Les symptômes d'une infection à
Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline
sont les mêmes que ceux présents lors d'une infection par un autre
type de Staphylococcus aureus. La peau est rouge et enflammée
autour de la plaie. Dans les cas graves, les symptômes suivants peuvent
être présents : fièvre, léthargie et maux de
tête. Le SARM peut causer des infections urinaires, des pneumonies, le
syndrome du choc toxique et même la mort (Louis Auquier ; Elsevier).
Bien que SARM soit résistant à de nombreux
antibiotiques et que l'infection qu'il provoque puisse être difficile
à traiter, il existe quelques antibiotiques qui peuvent guérir
une infection à SARM. Les patients qui sont uniquement colonisés
par SARM n'ont habituellement pas besoin de traitement (Journal of clinical
microbiology, 2002).
Le SARM se transmet principalement d'une personne à
l'autre par contact ou par
contamination de l'environnement. Il peut
être présent sur les mains du soignant qui a
touchédes matières excrétées ou des
articles contaminés par la personne atteinte, comme des
serviettes, des draps et des pansements. Le SARM peut vivre
dans les mains contaminées du personnel soignant. C'est pourquoi la
meilleure protection est le lavage des mains du personnel soignant (Mesures de
prévention et de contrôle des infections à
staphylococcus aureus résistant à la
méthicilline, 2006).
Le risque de transmission du SARM d'une personne porteuse
à des membres de sa famille, incluant les enfants et les femmes
enceintes, est très faible (Grundmann et al ; 2006).
Le risque de transmission du SARM d'une personne porteuse
à des membres de sa famille, incluant les enfants et les femmes
enceintes, est très faible (Grundmann et al ; 2006).
Les membres du personnel hospitalier représentent un
second réservoir à partir duquel S. aureus peut
être transmis aux patients. Ils peuvent être soit des porteurs
occasionnels, soit des porteurs permanents. Une autre source potentielle de
contamination peut être les blouses du personnel ou les surfaces de
travail. S. aureus peut survivre plusieurs jours sur des surfaces
souillées (Grundmann et al ; 2006).
L'utilisation fréquente et prolongée ou assidue
d'antibiotiques peut accroître le risque d'infection. Ce risque est
également élevé chez les utilisateurs de drogues
injectables et les personnes atteintes de maladies chroniques ou dont le
système immunitaire est affaibli (Grundmann et al ; 2006).
Les contacts familiers, comme les étreintes, ne posent
pas de risques, toutefois, il faut se laver les mains avant de quitter
l'établissement de santé, la chambre ou la maison où se
trouve le patient. Également, avant de manipuler des liquides organiques
ou de toucher des sujets infectées, il importe de mettre des gants et,
après les avoir enlevé, de se laver les mains, avant de quitter
la chambre ou la maison du patient. En outre, avant qu'une personne
infectée ne quitte l'hôpital, il faudrait demander à
l'infirmière ou au médecin quelles sont les précautions
à prendre une fois à la maison (Mesures de prévention et
de contrôle des infections à staphylococcus aureus
résistant à la méthicilline. 2006).
L'utilisation fréquente et prolongée ou assidue
d'antibiotiques peut accroître le risque d'infection. Ce risque est
également élevé chez les utilisateurs de drogues
injectables et les personnes atteintes de maladies chroniques ou dont le
système immunitaire est affaibli (Grundmann et al ; 2006).
Les contacts familiers, comme les étreintes, ne posent
pas de risques, toutefois, il faut se laver les mains avant de quitter
l'établissement de santé, la chambre ou la maison où se
trouve le patient. Également, avant de manipuler des liquides organiques
ou de toucher des sujets infectées, il importe de mettre des gants et,
après les avoir enlevés, de se laver les mains, avant de quitter
la chambre ou la maison du patient. En outre, avant qu'une personne
infectée ne quitte l'hôpital, il faudrait demander à
l'infirmière ou au médecin quelles sont les précautions
à prendre une fois à la maison (Mesures de prévention et
de contrôle des infections à staphylococcus aureus
résistant à la méthicilline, 2006).