D'abord identifié dans les années 1960,
Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline
a été initialement considéré comme un
pathogène nosocomial.Toutefois, ces dernières années, un
nombre croissant de souches de SARM ont été isolés dans le
monde entier provenant de patients atteints d'infections communautaires (Lowy
FD, 1998).
Le SARM a d'abord été signalé dans le
milieu hospitalier, mais les souches résistantes se sont
également manifestées au sein de la collectivité. Les
souches responsables de l'évolution de la résistance au sein de
la collectivité sont généralement susceptibles à
une plus large gamme d'antibiotiques, mais au cours des dernières
années, la distinction entre les souches d'origine hospitalière
et d'origine communautaire est plus floue vu le déplacement des
organismes à l'intérieur et à l'extérieur du milieu
des soins de santé. Selon les résultats de 2006 du Programme
canadien de surveillance des infections nosocomiales (PCSIN), le taux
d'incidence global du SARM était de 8,04 par 1000 admissions (2,7 admis
pour infection et 5,34 pour la colonisation). Des 5787 nouveaux cas
signalés en 2006, 77 % étaient associés au milieu des
soins de santé (soit des hôpitaux ou des établissements de
soins de longue durée) et 15 % étaient d'origine communautaire
(Lowy FD, 1998).
Deux principaux types de SARM désormais circulé
dans la communauté: des souches hospitalières (H-SARM) que les
patients infectés avec facteurs de risque tels que l'hospitalisation
récente, la chirurgie, les maladies chroniques sous-jacentes, ou une
immunosuppression et des souches provenant de novo dans la communauté
(C-SARM) et les patients sont infectés sans facteurs de risque
établis (Journal of clinical microbiology , 2002).
SARM-C, souches qui ont tendance à être plus
sensibles aux antibiotiques que les souches de SARM-H, mais les souches SARM-C
des États-Unis ont été signalées pour être
résistantes à l'Erythromycine et aux Fluoroquinolones en 2005.
Ces souches sont également porteuses des gènes de virulence
spécifiques associés à la peau et les infections des
tissus mous, y compris les gènes de la Leucocidine de Panton-Valentine
(PVL) [Journal of clinical microbiology, 2002].
D'Autres facteurs de virulence, comme les toxines super
antigéniques, avaient été détectées aussi
dans certaines souches de SARM-C. Ces même souches SARM-C souches qui ont
une résistance à la méthicilline ont un gène de
résistance petite cassette (CCN type mec IV ou V), tandis que
les souches H-SARM les plus grandes ont une cassette (CSC type mec I
ou II) [Journal of clinical microbiologie, 2002].