Déterminants de long terme de dépenses publiques de l'Education en RDC de 1980 à 2009( Télécharger le fichier original )par David TSHILEO Université de Goma RDC - Licence en sciences économiques 2010 |
I.3. ELEMENT DE THEORIE DE LA BUREAUCRATIE11(*)Le pouvoir administratif met en évidence le passage de l'échange volontaire à la dérive bureaucratique à cause de la théorie de l'impossibilité d'ARROW, un ensemble de logique individuelle ne peut pas conduire à une rationalité collective. Dès lors que le risque est grand de voir, au mépris de la démocratie. Les choses publiques correspondent davantage aux préférences des dirigeants qui a une expression de la volonté populaire. La classe dirigeante peut alors se servir de dépenses publiques pour assurer la réalisation de ses objectifs et la défense de ses intérêts propres. Cette dérivation bureaucratique peut également s'expliquer en faisant recours à la théorie économique de bureaucratie. Elle résulte de la conjonction d'approches sociologiques de la bureaucratie et d'analyse management de grandes firmes transposées aux administrations. I.3.1. Les caractéristiques et modèles de comportement bureaucratique12(*)On distingue l'approche Webernienne ou sociologique qui explique le dysfonctionnement en raison d'un manque de liberté ou d'initiative dans un système bureaucratique, de l'approche économique ou managériale pour qui c'est l'autonomie du bureaucrate qui est source de biais observé (biais par rapport aux situations optimales de Pareto). Pour les tenants de la conception webernienne, la bureaucratie se caractérise comme une organisation hiérarchique à la discipline quasi militaire, obéissant à des règlements internes minutieux qui en garantissent le fonctionnement précis et régalien. Ce comportement optimal du fonctionnement consiste à se conformer de mieux possible aux règles établis et aux ordres reçus à l'intérieur de ces règles. Son efficacité et sa carrière sont fonction de cette observance des règles. Ainsi se trouve garantie l'indépendance de l'administration à l'égard des intérêts privés en même temps que sa dépendance vis-à-vis du pouvoir politique. Par contre les tenants de la conception managériale de la bureaucratie mettent l'accent sur le pousser décentralisatrice, analogue à celui du manager des grandes entreprises vis-à-vis des détourneurs. La bureaucratie influence le niveau des dépenses publiques U (q1, R). Le modèle de MIQUE-BELANGER complète celui de NISKANEN13(*) en explicitant la fonction d'utilité de la bureaucratie notée U (q, R) où R représente un ensemble d'avantages qui est déterminée par taille de son revenu discrétionnaire. Le modèle de NISKANEN décrit la situation d'une administration produisant un seul bien public en quantité q sous un entrain nombre d'hypothèse. MILLER quant à lui généralise les deux modèles car il analyse les liens entre pouvoir politique et le manager bureaucratique interne de jeu des stratégies. Il s'oppose que le parti choisit la part des ressources politiques qu'il décide d'affecter au bureaucrate. Ces modèles expliquent pourquoi le niveau de production du secteur public et les coûts sont excessifs pour le gouvernement et pourquoi le votant médian désire. Cependant, il n'explique pas directement le phénomène de croissance des dépenses publiques dans le temps. * 11 L. WEBER, Analyse économique des dépenses publiques, PUF, 1978 * 12 G. MILLER, Bureaucratic compliance as a game on the unit square, public choice, Paris, 1977 * 13W.J. NISKANEN, Bureaucracy and representative government, Ed CUJAS Chicago, 1971 |
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