuie sur
le lien de filiation entre novart bordeaux et Sigma, on peut
entendre dans celle du coordinateur la négation de ce lien.
Or, dans Le Monde du 2 novembre 2002, Dominique
Ducassou, adjoint à la culture, affirme
70
que Ç novart bordeaux est un Sigma
évolué et nouveauÈ.
Ce discours peut para»tre ambivalent, et alimente la
critique des détracteurs de novart bordeaux. La Mairie de
Bordeaux ne sait pas comment se positionner par rapport à la mort
de Sigma et la création toute nouvelle de novart
bordeaux.
Le 27 octobre 2002, le journaliste souligne pour la
première fois un aspect négatif du festival défunt par
rapport à sa réputation, unique critique que l'on ne retrouvera
à aucun autre moment, dans aucun autre journal:
Sigma a marqué Bordeaux. Sans doute davantage
reconnu en dehors des frontières aquitaines, alors que
bordeaux semblait divisé face aux
audaces proposées par son promoteur Roger
Lafosse71
Ce discours se détache de celui entretenu dans la
presse, en général. Dans une certaine mesure, en émettant
une critique négative sur Sigma, le journaliste légitime
la création de novart bordeaux. Paru juste avant le
début du festival, nous remarquerons que Sud-Ouest ne
fait plus aucune fois référence au festival défunt. Les
articles parus par la suite se concentrent sur l'actualité de novart
bordeaux.
c) Une image qui se dessine pour novart
bordeaux.
Bien que terminé, Sigma porte en lui toute une
histoire et une personnalité propre qui font sa force, en appartenant
à la sphere du passé, il entre dans l'histoire de Bordeaux. On
parle du
69 Jean Noël CADOUX, Bordeaux marie les arts, op.
cit.
70 Claudia COURTOIS, Ç Tous les arts à
novart È, Le Monde, 2 Novembre 2002
71 Jean Noël CADOUX, Bordeaux lance novart, Sud
Ouest 27 Octobre 2002.
72
reste de « légendaire
disparition » !. En outre, la prudence de la Ville
de Bordeaux qui
nomme cette première, « edition zero
73», donne peu de saveur à novart bordeaux que l'on
désigne de surcro»t comme un Ç label
74». Le mot n'est pas à attendre comme « gage de
qualité », mais comme une manifestation qui rassemble tous les
spectacles sous une même étiquette, novart bordeaux.
Tous les journalistes pointent le doigt sur le manque de
cohérence de la ligne artistique, ils lui reprochent son manque de lien,
son aspect « pachwork ». Dans le discours de la Mairie de
Bordeaux , on insiste sur la pluralité des oeuvres
proposées, choix délibéré, le festival est
pluridisciplinaire. Novart bordeaux, véritable festival ou
label artistique comme « les scenes d'été en Gironde »
qui rassemble plusieurs spectacles et festival sous la même
étiquette ? Dans la presse, on entretient ce double discours, preuve que
l'identité de novart bordeaux est floue.
En termes artistiques, l'image de Gérard Lion reste la
valeur sure pour parler de la manifestation et que l'on définit comme
« le pilote 75» de novart bordeaux, de
telle sorte qu'il est inévitablement cité dans tous les articles
de presse qui présentent le festival. L'homme sort de l'ombre, on le
découvre en même temps que novart bordeaux dont il assure
la coordination et la direction artistique. Sa personnalité, ses
fonctions actuelles de directeur adjoint du CDN ou sa participation
à Sigma sont gage de sa compétence à la direction
du festival et apporte un peu plus de crédit à novart
bordeaux en terme de choix et de direction artistique. « Un
coordinateur a été nommé (...) Homme
idéal, fédérateur
et actif »76
On peut supposer que si la presse n'avait pas
légitimé Gérard Lion à la direction du festival, la
critique de la ligne artistique aurait été un peu plus cinglante
! Des études prouvent du reste, que la notoriété et la
crédibilité du dirigeant compte à hauteur de 35 % dans
l'image pergue d'une organisation77 dans ce cas-ci-ci, du
festival.
Ce qui fait son originalité et ce qui pourrait faire sa
personnalité réside dans la mise en valeur du travail commun
entre la Ville de Bordeaux et les acteurs culturels.
Ë travers la presse, l'idée de synergie est
exploitée de fagon récurrente.
72 Novart bordeaux, un nouveau festival, Sud Ouest,
Supplément sortir, 9 octobre 2002.
73 Ibid.
74novart bordeaux, Sud Ouest Dimanche, 24 novembre
2002.
75 Jean Noël CADOUX A lÕheure de
novart », Op . Cit.
76 Armelle HELIOT, « Bordeaux, ville ouverte
», Le Figaro, 5 novembre 2002
77 Thierry LIBAERT, le plan de communication,
Paris, coll. DUNOD, 2001, page 109.
La mise en valeur de la personnalité bien
différente de novart bordeaux, par rapport à son
prédécesseur est la seule voie vers Çl'émancipation
È de ce festival qui arrive de facon prudente après 30 ans de
Sigma.
A sigma, les troupes
bordelaises faisaient de la figuration. Elles constituent la
colonne vertébrale de novart78
.3- Novart bordeaux: un depart pour une nouvelle
dynamique culturelle.
a) Quelle representation de la vie culturelle?
La vie culturelle appara»t comme riche et dynamique, du
reste cette représentation n'est pas forcément liée
à la naissance de novart bordeaux: Ainsi nous pouvons lire dans
le Figaro du 5 novembre 2002:
Ç C `est une des plus belles villes
de France, une des plus dynamique aussi: on y a ses
habitudes : les musées très actifs
... 79»
Aucun support de presse n'entretient de discours proprement
négatifs sur la vie culturelle bordelaise. De telle sorte, que l'on en
vient presque à oublier les articles hors festival dans lesquels le
manque de moyens et de créations sont la lame de fond des articles.
En présentant des artistes confirmés, le festival
est à l'abri des critiques. La programmation de novart bordeaux
s'appuie sur des valeurs süres, enfants de Sigma
Comme la compagnie de danse Ariadone, Ma ou
celle de Renaud Cojo. Il ne s'agit pas de présenter de nouveaux talents
de la scène bordelaise. Sans conteste, le spectacle phare est Ç
Petit contes chinois revus et corrigés par les nègres È,
spectacle gratuit présentée lors de l'inauguration de novart
bordeaux. La presse unanime s'en félicite. Sur dix-sept articles
présentant une photo, huit sont illustrés par Ç Petit
contes chinois revus et corrigés par les nègres È.
Le choix de spectacles gratuits, ou de qualité presque
consensuelle, relève d'une stratégie promotionnelle. Pour
s'assurer le succès de la manifestation, le noyau stratégique
à l'occurrence la Ville de Bordeaux distribue des aides
à la création et à la diffusion. L'offre
78 Céline EDWARDS VUILLET, Ç novart rend
hommage aux scènes bordelaises È, Marie Claire, novembre
2002
79 Armelle HELIOT Ç Bordeaux, ville
ouverte È, Le Figaro, 5 novembre 2002
culturelle est ainsi abondante et l'on peut se permettre de
présenter des artistes de grande qualité.
b) Quelle valorisation des acteurs culturels?
En analysant la presse, on se rend compte qu'il y a un
décalage dans la représentation des acteurs culturels,
organisateurs de novart bordeaux.
Même si presque tous les acteurs culturels ont
été cités dans la presse, il reste que la Boite
à jouer fait figure d'oublié. Le discours de la Ville de
Bordeaux se félicite toutefois peu du travail propre des acteurs
culturels, on met en avant le travail de synergie et pas la force de
proposition des acteurs culturels. Dans la presse, la valorisation des acteurs
culturels passe par la mise en avant du lieu et pas par son action en termes
artistiques. On pourrait évoquer deux raisons :
D'une part, le lieu est une identité matérielle
qui représente la philosophie de l'acteur culturel. D'autre part,
certains acteurs culturels qui ont travaillé en commun ont choisi un
lieu de diffusion unique, dans lequel ils n'ont pas coutume de travailler. Le
choix du lieu devient un choix artistique, ce qui est le cas pour la Base
sous Marine.
En connaissant les objectifs de la Ville de Bordeaux,
on peut penser qu'à travers, la programmation et le mode de diffusion
des spectacles, certains lieux comme le Casino de Bordeaux par exemple
ont eu la chance de profiter de plus de médiatisation que d'autres lieux
institutionnels ou indépendants. La Base sous Marine, nouveau
lieu de diffusion de la Ville de Bordeaux, retenu comme organisateur
dans novart bordeaux réussit à obtenir deux articles qui
lui sont entièrement consacrés. Par ailleurs ce sont
déroulés dans ce lieu atypique les représentations de
Ç Petits Contes Chinois Revus et Corrigés È. En revanche,
le CAPC, ancien lieu stratégique de la politique culturelle de
la municipalité antérieure, est en marge dans la presse. Du
reste, l'institution ne présente qu'un spectacle dans le cadre du
festival.
En ce qui concerne les acteurs indépendants, le
Garage Moderne vient en tête. L'association Passerelle,
(association nomade) qui a présenté Les Grandes
Traversées se fait ainsi conna»tre à travers ce lieu.
Du reste l'essentiel de sa proposition artistique résidait dans la
découverte de lieux d'artistes. Et remarquons que la presse en
général a joué le jeu de la
découverte, proposant une multitude dÕarticles
sur la visite de ces ateliers privés. Cette remarque vaut pour egalement
sur les Ç Open Doors Open EyesÈ qui à travers une
programmation atypique a su concentrées lÕintérêt
des médias. En termes quantitatifs, la manifestation a
bénéficié dÕune large couverture mediatique, un
succés pour les organisateurs et la Ville de Bordeaux qui
souhaite redynamser sa politique culturelle dans le secteur des arts
plastiques.
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