I.2. Les écoles du
management
Autant qu'il y a des tendances, autant qu'il ya aussi des
écoles en management.
Dans le cadre de ce travail, nous avons retenu essentiellement
trois écoles à
savoir :
a. Ecole classique
Cette école regroupe les auteurs les
plus célèbres du XIXe siècle dont TAYLOR, FAYOL, MAX WEBER
ainsi que Frédéric WILSO.
Pour ces auteurs, l'essentiel de leur recherche s'est
attelée à analyser les conceptions suivantes :
-l'homme doit savoir ce qu'il fait ou ce qu'il doit faire pour
être rentable,
-il faudra que l'homme soit impulsé à travailler
et le satisfaire en conséquence. D'où, le principe de la division
scientifique du travail, de la répartition des tâches et de
salaire lié à la pièce.
Malheureusement, bien que les auteurs de cette école
avaient réussi leur mission car la rentabilité et la
productivité étaient évidentes dans les entreprise ;s
mais ont oublié que l'être humain n'était pas une machine
de production qu'il fallait faire travailler jusqu'à son amortissement.
Mais, étant qu'acteur social à associer, a aussi des besoins
physiologiques à résoudre. D'où, pour ces grands penseurs,
l'homme devra beaucoup travailler afin de mieux être
rémunéré.
b. Ecole des relations humaines
Cette école est animée par Elton
MAYO et Abraham MASLOW ; BLACK et MOUTON, VROOM et HERBERG. Elle
dégage l'évidence selon laquelle le travailleur (être
humain) est un animal social et excellent qui a des besoins divers.
En tant qu'animal social, le lien du travail doit être
socialisé d'une meilleure manière par des mécanismes
d'intégration sociale où il se sentira beaucoup plus aisé
et intégré car la satisfaction de ses besoins constitue un
« leitmotiv » au processus de production.
C'est ainsi que, Elton MAYO conseil d'abord aux
maîtres et contre maîtres à créer les
compétences en relations humaines en vue d'amener les employés
à avoir un esprit de coopération et ensuite aux employeurs
d'assoire leur pouvoir sur les compétences sociales et non sur des
connaissances scientifiques qui ne sont pas sujet à discussion .
c. Ecole moderne
Par rapport aux deux précédentes
écoles ,qui ont mis dans leur démarches l'accent sur l'influence
des travailleurs dans l'organisation, les apologistes de cette approche
essayent d'appréhender les problèmes complexes de l'organisation
qui ne sont pas liés à l'individu se trouvant au sein de
l'organisation et de persuader que le fonctionnement d'une organisation
dépends des paramètres internes et externes et de son
environnement qui ont un impact positif ou négatif sur le
résultat de l'organisation.
C'est pourquoi, Henry MINTZBERG, pionnier du management
moderne, édicte ce qui suit : « l'entreprise ou
l'organisation évolue dans un environnement en perpétuel
mutation. Par conséquent, son succès dépend de la
manière dont ceux qui la gèrent y prennent face aux exigences de
l'environnement ».
De ces différentes écoles managériales,
il est à noter que les approches du management abordé par
plusieurs auteurs émanant des écoles précitées,
pour résoudre certains problèmes se posant dans la
société, devraient savoir que le management s'occupe de toutes
les organisations qui ont des objectifs à atteindre.
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