1.1.7 Contrôle de la propagation des SARM
Une bonne hygiène est la meilleure façon
d'empêcher le SARM de se répandre. 1.1.7.1 Lavage des
mains
? La façon la plus efficace pour réduire la
propagation de l'infection consiste à bien se laver les mains. Il est
également important d'avoir une bonne hygiène domestique
(Maziade, 2006).
? Les désinfectants antiseptiques pour la peau et une
pommade nasale spéciale peuvent parvenir à éliminer les
SARM du corps (Maziade, 2006).
1.1.7.2 Port de gants
Il faut porter des gants lorsqu'on manipule du sang, des
liquides organiques et des articles contaminés. Les mains doivent
être lavées immédiatement après avoir enlevé
les gants et entre les contacts avec différents patients (Maziade,
2006).
1.1.7.3 Port d'un masque et d'une blouse
Il faut porter un masque, un écran facial et une
blouse, lors des interventions qui risquent de causer des éclaboussures
ou la projection de gouttelettes du sang ou de liquides organiques (Maziade,
2006).
1.1.7.4 Lingerie souillée
Il faut manipuler, transporter et laver la lingerie
souillée de sang ou de liquides organiques, de façon à
éviter tout contact avec la peau, ainsi que la contamination des
vêtements et la transmission de micro-organismes aux autres patients (T
Urth, et a!, 2005).
Il est important de prendre certaines précautions pour
empêcher que le SARM ne se propage à d'autres patients dans
l'hôpital (Journal of clinical microbiology, 2002).
Beaucoup d'hôpitaux appliquent des mesures drastiques
pour réduire la transmission nosocomiale de souches MRSA. Ainsi, les
patients colonisés par des souches MRSA sont répertoriés,
ce qui permet de les identifier plus rapidement lors d'une nouvelle
hospitalisation. Le screening de ces patients se fait par la recherche de
S. aureus au niveau nasal ou inguinal (Lowy et a! ; 1998).
Le lavage des mains avec une solution antiseptique avant et
après les soins est particulièrement recommandé. Le
matériel de diagnostic (radio-, échographie, etc.) doit
être désinfecté avant et après usage. La
prévention implique également une sauvegarde (congélation)
des souches MRSA récoltées sur les patients (Maziade, 2006).
Le typage du MRSA peut être entrepris par la technique
de PFGE (pulsed-field gel electrophoresis) pour déterminer si un clone
de S. aureus est présent sur différents patients, ce qui
offre la possibilité de remonter à la source de la contamination
(Lowy FD et a! ; 1998).
En cas d'infection, l'antibiothérapie
appropriée pour traiter les patients MRSA se limite le plus souvent
à la vancomycine. L'utilisation intensive de la vancomycine peut
contribuer à l'émergence et la dissémination de souches
glycopeptides-résistantes qui sont insensibles à la quasi
totalité des antibiotiques actuellement sur le marché (Lanark
shire NHS Board,
2008).
|